Les illuminés {ft•Keith}
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“Les illuminés.” & Le temps n'était pas au beau fixe aujourd'hui, la pluie tapotait contre la vitrine irrégulièrement, créant une mélodie maladroite. Ce n'est pas un jour d'ouverture de la chapellerie pourtant une lumière timide en émerge. Lindsay ne se sent bien qu'ici, seul, à créer ses chapeaux. Solitaire, en intimité avec sa folie. Il jette un rapide coup d'œil au calendrier accroché au mur. Rien d'important n'est marqué pour aujourd'hui, mais il a put oublier de le noter ... Ou bien il se trompe de jour ou même de mois ... Un jour, il ouvrira les yeux et découvrira avoir fait un bon de plusieurs années, incapable de se remémorer sa vie durant ce bond temporelle ... Ou bien il ne se souviendra de rien du tout, pas même de son nom, ou de sa famille, de ses amis ... Saurât-il encore confectionner des chapeaux ? Surement que non ? Comment réagirait sa famille ? Surement que son père ne remarquerait pas sa disparition, sa mère ... Peut-être serait elle soulagé. De ne plus avoir ce fils qui ne remplie pas ses attentes ... Si elle savait à quel point il est loin de ce qu'elle souhaitait ... Un instant, son esprit se remémore un de ses client et il rougit rien qu'au souvenir du beau visage d'Alistair ... Son aiguille s'enfonçant dans la chair fine de son index le fait sortir de sa rêverie ... C'est indécent de penser à un homme de cette façon ...Qu'est-ce qui lui prend ...
Il porte son doigt, de couleur bleuté encore aujourd'hui, a ses lèvres recueillant le liquide rougeâtre au gout de fer. Il regarde ensuite la minuscule blessure, le contraste du bleu de sa peau et du rouge contrasté par le jaune hors de sa lampe ... Cela lui donne une idée, il quitte son tabouret et se rend vers ses tissus, les effleurant, cherchant la meilleur matière, les meilleurs couleurs. Il prend des échantillons puis se dépêche de dessiner son idée avec le plus d'indication possible ... Il ne doit pas oublier cela, il doit pouvoir créer ce chapeau même lorsque que son esprit troué aura expulsé le souvenir de cette idée ... Il se laisse absorber par son travail ignorant l'oppression qu'il ressent sur sa poitrine, ou ses dents qui commencent à claquer malgré la pièce chauffé. Il commence à s'habituer à ces symptômes là. Il a des excuses, il dit qu'il a un rhume, ou la grippe ... Mais beaucoup s'inquiète de le voir toujours souffrant, on lui dit de plus se couvrir, de mieux manger, d'aller tel ou tel médecin ... Ils ait que les médecins n'y feront rien, ce n'est pas une simple infections dut à un temps capricieux ... Ce ne sont que des symptômes similaire ... Mais les traitements habituels ne fonctionne pas pour le soulager ... Il sait bien que c'est sa punition, pour ses pensées impures de tantôt ... Il finit son dessin et soupire. Tout est noté, tout en détail. Il devrait parvenir à faire cet ouvrage qu'importe l'état de ses souvenirs dans le futur. Il se lève pour se rendre vers le poil et y dépose sa théière. Peut-être devrait il arrêter pour aujourd'hui et sortir voir du monde ? Sa famille ou ses amies ? Adhamh ou peut-être Keith ... Bon sang ... Le voilà satisfait de se remémorer leurs patronyme ... Et soudain il imagine qu'il pourrait perdre a nouveau la mémoire une fois devant chez eux ... Et si sa crise de tremblement ne se calme pas ? Il ne va faire que les inquiéter ... Mieux vaux rester tout seul ... Avec ses sombres pensées, et ses chapeaux.
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- Faileas
- Lindsay UnderwoodMessages : 51
Points : 87
Avatar : Robin Lord Taylor
Crédit : lstwizzle (avatar) & Anesidora (signa)
Multicompte : Seòras Ìomharach & Neacal Keer
Pseudo : MillinerXIII
Taux d'abomination : Age : 30 ans
Métier : Chapelier
Pouvoirs : Insensibilité à la chaleur, discrétion naturelle, nyctalope
Inconvénients : Emétophobie, sang froid, N'aime pas le son de la cornemuse
It is absolutely terrifying the kind of deep suffering the happiest looking people are able to hide inside themselves
He chased me and he wouldn't stop. Tag, you're it. Grabbed my hand, pushed me down Took the words right out my mouth.
Keith avait l’habitude de Lindsay et de ce qu’il pensait être, de l’étourderie. Comment nommer cette manière d’être absent et ses oublis ? Il offrait des excuses qui allait bien avec sa mauvaise santé, mais Keith pensait comprendre qu’il était juste étourdis. De ce fait, il lui avait donné rendez-vous à sa chapellerie, histoire de passer un peu de temps en compagnie de cet homme. Autour de lui gravité des fantômes, des êtres de sa famille qui paraissait veiller sur lui, sans jamais réellement s’adresser à Keith. Il les sentait, les deviner, mais il ne les entendait pas. Peut-être était-ce dû aussi à sa fantaisie, tout bêtement, Keith était après tout, persuadé de son héritage et de ses capacités, il se voyait comme le cavalier de la mort, valsant en sa compagnie, sans pouvoir accéder à son apaisante fatalité.
Il s’imaginait parfois s’endormir, et ne jamais se relever. Partir enfin avec ses morts qui l’attendaient. Sa femme et leur enfant, sa mère et sa sœur désormais…ce n’était pas une fatalité à son goût, simplement une délivrance et en ce jour de pluie, son spleen se renforçait. Il s’alourdissait sur son dos et ses épaules, sans le mettre tout à fait à terre…
Keith quitta sa voiture et enveloppé dans sa vêture sombre, il se présenta à la chapellerie. Elle était close et il se sentit un peu idiot sous cette pluie, le cou rentré dans ses épaules, la pluie tombant sur son chapeau. Il releva sa canne pour frapper au carreau de l’entrée mais ce fut sans réponse. Il insista un instant avant de se dire que si Lindsay était dans ses affaires, il ne pouvait l’entendre.
Il décida donc de contourner l’entrée pour s’avancer vers l’arrière. Il prit garde aux espaces sales de la rue mais les pavés paraissaient remuer une crasse coutumière, qui ne pouvait que souiller ses chaussures. Il insista donc en passant vers une fenêtre de l’arrière et cogna de nouveau plusieurs fois, se demandant si Lindsay n’était pas plus plonger encore dans son travail, au point de l’avoir oublié.
Il s’imaginait parfois s’endormir, et ne jamais se relever. Partir enfin avec ses morts qui l’attendaient. Sa femme et leur enfant, sa mère et sa sœur désormais…ce n’était pas une fatalité à son goût, simplement une délivrance et en ce jour de pluie, son spleen se renforçait. Il s’alourdissait sur son dos et ses épaules, sans le mettre tout à fait à terre…
Keith quitta sa voiture et enveloppé dans sa vêture sombre, il se présenta à la chapellerie. Elle était close et il se sentit un peu idiot sous cette pluie, le cou rentré dans ses épaules, la pluie tombant sur son chapeau. Il releva sa canne pour frapper au carreau de l’entrée mais ce fut sans réponse. Il insista un instant avant de se dire que si Lindsay était dans ses affaires, il ne pouvait l’entendre.
Il décida donc de contourner l’entrée pour s’avancer vers l’arrière. Il prit garde aux espaces sales de la rue mais les pavés paraissaient remuer une crasse coutumière, qui ne pouvait que souiller ses chaussures. Il insista donc en passant vers une fenêtre de l’arrière et cogna de nouveau plusieurs fois, se demandant si Lindsay n’était pas plus plonger encore dans son travail, au point de l’avoir oublié.
- How terrible it is to love something that death can touch
- Keith McBainMessages : 187
Points : 161
Avatar : Crispin Glover
Crédit : @Carmina
Multicompte : Alec Craft - Délèphaïne O'Hayre
Pseudo : Carmilla
Taux d'abomination : Age : 36 ans
Métier : Propriétaire d'une maison funéraire et embaumeur
Pouvoirs : Capacité de maudire (5), contact avec les morts (3)
Inconvénients : Impossibilité de se suicider, photophobie, tendance au spleen, asthme
** Possédé d'une nuit -
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