Zombies. | Keith
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Rape Me | Il en fait des conneries, le dernier des Lacroix.
D'abord les incidents au bordel, puis les messes basses avec des amis, et maintenant le rachat d'un pub au bord de l'effondrement. L'ancien propriétaire n'avait pas été contre, lui qui injectait toute la misère qu'il gagnait dans les murs branlants de la bâtisse.
Alors il grandit là, dans un tableau déplorable. Lacroix le roi des catins, Lacroix le dieu vivant. Martyre réssuscité honteusement sans horreurs, sans stygmates, le Christ aux cent apôtre dont il ne connaît ni les noms ni les visages, seulement le génome qu'il sacralise de par sa rareté. Les bâtards de banshees comme lui erraient sous terre plus qu'en surface, peu de familles se revendiquaient ouvertement caoineag à Edimbourg et il était devenu bien précieux de trouver en son voisin quelques habitudes de monstre spectral.
Bast n'avait pas compris ses origines avant un début de racisme. Il avait d'abord subit l'exclusion réservée à ses enfants croisés porte et fenêtre, les supposés mélanges comme lui qui n'étaient pas de purs petits produits de la douce France. Il déglutit en revoyant ces visages carnassiers, leurs mains sur lui pour le rouer de coup, le petit dernier de la famille. Les rulles couvertes des maisons closes de Paris, les jaloux, les insoumis, ceux qui ne voyaient en lui que le monarque de bas étage criant haut et fort son amour des révolutionnaires en se délectant de son opulence natale. Des jaloux, c'est tout. Des enfoirés jaloux du nouveau Jésus.
Un carburant sans égal où dansent, heureuse, les flammes d'une nouvelle passion vengeresse, de cette vendetta née d'une injustice qu'il avait lui même décrétée comme telle. Caoineag de son état, fier de ses origines même s'il ne les dévoilait pas. Tout allait bientôt changer, devenir tellement meilleur qu'à son arrivée.
C'était pour ça, le pub.
Crasse ancrée devenue un sanctuaire pour lui. Les nouveaux employés, caoineags. La nouvelle clientèle, caoineag. Ses nouveaux amis proches, comme lui, des créatures délaissées qui voulaient seulement faire leur grand retour. Des invités venus ici quelques jours plus tôt, alors que Bast répandait des invitations à ses égaux. Un article dans le Caledonian avait mis le feu au poudre, le reste n'était alors que de l'espionnage de bas niveau pour trouver les autres comme lui et s'en approcher sulfureusement.
La porte claque, arrache au parisien son regard alors perdu dans le vague sinistre de sa psychée. C'est son petit paplard signé à la main qui a trouvé son chemin et revient.
"Keith."
Qu'il saccade d'un arrêt aussitôt, ni politesse ni superflu.
Ses pieds s'écartent de la table en chêne, sa contenance revenue il se redresse sur son siège presque trône autoproclamé. Il est cet autre, ce divin personnifié qui veut rendre à ses semblables leur statut doré. Mais comme un hôte aimable, il s'approche pour lever les yeux sur sa compagnie.
"Keith, Keith, Keith..." alors qu'un sourire s'extirpe de ses crocs gamins "J'ai entendu parler de toi, Keith. Je me permets un tutoiement entre nous. On est presque de la même famille tu sais..." et ses yeux qui s'éloignent sur l'assemblée joyeuse égarée dans la bâtisse sordide "Comme tout le monde ici, finalement."
Petit con dans son délire, il crachote un rire en haussant les épaules, le regard de retour sur l'individu charmant qu'il jauge de bas en haut. Mèches folles sur les yeux, des doigts qui passent entre pour retrouver un semblant de visage découvert.
"Ah, la honte me reprend soudain. Bastian Lacroix, la propriétaire, et la signature au bas de ton invitation."
L'autre qu'il agrippe par l'épaule pour trainer sa carcasse vers la table désertée, y prenant place en remplissant le second verre d'un vin rouge que le français juge tout juste correct. Une tristesse les breuvages d'ici...
"Une petite rumeur aux alentours m'a dit que toi, et ta famille, ça va de soi, vous aviez quelque chose qui m'intéresse énormément. Et qui intéresse tout le Silver au moins autant que moi. Mais je m'engage immédiatement à te rassurer. Je ne mets jamais mes hôtes hors de leur aise et je garde bien loin de moi l'idée de traîner quiconque en laisse aussi vulgairement. Non." et comme ennuyé par ses propres explications déjà, il s'appuie sur la table, mâchoire dans la paume en fixant, vide, son verre un instant "Je voulais seulement ton avis le plus sincère sur un point." qu'il ajoute en relevant des iris froids sur le McBain "Tu n'en as pas assez que les caoineags soient ainsi bafoués?"
La vérité dégueulée, l'unique, la seule, la sienne. Les autres comme eux devraient avoir le pouvoir, le sang, le règne. Les autres ne valent rien. Extrêmisme grimpant contre le palais de Bastian et de ses idéaux funestes (comme la peste).
D'abord les rassembler. Ensuite les enrager.
@Keith McBain
D'abord les incidents au bordel, puis les messes basses avec des amis, et maintenant le rachat d'un pub au bord de l'effondrement. L'ancien propriétaire n'avait pas été contre, lui qui injectait toute la misère qu'il gagnait dans les murs branlants de la bâtisse.
Alors il grandit là, dans un tableau déplorable. Lacroix le roi des catins, Lacroix le dieu vivant. Martyre réssuscité honteusement sans horreurs, sans stygmates, le Christ aux cent apôtre dont il ne connaît ni les noms ni les visages, seulement le génome qu'il sacralise de par sa rareté. Les bâtards de banshees comme lui erraient sous terre plus qu'en surface, peu de familles se revendiquaient ouvertement caoineag à Edimbourg et il était devenu bien précieux de trouver en son voisin quelques habitudes de monstre spectral.
Bast n'avait pas compris ses origines avant un début de racisme. Il avait d'abord subit l'exclusion réservée à ses enfants croisés porte et fenêtre, les supposés mélanges comme lui qui n'étaient pas de purs petits produits de la douce France. Il déglutit en revoyant ces visages carnassiers, leurs mains sur lui pour le rouer de coup, le petit dernier de la famille. Les rulles couvertes des maisons closes de Paris, les jaloux, les insoumis, ceux qui ne voyaient en lui que le monarque de bas étage criant haut et fort son amour des révolutionnaires en se délectant de son opulence natale. Des jaloux, c'est tout. Des enfoirés jaloux du nouveau Jésus.
Un carburant sans égal où dansent, heureuse, les flammes d'une nouvelle passion vengeresse, de cette vendetta née d'une injustice qu'il avait lui même décrétée comme telle. Caoineag de son état, fier de ses origines même s'il ne les dévoilait pas. Tout allait bientôt changer, devenir tellement meilleur qu'à son arrivée.
C'était pour ça, le pub.
Crasse ancrée devenue un sanctuaire pour lui. Les nouveaux employés, caoineags. La nouvelle clientèle, caoineag. Ses nouveaux amis proches, comme lui, des créatures délaissées qui voulaient seulement faire leur grand retour. Des invités venus ici quelques jours plus tôt, alors que Bast répandait des invitations à ses égaux. Un article dans le Caledonian avait mis le feu au poudre, le reste n'était alors que de l'espionnage de bas niveau pour trouver les autres comme lui et s'en approcher sulfureusement.
La porte claque, arrache au parisien son regard alors perdu dans le vague sinistre de sa psychée. C'est son petit paplard signé à la main qui a trouvé son chemin et revient.
"Keith."
Qu'il saccade d'un arrêt aussitôt, ni politesse ni superflu.
Ses pieds s'écartent de la table en chêne, sa contenance revenue il se redresse sur son siège presque trône autoproclamé. Il est cet autre, ce divin personnifié qui veut rendre à ses semblables leur statut doré. Mais comme un hôte aimable, il s'approche pour lever les yeux sur sa compagnie.
"Keith, Keith, Keith..." alors qu'un sourire s'extirpe de ses crocs gamins "J'ai entendu parler de toi, Keith. Je me permets un tutoiement entre nous. On est presque de la même famille tu sais..." et ses yeux qui s'éloignent sur l'assemblée joyeuse égarée dans la bâtisse sordide "Comme tout le monde ici, finalement."
Petit con dans son délire, il crachote un rire en haussant les épaules, le regard de retour sur l'individu charmant qu'il jauge de bas en haut. Mèches folles sur les yeux, des doigts qui passent entre pour retrouver un semblant de visage découvert.
"Ah, la honte me reprend soudain. Bastian Lacroix, la propriétaire, et la signature au bas de ton invitation."
L'autre qu'il agrippe par l'épaule pour trainer sa carcasse vers la table désertée, y prenant place en remplissant le second verre d'un vin rouge que le français juge tout juste correct. Une tristesse les breuvages d'ici...
"Une petite rumeur aux alentours m'a dit que toi, et ta famille, ça va de soi, vous aviez quelque chose qui m'intéresse énormément. Et qui intéresse tout le Silver au moins autant que moi. Mais je m'engage immédiatement à te rassurer. Je ne mets jamais mes hôtes hors de leur aise et je garde bien loin de moi l'idée de traîner quiconque en laisse aussi vulgairement. Non." et comme ennuyé par ses propres explications déjà, il s'appuie sur la table, mâchoire dans la paume en fixant, vide, son verre un instant "Je voulais seulement ton avis le plus sincère sur un point." qu'il ajoute en relevant des iris froids sur le McBain "Tu n'en as pas assez que les caoineags soient ainsi bafoués?"
La vérité dégueulée, l'unique, la seule, la sienne. Les autres comme eux devraient avoir le pouvoir, le sang, le règne. Les autres ne valent rien. Extrêmisme grimpant contre le palais de Bastian et de ses idéaux funestes (comme la peste).
D'abord les rassembler. Ensuite les enrager.
@Keith McBain
- Why are you screaming? I haven't even cut you yet.
- Bastian LacroixMessages : 132
Points : 78
Avatar : Ezra Miller.
Crédit : Boogey | Matt Bailey.
Multicompte : Nope.
Pseudo : Boogey.
Taux d'abomination : Age : 25 ans.
Métier : Rentier.
Pouvoirs : Intangibilité. Mutilation forcée. Déprime d'autrui.
Inconvénients : Asthme. Incapacité de chanter. Impossibilité de se suicider. Photophobie.
_____________
These vultures from the past, coming
In all the hells and worlds, the time has come
Delivered from their eyes
Embrace, suffer, destroy
The Gift Of Guilt
Les murmures ne sont rien pour Keith, que des balbutiements souffreteux que les bouches pâles déversent avec besoin. Un tout, un rien, un absolu qui ne trouve que quelques preneurs curieux. Ils préfèrent les paroles soufflées des morts, qui lui glissent à l’oreille, les prophéties morbides du destin. Pourtant, en ce moment, il arrive à en oublier les promesses des crépuscules et les révélations de l’aube, le cœur prisonnier de la douce créature à sa maisonnée. Il veille et protège celle qui n’a été que victime, baisant son visage de milles façons et lui offrant l’impossible tendresse de la créature maudite qu’il peut-être.
Pourtant, il s’est éloigné de sa douce promise, incendiaire banshee venu égayer de flamme sa vie monotone, rendre une lueur ténébreuse à son univers souffreteux et asthmatique. Que fait-il donc là ? Poussés par ses oncles, encouragés par les siens, il se retrouve ici, sans certitude. Caoineag, il l’est. Et sa famille ne saurait tout à fait se dissimuler, elle ne l’a jamais su. Les McBain sont les monstres héritiers des fantômes, hurlant dans leurs vies les promesses de mort et laissant dégouliner les malédictions de leurs lèvres. Qui ignore à Edimbourg ce qu’ils sont ? Les incroyants probablements et les étrangers, mais ils portent sur eux leurs appartenances.
Et le voilà donc. Ici.
On l’interpelle. L’œillade du caoineag perce l’auteur de l’interpellation. De lui, il ne sait rien, il n’a pas écouté. C’est l’étranger à son esprit, alors que le profil particulier se détourne. Il écoute, avant de prendre la parole. Qui est-ce ? Il ne le sait, il ne comprend pas ce qu’il vient faire ici et dans son costume sombre, il se tient, dévisageant.
La jeunesse impétueuse ne fait point énormément réagir l’homme qui a vécu. Non qu’il se prétende plus vieux et donc plus sage. Au contraire, il ne croit pas que la vieillesse permet la sagesse, l’expérience tout au plus et encore…lui, il dévisage le jeune homme, laisse le spectacle se composer, intrigué et curieux, mais aussi méfiant. Il ne parle pas, il écoute, remarque, détaille…
Dans la demeure crasseuse s’agit des carcasses qu’il connait,il se laisse emporter, emmener, toujours sans un mot, il lui semble entendre des murmures mortuaires qui le détournent de ses préoccupations. Depuis sa possession, les morts sont plus promptes aux narrations, il ignore pourquoi. Prenant place à la table, il dévisage le jouvanceau aux cheveux décoiffés, un style désordonné…
« Bafoués ? » Répète-t-il de sa voix rauque qui découle de ses lèvres comme une roche dévalant la montagne. « N’est bafoués que ceux qui ne savent pas s’imposer.. » Le savait-il lui ? Ils étaient les maîtres de la Mort, et de tous les commerces de fin d’existence, ils sont maîtres. Mais que veux dire ce jeune homme ? Il l’ignore. Qu’a-t-il pensé voir dans ce monde qui mérite tels propos. Peut-être que Keith manque de vision sur la réalité, peut-être qu’il ignore des choses. « Ou s’immiscer dans le monde…que cherches-tu ? » Il ne saisit point ses intentions, et puisqu’il se tient en face d’un même héritage, il accepte de parler comme lui…
Pourtant, il s’est éloigné de sa douce promise, incendiaire banshee venu égayer de flamme sa vie monotone, rendre une lueur ténébreuse à son univers souffreteux et asthmatique. Que fait-il donc là ? Poussés par ses oncles, encouragés par les siens, il se retrouve ici, sans certitude. Caoineag, il l’est. Et sa famille ne saurait tout à fait se dissimuler, elle ne l’a jamais su. Les McBain sont les monstres héritiers des fantômes, hurlant dans leurs vies les promesses de mort et laissant dégouliner les malédictions de leurs lèvres. Qui ignore à Edimbourg ce qu’ils sont ? Les incroyants probablements et les étrangers, mais ils portent sur eux leurs appartenances.
Et le voilà donc. Ici.
On l’interpelle. L’œillade du caoineag perce l’auteur de l’interpellation. De lui, il ne sait rien, il n’a pas écouté. C’est l’étranger à son esprit, alors que le profil particulier se détourne. Il écoute, avant de prendre la parole. Qui est-ce ? Il ne le sait, il ne comprend pas ce qu’il vient faire ici et dans son costume sombre, il se tient, dévisageant.
La jeunesse impétueuse ne fait point énormément réagir l’homme qui a vécu. Non qu’il se prétende plus vieux et donc plus sage. Au contraire, il ne croit pas que la vieillesse permet la sagesse, l’expérience tout au plus et encore…lui, il dévisage le jeune homme, laisse le spectacle se composer, intrigué et curieux, mais aussi méfiant. Il ne parle pas, il écoute, remarque, détaille…
Dans la demeure crasseuse s’agit des carcasses qu’il connait,il se laisse emporter, emmener, toujours sans un mot, il lui semble entendre des murmures mortuaires qui le détournent de ses préoccupations. Depuis sa possession, les morts sont plus promptes aux narrations, il ignore pourquoi. Prenant place à la table, il dévisage le jouvanceau aux cheveux décoiffés, un style désordonné…
« Bafoués ? » Répète-t-il de sa voix rauque qui découle de ses lèvres comme une roche dévalant la montagne. « N’est bafoués que ceux qui ne savent pas s’imposer.. » Le savait-il lui ? Ils étaient les maîtres de la Mort, et de tous les commerces de fin d’existence, ils sont maîtres. Mais que veux dire ce jeune homme ? Il l’ignore. Qu’a-t-il pensé voir dans ce monde qui mérite tels propos. Peut-être que Keith manque de vision sur la réalité, peut-être qu’il ignore des choses. « Ou s’immiscer dans le monde…que cherches-tu ? » Il ne saisit point ses intentions, et puisqu’il se tient en face d’un même héritage, il accepte de parler comme lui…
- How terrible it is to love something that death can touch
- Keith McBainMessages : 187
Points : 161
Avatar : Crispin Glover
Crédit : @Carmina
Multicompte : Alec Craft - Délèphaïne O'Hayre
Pseudo : Carmilla
Taux d'abomination : Age : 36 ans
Métier : Propriétaire d'une maison funéraire et embaumeur
Pouvoirs : Capacité de maudire (5), contact avec les morts (3)
Inconvénients : Impossibilité de se suicider, photophobie, tendance au spleen, asthme
** Possédé d'une nuit -
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