Dehors les bêtes [Ft Neacal]
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Le coup est parti trop fort et le marteau m'échappe des mains. Avec un juron, j'le récupère, l'repose sur l'atelier et regarde la pièce qu'j'ai foutu en l'air. Soupire. Plus qu'à r'commencer. J'veux la foutre au feu pour la refaire fondre mais ma main tremble, à cause de la colère. Ch'uis dev'nu bon à rien, ça sert à rien que j'macharne. Avec un r'gard vers l'patropn qui travaille de l'autre côté, j'repose mon tablier et laisse pièce et marteau sur l'atelier.
"Désolé, j'arrive pas..."
La colère est sourde, grimpante. J'ai envie d'cogner contre un mur, sur quelqu'un. Ouais, entendre des os s'briser sous mon poing m'ferait pas d'mal. Une pensée amère pour l'Cormac qui m'trouvait des allures d'bête sauvage dans ses moments là. "T'as l'air d'un type qui va sauter à la gorge, Cris". Au moins j'ai pas littéralement sauté à la gorge de quelqu'un moi.
Quoique... Est-ce que j'étais pas moins dangereux à m'castagner avec tout c'qui bougeait pour m'défouler ? Elle est où la frontière entre la folie meurtrière d'mon frère et la mienne ? Il est où l'monstre ? Pauvre imbécile.
J'madosse contre un mur, m'passe la main sur l'visage pour essayer d'me calmer. Allez Cris, arrête les frais. Casse toi, rentre chez toi, t'as plus rien à faire ici, t'es infoutu d'travailler. Laisse donc la place à quelqu'un d'compétent. Sans m'en rendre compte j'suis r'tourné dans ma pièce et commence à faire mes bagages.
"Désolé, j'arrive pas..."
La colère est sourde, grimpante. J'ai envie d'cogner contre un mur, sur quelqu'un. Ouais, entendre des os s'briser sous mon poing m'ferait pas d'mal. Une pensée amère pour l'Cormac qui m'trouvait des allures d'bête sauvage dans ses moments là. "T'as l'air d'un type qui va sauter à la gorge, Cris". Au moins j'ai pas littéralement sauté à la gorge de quelqu'un moi.
Quoique... Est-ce que j'étais pas moins dangereux à m'castagner avec tout c'qui bougeait pour m'défouler ? Elle est où la frontière entre la folie meurtrière d'mon frère et la mienne ? Il est où l'monstre ? Pauvre imbécile.
J'madosse contre un mur, m'passe la main sur l'visage pour essayer d'me calmer. Allez Cris, arrête les frais. Casse toi, rentre chez toi, t'as plus rien à faire ici, t'es infoutu d'travailler. Laisse donc la place à quelqu'un d'compétent. Sans m'en rendre compte j'suis r'tourné dans ma pièce et commence à faire mes bagages.
- Faileas
- Crìsdean GòrdanachMessages : 57
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Multicompte : Sheena Matheson/Colin Smith/Moncha Maradhearg / Lucy Warlls
Pseudo : Sasha von Eden
Taux d'abomination : Age : 29
Métier : Apprenti Forgeron
Pouvoirs : ne craint pas le feu, agilité naturelle, ossature incassable
Inconvénients : éméthophobie (peur de vomir), agoraphobie, n’aime pas le son de la cornemuse
NEACAL &
CRISDEAN
CRISDEAN
DEHORS LES BÊTES
Par chance, Rod à appris a Crisdean à le comprendre ... Sinon ils ne pourraient pas du tout communiquer. "Tu vas vraiment abandonner ?! Je te pensais pas être aussi lâche et minable. T'as perdu un oeil ? Et alors ?! Tu peux apprendre a forger sans voir d'un côtés. Il te faut juste essayer. Et arreter de te morfondre." Il essaye de ne pas signer trop vite pour être sur que le plus jeune comprenne bien tout ce qu'il lui dit. Il soupire "Je te le dirais qu'une fois abruti. Alors lis moi bien." Si on lui avait dis qu'un jour qu'il complimenterai cet idiot en face ... en sa présence ... Il aurait préférait perdre sa langue une seconde fois. " T'es doué. Je trouverai pas un apprenti aussi bon, d'aussi tôt. Alors fais moi plaisir et reprend toi abrutit." Bien sur il pourra pas le forcer à rester. Mais ça serait gâcher son talent, et se barrer la queue entre les jambes n'arrangera rien. "Essaye au moins de te rééduquer. Si vraiment t'y arrive pas. Je te laisse partir."
Pando
- Faileas
- Neacal KeerMessages : 24
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Pseudo : MillinerXIII
Taux d'abomination : Age : 26 ans
Métier : Forgeron
Pouvoirs : fétiche (5pt), Hydrokinésie (3pt), Apnée (1pt)
Inconvénients : Syndactylie aux mains, L'appel de la mer, Désastres nautiques, Gout du sang
Do not stand at my grave and weep. I am not there. I do not sleep. Do not stand at my grave and cry; I am not there. I did not die.
I’m about to make it clear, It’s going down like I told you. I’m the baddest mother up in here. I’ll have you beggin’ for mercy. I’m dangerous, so dangerous.
Une tape derrière la tête m’cueille et j’me r’tourne pour voir l’patron derrière moi, l’air sombre. M’prends l’sac des mains et l’balance sur la paillasse. Et ses mains s’agitent. J’pensais pas que des doigts qui courent dans l’vide pourraient résonner si fort.
"Tu vas vraiment abandonner ?! Je te pensais pas être aussi lâche et minable. T'as perdu un oeil ? Et alors ?! Tu peux apprendre à forger sans voir d'un côtés. Il te faut juste essayer. Et arrêter de te morfondre "
J’ouvre la bouche pour répliquer mais Neacal enchaîne autre série de signe. J’me tais donc et suis ses mains et son visage du regard, attentif. Vu qu’j’ai réussi à comprendre son foutu langage, c’est vrai qu’forger sans voir d’un œil parait dérisoire. Et ses gestes finissent de m’ach’ver.
"Je te le dirais qu'une fois abruti. Alors lis moi bien. T'es doué. Je trouverai pas un apprenti aussi bon, d'aussi tôt. Alors fais moi plaisir et reprend toi abrutit."
Qu’est-ce que j’peux répondre à ça ? Ca doit être l’premier compliment qu’on m’fait. Bah ça peut sembler couillon sauf que quand vous passez votre vie à au mieux vous faire traiter d’brute, entendre un autre son d’cloche ça fait drôle. Après, j’suis p’tête bon parce que j’suis une brute, j’en sais rien. J’hausse les épaules, hésite à m’passer une main sur l’visage –peur de rater un signe du patron.
"Essaye au moins de te rééduquer. Si vraiment t'y arrive pas. Je te laisse partir."
J’réfléchis. C’est vrai, ça m’coute rien, c’est juste… l’impression que tout m’coule des mains d’puis que j’y vois qu’d’un œil.
« Comment tu veux qu’me rééduque ? J’veux dire, tu crois vraiment qu’les toubibs du coin ont l’temps pour un type comme moi ? »
J’soupire et m’dirige vers le lit pour défaire mon maigre bagage. Il a touché un point sensible, aussi. On peut m’reprocher d’être colérique, râleur, sanguin, taciturne, tout c’qu’on veut. Mais j’suis pas lâche et encore moins minable. C’que j’ai j’me suis battu pour l’avoir, j’suis pas né dans la soie et just’ment, si aujourd’hui on m’sort que j’suis doué c’est pas pour mes beaux yeux ni pour m’flatter l’égo.
Passant d’vant Neacal, j’récupère mon tablier et l’réenfile. Allez Cris, r’prends toi, mon vieux.
« J’finis l’couteau et tu m’montres pour une épée, ça t’vas ? »
J’vais pas partir en effusion ni démonstration parce que c’est pas mon style et encore moins l’sien. Doit certain’ment déjà s’remettre d’m’avoir fait un compliment, on s’tirera des révérences plus tard.
"Tu vas vraiment abandonner ?! Je te pensais pas être aussi lâche et minable. T'as perdu un oeil ? Et alors ?! Tu peux apprendre à forger sans voir d'un côtés. Il te faut juste essayer. Et arrêter de te morfondre "
J’ouvre la bouche pour répliquer mais Neacal enchaîne autre série de signe. J’me tais donc et suis ses mains et son visage du regard, attentif. Vu qu’j’ai réussi à comprendre son foutu langage, c’est vrai qu’forger sans voir d’un œil parait dérisoire. Et ses gestes finissent de m’ach’ver.
"Je te le dirais qu'une fois abruti. Alors lis moi bien. T'es doué. Je trouverai pas un apprenti aussi bon, d'aussi tôt. Alors fais moi plaisir et reprend toi abrutit."
Qu’est-ce que j’peux répondre à ça ? Ca doit être l’premier compliment qu’on m’fait. Bah ça peut sembler couillon sauf que quand vous passez votre vie à au mieux vous faire traiter d’brute, entendre un autre son d’cloche ça fait drôle. Après, j’suis p’tête bon parce que j’suis une brute, j’en sais rien. J’hausse les épaules, hésite à m’passer une main sur l’visage –peur de rater un signe du patron.
"Essaye au moins de te rééduquer. Si vraiment t'y arrive pas. Je te laisse partir."
J’réfléchis. C’est vrai, ça m’coute rien, c’est juste… l’impression que tout m’coule des mains d’puis que j’y vois qu’d’un œil.
« Comment tu veux qu’me rééduque ? J’veux dire, tu crois vraiment qu’les toubibs du coin ont l’temps pour un type comme moi ? »
J’soupire et m’dirige vers le lit pour défaire mon maigre bagage. Il a touché un point sensible, aussi. On peut m’reprocher d’être colérique, râleur, sanguin, taciturne, tout c’qu’on veut. Mais j’suis pas lâche et encore moins minable. C’que j’ai j’me suis battu pour l’avoir, j’suis pas né dans la soie et just’ment, si aujourd’hui on m’sort que j’suis doué c’est pas pour mes beaux yeux ni pour m’flatter l’égo.
Passant d’vant Neacal, j’récupère mon tablier et l’réenfile. Allez Cris, r’prends toi, mon vieux.
« J’finis l’couteau et tu m’montres pour une épée, ça t’vas ? »
J’vais pas partir en effusion ni démonstration parce que c’est pas mon style et encore moins l’sien. Doit certain’ment déjà s’remettre d’m’avoir fait un compliment, on s’tirera des révérences plus tard.
- Faileas
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