Belles paroles, courtes promesses (ft. Padean McKenzie)
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Quelques jours après l'arrivée de Moncha chez la Délé...
Moncha ? Moncha ? Eh bien, petite sirène, tu es bien silencieuse en ce moment. Pas envie de parler. Le piège qui s'est refermé, la colère qui étouffe, la honte aussi, et l'autre à côté, qui se pouponne, se re-parfume, les filles ne vont pas tarder à descendre en salle.
"Tu peux m'aider ?"
Elle te tends un peigne avec un sourire innocent. Tu grimaces, mais que répondre ? Elle est dans le même bateau que toi. Alors tu t'assieds derrière elle sur le lit, et la coiffe lentement. Les dents du peigne entre ses cheveux blonds te détendent un peu. Elle n'y est pour rien, Moncha, tu le sais. Tu le sais que la fautive c'est toi, toi et ton fichu caractère. Toi et ton orgueil qui s'est laissé prendre au piège tendu par la Délé, sautant dedans avec la joie d'un stupide poisson. Car au fond, ça ne te dérange pas tant que ça, les corps qui passent entre tes bras, au contraire. Mais de dépendre d'elle, qu'elle t'ai ainsi attrapée, ça tu ne le digères toujours pas.
"je m'occupe de toi après si tu veux."
Tu la remercie, lui tresse les cheveux et y glisse un ruban doré. Puis vous échangez de place, et te voilà sous ses doigts, petite sirène, un peu apaisée par la morsure douce du peigne sur la peau de ton crâne. Tes pensées s'en vont loin, sur la côte irlandaise, flottent au ras de l'eau. L'orgueil a étouffé l'espoir, si vite déjà ? Non. Mais comment recroiser le grand Amour piégée ici à accueillir d'autres corps ?
"Faut descendre Moncha."
Elle te prend la main, tu ne te souviens plus de son nom. Elle t'a adoptée, à ton arrivée, veille sur toi, et quand il y a besoin de travail d'équipe vous vous révélez être un duo détonnant. Tu griffes, tu mords, elle apaise et cajole. En arrivant dans la salle tu lui serres la main un peu plus fort.
Ce soir vous êtes dans la grande salle aux velours, celle où tu t'es faite piéger la première fois. Celle où tu t'es retrouvée prisonnière de la soie et des amours monnayés. Et c'est vrai qu'il y a du beau monde. Les habitués, de nouvelles têtes, et beaucoup de regards se tournent vers vous. Vers toi. Tu sens leur chaleur sur ta bouche peinte, sur tes seins menus qui transparaissent sous le tissu fin.
Yeux de biche, sourire de perle et voix de velours, te voilà qui ondules vers ton premier client. Et pendant que celui-ci te dévore des yeux, ton attention est portée ailleurs. Il est là. L'Amour avec un grand A. Et fige ton cœur de petite sirène.
Moncha ? Moncha ? Eh bien, petite sirène, tu es bien silencieuse en ce moment. Pas envie de parler. Le piège qui s'est refermé, la colère qui étouffe, la honte aussi, et l'autre à côté, qui se pouponne, se re-parfume, les filles ne vont pas tarder à descendre en salle.
"Tu peux m'aider ?"
Elle te tends un peigne avec un sourire innocent. Tu grimaces, mais que répondre ? Elle est dans le même bateau que toi. Alors tu t'assieds derrière elle sur le lit, et la coiffe lentement. Les dents du peigne entre ses cheveux blonds te détendent un peu. Elle n'y est pour rien, Moncha, tu le sais. Tu le sais que la fautive c'est toi, toi et ton fichu caractère. Toi et ton orgueil qui s'est laissé prendre au piège tendu par la Délé, sautant dedans avec la joie d'un stupide poisson. Car au fond, ça ne te dérange pas tant que ça, les corps qui passent entre tes bras, au contraire. Mais de dépendre d'elle, qu'elle t'ai ainsi attrapée, ça tu ne le digères toujours pas.
"je m'occupe de toi après si tu veux."
Tu la remercie, lui tresse les cheveux et y glisse un ruban doré. Puis vous échangez de place, et te voilà sous ses doigts, petite sirène, un peu apaisée par la morsure douce du peigne sur la peau de ton crâne. Tes pensées s'en vont loin, sur la côte irlandaise, flottent au ras de l'eau. L'orgueil a étouffé l'espoir, si vite déjà ? Non. Mais comment recroiser le grand Amour piégée ici à accueillir d'autres corps ?
"Faut descendre Moncha."
Elle te prend la main, tu ne te souviens plus de son nom. Elle t'a adoptée, à ton arrivée, veille sur toi, et quand il y a besoin de travail d'équipe vous vous révélez être un duo détonnant. Tu griffes, tu mords, elle apaise et cajole. En arrivant dans la salle tu lui serres la main un peu plus fort.
Ce soir vous êtes dans la grande salle aux velours, celle où tu t'es faite piéger la première fois. Celle où tu t'es retrouvée prisonnière de la soie et des amours monnayés. Et c'est vrai qu'il y a du beau monde. Les habitués, de nouvelles têtes, et beaucoup de regards se tournent vers vous. Vers toi. Tu sens leur chaleur sur ta bouche peinte, sur tes seins menus qui transparaissent sous le tissu fin.
Yeux de biche, sourire de perle et voix de velours, te voilà qui ondules vers ton premier client. Et pendant que celui-ci te dévore des yeux, ton attention est portée ailleurs. Il est là. L'Amour avec un grand A. Et fige ton cœur de petite sirène.
- Faileas
- Moncha MaradheargMessages : 25
Points : 90
Avatar : Audrey Hepburn
Crédit : Aslaug
Multicompte : Sheena Matheson / Colin Smith / Crìsdean Gòrdanach / Lucy Warlls
Pseudo : Sasha von Eden
Taux d'abomination : Age : 22 ans
Métier : Prostituée
Pouvoirs : Beauté (1 pt) - Charisme (1 pt) - Chant hypnotique (3 pts)
Inconvénients : Fort besoin affectif - Goût du sang - Matérialisme exacerbé
" Et lorsque son sang chaud coulera sur tes pieds, ils se réuniront en une queue de poisson et tu redeviendra sirène." (Andersen, La petite Sirène)
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