1762 - L'été de l'année dernière, Édimbourg, Écosse. Les vagues frappaient contre la rive en un bruit constant et répétitif, comme une douce berceuse chantée par la mer du nord, une caresse légère sur votre front, un tendre baiser rassurant de la nature. Tout indiquait un matin normal sur les quais du port de Leith, si ce n’étaient les corps inertes qui flottaient comme des billots de bois mou abandonnés. Six corps. [...] Lire plus.
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Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

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Cycle 2 Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Kenno'cha MacKenzie Jeu 18 Jan - 19:56

La maison Grawn scintille, il n’y a pas d’autre mot, dans la demeure alourdie par le temps des absences et de l’inoccupation, il n’y a qu’une sensation magnifique de parfait. Dieu seul sait le nombre de serviteur, affairés à droite, à gauche et partout ailleurs ! Mais ils travaillent, tous traînant un air sifflant sur leurs lèvres. Il y a des vieux domestiques de famille MacKenzie, que ce soit le majordome d’une soixantaine d’année, à la cuisinière stricte des cuisines ! Tous arborent un magnifique sourire, sifflotant un air commun que leur maîtresse, aussi, chantonne à l’étage. Un air gaélique, plein d’entrain, une belle chanson qu’elle connait depuis…oh, qu’elle n’a pas plus de cinq ans ! Et dans ce tumulte heureux, on ne croirait pas qu’ils sont à Edimbourg, en 1762, l’année à peine commencée et SURTOUT avec une famine naissante et un tueur lugubre !

Oh Kenno’cha n’a que faire de ce tueur mystérieux, peu importe, qu’il aille aux diables avec sa présence maudite ! Et de toutes façons, ce n’est pas Madame qui s’en soucie, non, Madame pense d’autres choses ! Si elle a été contrarié de recevoir son cousin plutôt, Siomon, lui narrant qu’il ne saurait être là, toute l’aigreur s’est estompée au grès de la promesse des retrouvailles avec ‘Dean et les autres. Au fil des heures qui se sont égrainées, elle n’a plus tenu en place. Passant de la calme, à l’excitée, en quelques sourires, passant dans la maisonnée comme une lumière rousse si vive qu’elle a élevé tous les esprits à la bonne humeur !

Calculons !

Une table bien mise et magnifique, remplie de bonnes boissons et des plats qui leur rappellerait l’enfance ! Fait.
Une maison arrangée comme il le faut et prête à les accueillir ! Fait.
Des petits rien pour tout le monde et surtout pour les enfants de Peadrus ! Fait.
L'enfant parfaitement habillé pour le couché, encore un peu éveillé pour qu'il voit ses oncles et ses cousins avant de partir au sommeil. Fait.
Une broche de clan tenant une écharpe en tartan parfaitement posée sur une robe aux teintes sombres, rappel de son deuil, et ses chevaux fauves lâchés autours de son visage…fait !

Kenno’Cha pousse un beau soupir, se vérifiant minutieusement sous chaque couture, elle a bien changé, et elle le sait, depuis sa jeunesse, mais elle garde des petits riens de l’adolescente fougueuse et de la petite fille exigeante ! Sa taille aurait pu souffrir bien plus de la grossesse, mais elle est bien satisfaite de ses atours ! Un instant, elle se dirait que Léandre pourrait être seul juge de tout cela, avant de pouffer et lever les yeux au ciel.

Voilà bien un personnage qu’elle ne risque pas de revoir, jamais même ! Non qu’elle ne le désire pas mais…il faut être réaliste dans la vie ! Ravie de la touche écossaise et clanique sur sa tenue, si elle devait sortir ainsi, il serait fort probable que son garde de frère ou de cousin doivent trouver à y redire, mais à demeure, autant se ficher éperdument de ce genre de petit rien ! Petit rien, j’entends de lois, Kenno’cha ne se moque en rien des atours de son clan !

« Je paris que ‘Dam va arriver en retard, je ne sais pas, je le sens ! » Soupire-t-elle ravie de l’idée des mauvaises habitudes de son bijoutier de frère ! « Quelle heure est-il ? » Si elle s’adresse à son habilleuse, elle vérifie par elle-même l’heure, tirant l’impatience de ses traits à son maximum. Il est l’heure, elle ne va de toutes façons pas chipoter sur sa tenue, il n’y a que de son sang ce soir et il n’est point question de s’apprêter plus que de raison. D’ailleurs, pas de maquillage sur son visage, Kenno’cha a une sainte horreur de tout cela et aucune patience. De toutes façons, il faut l’avouer, le naturel est ce qui lui convient le mieux !

Se relevant subitement, la dame s’extirpe de sa chambre, passant devant Monsieur Crawley, proche de la quarantaine, fort bel homme et intendant de la maisonnée. Il est aussi secrétaire de la MacKenzie et probablement intendant d’autres choses plus … de chose dont on ne rapporte pas. Kenno’Cha s’arrête et lui sourit, prenant soin de refermer un peu le col de la tenue, en resserrant l’atour autours de son cou. « Voilà. Beaucoup mieux. » Maniaquerie excessive dû à l’idée de recevoir sa famille ? Ou simple petite correction pour cacher la marque de griffes féminines ayant tailladé sa peau jusqu’au sang ? Je vous laisse imaginer volontiers ce que vous désirez !

C’est le cognement à la porte qui fait se raidir kenno’cha, plus jeune, elle aurait dévalé les mar…non, en vérité, c’est encore le cas. La voilà à filer dans la maisonnée, un grand sourire aux lèvres, et dévalant les marches du large escalier, ne voyant dès lors apparaître que la silhouette de l’un des siens, à laquelle elle se jette au coup, en poussant un cri de bonheur et enfouissant son visage contre l’épaule.

Il n’y a pas d’autres bonheur pour Kenno’cha que les siens !
Kenno'cha MacKenzie
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Pouvoirs : Chant Hypnotique (3) - Charisme -(1)
Inconvénients : Appel de la mer - Goût du sang
“ Méfiez-vous de l'espiègle créature à la voix cristalline, elle vous séduit de ses mimiques et de son air charmant, pourtant, les sirènes se sont penchées sur son berceau...pour qu'elle séduise les hommes de son engouement joueur si délicieux, et surtout pour dévorer vos âmes au son de ses chansons..." Ainsi parla Léandre de la jeune femme dans un de ses romans
Jeune veuve presque éplorée, elle porte à bout de bras l'Empire Textile de Grawn Textile, faisant fortune avec le lin. Chanceuse à ses affaires, qu'elle tient d'une main excellente, ainsi que lui a appris son époux, le tout reviendra à son fils, seul et unique héritier Grawn.
Amoureuse de chant et manipulatrice des notes, un air coule toujours sur ses lèvres pour vous plaire et vous emporter dans la sarabande de son existence pleine de vie!
Elle est douce comme terrible, mais merveilleuse de légèreté, cachant un esprit plus aiguisé que l'on ne pourrait le soupçonner. Femme qui rêve d'être forte, elle admire Diderot et la philosophie de son siècle, rêvant de France et de courir les salons, elle ne croit en Dieu que pour les apparences et privilégie le matérialisme mais mieux vaut dissimuler ce genre de chose...
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Ùisdean MacKenzie Jeu 18 Jan - 21:48


Repas de famille
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Marchant d’un pas rapide, je jette un bref coup d’œil à l’heure alors que je m’efforce de ne pas arriver en retard. Il est devenu rare d’avoir de telles réunions de famille et je m’en voudrais d’être en retard, de ne pas en profiter autant que je le devrais. Mon uniforme toujours sur le dos, je n’ai pas pris le temps de me changer comme je le fais habituellement après mon service. Il faut bien avouer que depuis un peu plus d’un mois maintenant, l’attitude du commandant a changé. C’est probablement dû à l’arrivée des gardes… Du moins, c’est la seule chose à laquelle je suis parvenu à le relier. Sagement, j’ai décidé de ne pas aborder le sujet avec lui. Ce n’est pas ma place et si j’ai eu accès à cette position suite à certains avantages raciaux, il lui serait tout aussi aisé de se trouver un autre ceasg pour me remplacer… Parions sur Peadrus, dans ce cas. Aussi frustrant est-il pour moi, j’ai besoin de ce travail. Mais le Capitaine est devenu plus dur. Presque intransigeant. Alors que je pensais souffler un peu à mon poste, je me retrouve totalement débordé. La tête dans le boulot, je passe mes journées à courir dans tous les sens. Et si on pourrait penser au château que ce sont les anglais que nous craignons le plus, c’est sans compter les remarques faites au moindre manquement du protocole. Je ne sais pas si le Capitaine essaye de se faire bien voir, de prouver que nous n’avons pas besoin d’eux ou s’il se sent soudainement plus zélé en leur présence mais, une chose est sûre, je n’aimerais pas être à la place de Peadrus. En tant que garde, ses horaires étaient déjà quelque chose, mais depuis l’arrivée des anglais, tout le monde travaille presque le double de ce qu’il était habitué à faire… Il faut bien avouer qu’il faut aussi combler les pertes de cette lugubre soirée où nos rangs ont été décimés. Je n’en ai jamais parlé au Capitaine non plus, ce n’est pas vraiment ma place… Je suis juste content que personne de ma connaissance proche ne fasse partie des morts de cette nuit.

Et comme si mon quotidien n’était pas assez chaotique comme cela… Il a fallu que cet idiot d’Alasdair aille se faire égorger. Depuis, Sòmhairl n’a d’yeux que pour lui. Il passe son temps à son chevet, ne me laissant pas même un mot alors que le soir où les missives du vieux farceur étaient arrivés chez nous, nous étions sensés nous retrouver dans un bar, moment de repos mérité par nous deux. Il m’a juste laissé en plan… Et depuis, c’est à peine si j’existe. Jalousie est un faible mot pour définir la tempête colérique qui monte en moi. Et je me déteste à chaque fois un peu plus d’en vouloir au pauvre bougre pour avoir été se faire égorger dans un bouge… Mais il a cette manière de me rappeler qu’il est entre mon amant et moi, qu’il ne compte pas quitter sa place. C’est un pilier dans la vie de Sòm et je sais que je devrais l’accepter… Mais c’est au-delà de mes forces. Alors je me suis éloigné de mon amant pour ne pas lui imposer ma jalousie alors qu’il a un ami proche dans un mauvais état. Et chaque pas en arrière que je fais pour lui laisser le temps de respirer me bouffe un peu plus, me rappelant qu’Alasdair à réussit son coup pour m’éloigner de lui, pour reprendre cette place de numéro un. La soirée de ce soir tombe à point nommée. Au moins, je ne passerais pas cette soirée seul dans ma chambrée sans savoir si j’ai envie ou pas de sentir cette silhouette connue se glisser dans mes draps. Au diable ce MacLeód qui m’amène à ne plus savoir comment me sentir à proximité de lui ! Ce soir n’est pas un soir à broyer du noir, mais un soir de festivité.

Arrivé devant la porte de l’impressionnante demeure, je frappe, me faisant rapidement ouvrir par un domestique. Je le vois dans le regard du jeune homme, mon uniforme fait son petit effet. Avec la garde anglaise et les humeurs du Capitaine, on ne peut pas vraiment dire que nous ayons bonne presse pour le moment. Les exécutions sont plus nombreuses, sans même parler des arrestations. Ce n’est clairement pas pour plaire à tout le monde, surtout quand on a été habitué avant à un peu plus de souplesse. Un sourire illumine cependant mon visage lorsque je vois le petit bout de femme dévaler les marches. Elle a toujours été ainsi, Kenno’Cha, à ignorer les ‘qu’en dira-t-on’ pour préférer foncer, vivant sa vie comme elle l’entends. Ma précieuse petite sœur. C’est à bras ouvert que je l’accueille, tournant sur moi-même pour accompagner son mouvement, la faisant légèrement voleter autour de moi. Depuis combien de temps ne nous sommes pas vu ? Cela me semble faire une éternité. Un léger rire sur les lèvres, je la relâche, la laissant prendre un peu de recul par rapport à moi. Du bout des doigts, je joue avec l’une de ses boucles rousses. « Quel plaisir de te revoir, ‘Cha. Désolé pour ma tenue, je n’ai pas eu le temps de me changer après mon service. » Mon sourire s’affaisse un peu alors que sa robe noire me rappelle son récent veuvage. « Toutes mes condoléances. J’aurais aimé pouvoir trouver le temps de t’écrire ou de me déplacer pour les funérailles mais les choses ont été un peu difficile en ville ces derniers temps. » Mon regard tombe sur sa broche, représentant le blason de la famille Luceo non Uro et mes sourcils se froncent, lui faisant les gros yeux alors que mon regard se jette sur l’arrière de la cour. « Tu ne devrais pas sortir avec cette broche sur toi. La ville grouille d’anglais et la tolérance est plus basse que jamais. » Ma main glisse sur son épaule alors que je la redirige vers l’intérieur de la demeure.
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Kenno'cha MacKenzie Jeu 18 Jan - 22:37

Kenno’cha admire son frère dans sa tenue, peut-être un peu plus moqueuse que réellement épatée, quoi que…elle le trouve magnifique dans sa tenue, et le regarde, avec l’envie de le voir se tourner sur lui-même. Garde du château, n’est-ce pas magnifique ? Elle est fière de lui, comme de Peadrus ! Et elle se contente d’un sourire, plissant les lèvres dans une moue approbatrice. « ça m’évitera d’aller te porter un panier repas au château, comme prétexte, pour voir à quoi tu ressembles dans ta tenue ! » Lâche-t-elle malicieuse, pensant que cela est possible et ignorant totalement que ce n’est pas la joie au boulot de son frère, mais ça, encore, ça lui passe bien au dessus de la tête !

La suite de ses paroles lui arrache une mimique à la fois surprise et intriguée, avant de réaliser qu’il parle de la mort de Grawn et la bouche entrouverte, elle ne sait pas trop que dire, avant de simplement. « Oh…non, il ne voulait personne et puis…je ne suis pas très enterrement, j’ai fais ça…rapidement. Les veillées, tout ça, c’est trop…morbide pour moi ! » Lâche-t-elle sans même une once de chagrin avant d’estampiller un sourire triste sur ses traits. « Désolé, tu connais mon dégoût pour la peine, et puis…j’ai Fionnlagh…bref… » Jouant sur l’hésitation des mots, une certaine pudeur, Kenno’cha pense duper son frère assez pour qu’il ne s’étonne pas de son manque de peine.

Si elle a aimé son défunt mari, par force de l’habitude et du temps, elle ne peut pas lui offrir un chagrin incommensurable. Il est mort. Voilà tout. Que dire de plus ? Surtout en sachant la vérité ! Mais même si elle a encouragé sa fin, elle reste assez humaine pour en avoir quelques tristesses. Lui ou une liberté, elle a préféré le second choix ! Avec de l’argent. Certes, un divorce pourquoi pas ? Une séparation ? Mais il ne faut pas non plus tout perdre !

Elle regarde les gros yeux et pouffe, se laissant entraîner vers l’intérieur, en riant doucement. « Ah les anglais…ils ne sont pas drôle ! »Elle attrape la main de son frère à son épaule et l’entraîne à l’intérieur. « Viens, j’ai quelqu’un à te présenter ! » Si elle a l’air mystérieuse, ce n’est pas pour grand-chose, elle l’entraîne, passant son silence l’idée que si elle veut au moins porter une broche de famille à la maison, elle le ferait et merde à ces foutus anglais ! Non mais ! Elle tient sa jupe d’une main pour presser un pas de course vif et a l’impression d’être de retour à un passé merveilleux. Il manque les autres, mais ils ne tarderaient point à arriver !

Passant la salle à manger, s’excusant de justesse avec une jeune servante adroite, elle emmène l’aîné à un petit salon où un jeune garçon, très jeune, se tient assis sur le sol, dans de magnifiques habits de nuit, jouant avec un grelot d’argent qu’il agite dans tous les sens. Lâchant la main de ‘Dean, elle s’assoit, sa robe formant une belle envolée qui se pose au sol comme une auréole de tissu autours de son corps. « Mon bébé. » Marmone-t-elle avec douceur, saisissant l’enfant qui n’est pas seul. Monsieur Patapouf est là, et la nourrice aussi. Elle l’attrape et le soulève du sol pour le présenter à son frère et le coller directement dans les bras de Uisdean. « Faites connaissance ! »

Nul doute que ce gamin est signé Mackenzie et rouquin, comme sa mère, son oncle et des beaux yeux clairs. Il a quelque chose de son grand-père, maternel, cet enfant, et un caractère ! Un sacré caractère, il regarde son oncle et avance ses doigts pour toucher sa barbe dans un gazouillis baveux. Kenno’cha admire, souriant, prête à s’envoler pour la prochaine arrivée ! Cet enfant elle l’a désiré après plusieurs pertes, il est un petit bout d’elle, un petit bout qui lui a pompé beaucoup d’énergie certes.

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Jeune veuve presque éplorée, elle porte à bout de bras l'Empire Textile de Grawn Textile, faisant fortune avec le lin. Chanceuse à ses affaires, qu'elle tient d'une main excellente, ainsi que lui a appris son époux, le tout reviendra à son fils, seul et unique héritier Grawn.
Amoureuse de chant et manipulatrice des notes, un air coule toujours sur ses lèvres pour vous plaire et vous emporter dans la sarabande de son existence pleine de vie!
Elle est douce comme terrible, mais merveilleuse de légèreté, cachant un esprit plus aiguisé que l'on ne pourrait le soupçonner. Femme qui rêve d'être forte, elle admire Diderot et la philosophie de son siècle, rêvant de France et de courir les salons, elle ne croit en Dieu que pour les apparences et privilégie le matérialisme mais mieux vaut dissimuler ce genre de chose...
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Àdhamh MacKenzie Dim 18 Fév - 14:17




Les MacKenzie et leurs invités
Repas de famille




« J’ai pas envie d’y aller ! » Bougonne-t-il alors qu’il est affalé sur son bureau, épuisé par sa journée de travail qui fut étonnamment intense. Beaucoup de clients se sont bousculés à sa porte, à la grande surprise du propriétaire et des employés de l’établissement. Àdhamh ne s’en plaint pas, loin de là ! Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas été aussi ravi de tenir un commerce. Non, ce qui le préoccupe est une affaire bien plus personnelle. Un repas de famille chez sa sœur aînée. Le Ceasg aime beaucoup sa sœur Kenno’cha, mais apprécie beaucoup moins les repas de famille. Petit dernier de la famille et encore célibataire, toute l’attention est tournée vers lui. Les autres descendants MacKenzie ont déjà fait leur vie, ils sont tranquilles, plus rien n’est attendu d’eux, contrairement au cadet dont la pression sur ses épaules lui devient insupportable. Àdhamh soupire lourdement, faisant savoir son exaspération à son interlocutrice. « J’irai pas. J’ai qu’à leur dire que je suis malade, qu’un accident est arrivé au magasin, que je me suis fait voler ma canne, peu importe ! Je trouverai bien une excuse, mais s’il y a une chose de certaine, c’est que je n’irai pas à ce repas de famille. Franchement, je vais m’ennuyer là-bas. Tu sais qui il va y avoir ? » Il lève la main vers Katherine et compte les personnes présentes au fil de ses commentaires. « Ma sœur, ensuite, mon frère, puis mon cousin et ses enfants ! Oh, et l’enfant de ma sœur ! On est beaucoup trop, moi j’aime pas ça. Bon, heureusement, je crois que mon autre cousin ne sera pas là. Je l’aime pas trop, il est bizarre et il me fait un peu peur. » Il marmonne ces dernières paroles un peu plus bas, se demandant intérieurement quand est la dernière fois qu’il a vu Siomon. Ça remonte à des années, probablement encore sur les terres du Castel Leòd. L’orfèvre se lève d’un bond et déclare. « Et j’ai un dernier argument ! Enfin deux. Premièrement, je ne vais pas avoir le temps de changer de tenue et deuxièmement… J’ai vraiment pas envie ! Tu veux pas qu’on aille faire quelque chose de plus amusant ? » Demande-t-il sans trop d’espoir, connaissant parfaitement le caractère têtu de la Française, qui finirait probablement par l’amener par la peau du dos chez sa sœur dès que sa patience serait écoulée. Puis, il a menti pour son premier argument. S’il part maintenant, il a largement le temps d’enfiler des vêtements plus convenables et de faire un brin de toilette. Àdhamh pousse un profond soupir et lève les bras en signe de résignation. « Très bien, j’y vais, mais à une seule condition. Tu viens avec moi ! » Lance-t-il en arborant un large sourire.

« Je n’en reviens pas que t'ais accepté… » Sa dernière tentative pour dissuader sa jeune compagne a été un cuisant échec. Par conséquent, les voilà, propres et apprêtés, se tenant à quelques pas de la porte d’entrée de la demeure Grawn où réside Kenno’cha, veuve depuis peu. Le bijoutier frappe trois coups avant que la porte se dérobe sur un domestique qui leur fait signe d’entrer. Àdhamh se faufile à la suite de Katherine, démarrant une conversation avec la première personne suffisamment malchanceuse pour lui prêter une oreille attentive. Le Ceasg s’avance dans la maison à la recherche de ses aînés. De petits gargouillis enfantins parviennent à ses oreilles et un sourire illumine ses traits. Il n’a encore jamais rencontré l’enfant de sa sœur. Àdhamh trottine vers le bambin, impatient de découvrir ce nouveau membre de la famille. « Kenno’cha, tu ne m’avais pas dit que ton bébé avait une si jolie voix ! Ça vient forcément de notre côté de la famille. Comment il s’appelle ? Laisse-moi deviner : tu l’as appelé Àdhamh ? Très bon choix. » Plaisante-t-il. Le bijoutier salue rapidement les MacKenzie présents avant de retourner auprès de son invitée. « Je vous présente Katherine, ma compagne. » Le Ceasg n’hésita pas, mais sortir cette phrase lui fit bizarre. Comme si le dire à voix haute avait une toute autre saveur que simplement l’imaginer. Il reprend d’une voix tout aussi assurée, si ce n’est plus. « Voici Ùisdean et Kenno’cha. »
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Ùisdean MacKenzie Dim 18 Fév - 18:51


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« Ah les anglais…ils ne sont pas drôle ! » Je lève les yeux au ciel, prenant la sage décision de garder mon avis pour moi pour le coup. Même si nous sommes en famille, je préfère ne pas exprimer trop ouvertement mes convictions personnelles. Si le travail est dur et chronophage, il me permet au moins de vivre confortablement et je ne voudrais pas savoir ce qu’il pourrait advenir d’un premier lieutenant n’ayant aucune foi en la couronne ou tout simplement qui éprouve de la haine envers la manière dont les choses se déroulent depuis la fin de la guerre. Je n’aime pas avoir à me cacher mais c’est sans doute ce qu’il y a de mieux à faire pour le moment… Et puis, nous sommes là pour nous retrouver en famille, pas pour parler politique. « Viens, j’ai quelqu’un à te présenter ! » Mon sourire remonte à mes lèvres alors que je me laisse entrainer avec le plus grand des plaisirs, appréciant le changement rapide de conversation. J’allonge le pas, devant le presser pour suivre les enjambées rapides de ma petite sœur. Rapidement, une ambiance s’est à nouveau installée entre nous, comme à l’époque, comme lors de nos années d’innocences, là où tout était tellement plus simple, tellement plus facile, tellement plus agréable. Le monde semblait être un endroit calme, à portée de main. Cette douceur, on ne peut pas dire que je sois mécontent de la retrouver un petit peu. Depuis la mort de père, les choses ont étés tellement différentes au sein de notre foyer… Kenno’Cha mariée, il n’y avait plus vraiment personne pour animer la maisonnée, laissant Àdhamh tout seul sous la garde de mère. La mariée avait sans doute été la meilleure chose à faire pour elle à l’époque mais, après son départ, le Castel Leòd avait semblé bien terne et inanimé.

Nous finissons par déboucher sur un petit salon. Mon visage s’illumine alors que je vois l’enfant s’agiter avec cette maladresse habituelle chez les jeunes de cet âge. C’est la première fois que je vois son fils, que je vois mon neveu. « Mon bébé. » L’enfant échoue dans mes bras et c’est avec la plus grande des attentions que je détaille le visage du jeune Fionnlagh. Les petits doigts se tendent, s’accrochant à ma barbe, m’arrachant un léger rire alors que je tente de reculer mon visage. « En voilà un qui va devenir un valeureux gaillard, n’est-ce pas ? » Des enfants, j’en ai toujours voulu… Mais pas à n’importe quel prix, pas avec n’importe qui. Je me souviens encore de quand Imogen m’a annoncée qu’elle était enceinte, qu’elle portait notre enfant. Je me souviens de la fierté et du bonheur qui avait grandis en moi alors que son ventre s’arrondissait. Je me souviens de ces nuits passées, l’oreille sur la peau tendue à essayer de capter un signe de vie, des rires et de la complicité alors que je parvenais à sentir un coup de l’enfant… Mon sourire se fiche, se teintant d’une nuance de tristesse et de nostalgie alors que je ne peux m’empêcher de songer à quand nous avions perdu l’enfant, de la manière dont ma femme avait manqué y laisser sa vie, de la tristesse mélangée à la peur. Je ne sais pas si Imogen s’en est un jour réellement remise en fait… « Kenno’cha, tu ne m’avais pas dit que ton bébé avait une si jolie voix ! Ça vient forcément de notre côté de la famille. Comment il s’appelle ? Laisse-moi deviner : tu l’as appelé Àdhamh ? Très bon choix. » La voix de mon frère me tire de mes pensées, m’arrachent à ma nostalgie en un léger sursaut. J’ai laissé passer ma chance, je ne serais jamais père et il est temps que je me face une raison à ce sujet… Je me retourne pour faire face à Àdhamh, plaquant à nouveau un sourire de circonstance sur mes lèvres. Du coin de l’œil, je remarque clairement qu’il est en bonne compagnie, ce qui est plutôt une bonne nouvelle, surtout si je me fie à la discussion que nous avions eu l’autre jour concernant le fait que je ne lui ai jamais connu aucune conquête jusqu’à présent. « Je vous présente Katherine, ma compagne. Voici Ùisdean et Kenno’cha. »

Je m’avance, chargeant le jeune enfant sur un seul bras, intrigué par cette fameuse Katherine. « Eh bien, tu ne m’avais pas dit que tu avais une compagne, Àdhamh. Enchanté de te rencontrer, Katherine. Je compte sur toi pour bien prendre soin de lui. Il a tendance à être pas mal tête en l’air. » Je m’approche de mon petit frère, lui laissant le loisir de regarder de plus près le jeune Fionnlagh. Ce dernier ne se prive d’ailleurs pas pour délaisser ma barbe, préférant essayer d’attraper les cheveux de mon cadet à la place. « Ça lui fait quel âge maintenant, ‘Cha ? »

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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Deirdre Fairbairn Dim 18 Fév - 23:51





Repas de famille



"— Bonne soirée à vous, Messire."

Le dernier client venait de quitter la boutique quand je pus enfin me permettre de souffler. La journée avait été particulièrement chargée, la porte ne cessant de tinter pour signaler l'arrivée d'une nouvelle personne. À croire que les habitants d'Edimbourg s'étaient passés le mot pour défiler à la boutique. Quelque part, je n'avais pas à m'en plaindre. Ça faisait du bien de réellement travailler, ça me permettait de ne pas rester focalisée sur cette idée qui me hantait depuis la veille. J'avais vu Katherine et elle n'avait pas manqué de me confier qu'elle accompagnerait probablement Àdhamh à un dîner de famille. Dîner où il y aurait mon père. Avait-elle la moindre idée de la germe qu'elle m'avait planté ? Celle de m'y rendre ? D'enfin me présenter à mon père, réellement. C'était la seule option que j'avais, après tout. Je n'aurais probablement aucune autre occasion de le voir. J'avais nourri l'espoir de le rencontrer avec les gardes qui patrouillaient nuit et jour dans les rues de la capitale écossaise, mais c'était peine perdu, tous les hommes en uniformes avaient des visages qui m'étaient complètement inconnus, la plupart étant britannique.

Il m'avait fallu peser le pour et le contre ; en plus de risquer de prendre un poignard en plein coeur si mon père décide tout bonnement de me mettre à la porte, mais en plus, il y avait bien des chances que je perde mon emploi qui ne tenait qu'à un fil. Je me montrais déjà bien désagréable avec Àdhamh, je doutais qu'il veuille encore de moi dans sa bijouterie si son frère me renie publiquement. Mais finalement, j'avais pris mon courage à deux mains. Je ne pouvais plus continuer à vivre dans le flou total. Cela faisait des années que je voulais apprendre à connaître mon père, je n'allais pas baisser les bras si près du but. Alors que j'y étais presque.

C'est un sourire accroché aux lèvres que je m'étais présenté à la demeure, dissimulant derrière ce calme factice le tumulte d'émotions qui bouillonait en moi. Un mélange de peur, d'appréhension mais aussi d'excitation. Je restais quelques instants face à la porte, tentant de calmer les battements de mon coeur. Je ne percevais plus rien autour de moi, comme si l'univers tout entier m'accordait une seconde de silence pour rassembler toutes mes pensées. Quand je toquais enfin, je fus prise de l'envie de tourner les talons, de repartir et d'oublier toute la folie que cette idée constituait. J'ai failli céder à cette pulsion. Failli.
Une domestique vint m'ouvrir et ne manqua pas de me détailler, un sourcil arqué. Bien évidemment qu'elle me dévisageait, elle devait s'attendre à des personnes distinguées et je n'étais qu'une gamine aux cheveux en bataille et aux vêtements amochés par le temps.

"— Je suis..." Les mots se bloquèrent dans ma gorge. Je n'allais pas pouvoir le faire.
"— Mademoiselle ?
— Je suis venue pour.. Est-ce que vous pourriez me mener à la maîtresse de maison ?"


Elle devait me prendre pour une mendiante ou alors de celles qui voulaient se faire embaucher.

"— Madame est occupée ce soir.
— Je dois voir Messire Ùisdean MacKenzie. C'est urgent.
— Je m'en vais appeler."


Alors qu'elle allait me claquer la porte au nez, me laissant dans le froid de l'hiver, je me faufilais à l'intérieur. Elle me jaugea puis pensant sûrement que je resterais là, fit volte face pour retrouver sa patronne. Quand elle entendit mes pas à sa suite, elle s'arrêta.

"— Madame viendra vous voir.
— Je lui épargne donc le chemin.
— Vous devez rester ici ou je serais contrainte de vous faire sortir, Madame reçoit ce soir et ne peut être importunée."

Ça ne m'empêcha pas de lui emboiter le pas, lui répétant que ce que j'étais venu faire ne pouvait attendre. Si seulement elle savait.
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Kenno'cha MacKenzie Dim 25 Fév - 16:18

La bonne humeur de Kenno’Cha rayonne autours d’elle, à tel point qu’elle se laisserait volontiers gagner par un petit air. La présence de l’aîné suffit à la rendre heureuse, à lui montrer son nouveau monde, à lui faire connaître son fils et tout le reste ! Il ne lui en faut guère plus ! Surtout qu’à l’heure d’aujourd’hui, la demoiselle est libérée, plus d’époux, de l’argent, une fortune, une entreprise et le veuvage ! Son pauvre mari…il aurait été plus mauvais, elle aurait moins pris en peine sa mort. Hélas, avant tout, il lui était nécessaire d’avoir son bonheur plus que tout le reste !

Présenter son bébé à son oncle et parrain…son cœur déborde, elle a envie de sauter et de virevolter ! Kenno’cha reconnait volontiers qu’elle a gardé l’ivresse de la jeunesse, la folie de l’adolescente intenable, mais elle ne peut rien y faire ! Absolument rien ! Alors, elle se tient, elle se retient, après tout, veuve et mère, cela devrait lui avoir mis du plomb dans la tête ! Oui et non !

Admirant le portrait de famille, deux belles générations, son cœur se serre à l’idée que leur Père aurait aimé ce petit garçon, mais elle n’en laisse rien transparaître, chassant si immédiatement cette bouffée pleine de peine, qu’elle n’a point le temps de s’installer !

« Aussi fort que tous ses ancêtres ! Ma petite boulette de ceasg… » La dame rousse va bisouiller la joue du bébé en faisant des bruits de bouche étrange, que les mères peuvent faire à leur enfant. Dingue de son fils ? Oui ! Tout à fait ! Et n’importe qui peut s’en rendre compte en la voyant faire avec le bébé.

Dingue d’ailleurs…La voix du plus jeune des garçons fait se retourner Kenno’cha, qui peut croire ici, qu’elle ne va pas…être elle-même ! Tant pis s’il n’aime pas cela, il y aura droit comme tous les autres ! Le voir venir ici, d’ailleurs, lui réchauffe le cœur. Parfois, elle croit que celui-ci est plus hostile, comme si elle lui avait fait quelque chose de mal, mais elle se fait une histoire ! Alors, avec un grand mouvement, elle saute au coup de ‘Dam en le serrant si fort qu’on pourrait croire qu’elle l’a cru mort. Mais après tant d’année sans le voir, n’est-ce pas presque ça ?

« ‘Dam…tu m’as tellement manqué ! » Marmonne-t-elle avec émotion, le gardant encore un peu avant de se décider à le relâcher. Elle ne veut voir ni ses cicatrices, ni rien, et se contente de le voir lui, son frère. « Il n’y a qu’un seul et unique Adhamh, je ne voulais en aucun cas qu’il te vole la vedette. C’est Fionnlagh. » Gardant sa main au bras de son frère, Kenno’cha ne remarque alors la présence de la jeune femme, qu’à sa présentation !

Ce n’est pas avoir l’esprit ailleurs que de l’avoir ignorer, mais personne ne compte plus que son sang, à son regard et les années sans les voir ont bouffé ses pensées. Elle est anxieuse d’être face à eux, mais le cache bien. Elle n’est plus la jeune fille adolescente, mais la jeune femme épanouie. Ils n’ont sur elle plus beaucoup d’autorité, quoi que…mais non !

« Et bien… » Sourit-elle sans laisser voir sa déception. Non pas envers la jeune femme, mais plutôt envers la sensation d’être mise de côté depuis son mariage. Un jour, leur reprocherait-elle de l’avoir évincé de la famille en la mariant et en prétextant que c’était le mieux pour elle ? Non, parce que c’est faux, mais parfois sous un coup de colère ! Sait-on jamais ! « Ah pour une fois, je ne suis pas la dernière au courant ! » Dit-elle en constatant la surprise de ‘Dean. « Je suis ravie de te rencontrer Katherine ! » Lâche alors la rousse, venant saisir les mains de la demoiselle. « De quelle origine monstrueuse es-tu ? » Balance-t-elle sans même prendre des pincettes, un immense sourire aux lèvres ! Quoi ? N’est-ce pas le plus important ? Bien sûr que si ! Les hommes ne peuvent transmettre la pureté de leur sang et de leur monstruosité, qu’elle soit Selkie ou autre n’est pas un souci ! En espérant qu’elle ne soit pas Olliphéist ! Quelle horreur ! On raconte bien que les MacLeod seraient des dragons puants ! Rien à voir avec la finesse d’un ceasg ! Dieu que c’est raciste ! Kenno’cha plaisante…ou pas !

« Dans tous les cas, je suis bien heureuse de te rencontrer ! Mon frère ne me dit rien ! Aucun de mes frères ne me dit rien ! Ils sont cachotiers ! Mais une chanson et pouf…j’en sais des choses ! »Plaisante-t-elle en leur lançant un petit regard amusé en coin. « D’où viens-tu d’Ecosse ? » Quand elle saurait qu’elle est française, une rousse ferait bien fî de ses origines désastreuses de monstre !

« Un an et … deux mois. ». Mais en répondant, Kenno’cha entends la voix de son domestique monter, surprise, elle fronce les sourcils et sourit. « Vous m’excusez ? Allez vous servir à boire, manger, tout ce que vous souhaitez. Je reviens ! » Se tournant, son sourire tombe, quel est ce bruit ? En maîtresse déjà agacée, elle s’éclipse du salon, retirant sa broche de clan, au cas où ! En dehors de l’intimité des siens, mieux vaut faire attention ! Refermant derrière elle pour s’avancer d’un pas rapide dans un couloir et aller à la rencontre de Monsieur Crawley qui ne crie jamais pourtant. « Que se passe-t-il ! » Lâche-t-elle agacée avant de voir la donzelle à son arrière ! Une rapide explication, relatant les propos de la demoiselle précédent, Kenno’cha soupire. « Ecoutez, j’ignore ce que vous voulez, mais je vais vous le dire rapidement et sans me déranger. Voilà des années que je n’ai pas vu mes frères, des années loin de mon clan et de tout le reste, alors, peu importe ce que vous désirez, ainsi que tout ce qui va avec, ce soir, je m’en fous. Je vous conseille de vous en aller sans tarder, vu votre accoutrement, j’aurais largement le prix qui vous fera partir…et si cela ne suffit pas, Monsieur Crawley vous saisira de force ou je fais appel à un garde qui doit trainer dans la rue et vous finirait au Castle. C’est clair ? »

Kenno’cha est loin de s’imaginer ce que vient faire la demoiselle ici. Une jouvencelle amoureuse de ‘Dean ? Egoïstement, la rousse ne désire que passer une soirée avec les siens, depuis le temps, son manque d’affection est là, même s’il n’est pas de ses inconvénients, il existe tout de même.

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“ Méfiez-vous de l'espiègle créature à la voix cristalline, elle vous séduit de ses mimiques et de son air charmant, pourtant, les sirènes se sont penchées sur son berceau...pour qu'elle séduise les hommes de son engouement joueur si délicieux, et surtout pour dévorer vos âmes au son de ses chansons..." Ainsi parla Léandre de la jeune femme dans un de ses romans
Jeune veuve presque éplorée, elle porte à bout de bras l'Empire Textile de Grawn Textile, faisant fortune avec le lin. Chanceuse à ses affaires, qu'elle tient d'une main excellente, ainsi que lui a appris son époux, le tout reviendra à son fils, seul et unique héritier Grawn.
Amoureuse de chant et manipulatrice des notes, un air coule toujours sur ses lèvres pour vous plaire et vous emporter dans la sarabande de son existence pleine de vie!
Elle est douce comme terrible, mais merveilleuse de légèreté, cachant un esprit plus aiguisé que l'on ne pourrait le soupçonner. Femme qui rêve d'être forte, elle admire Diderot et la philosophie de son siècle, rêvant de France et de courir les salons, elle ne croit en Dieu que pour les apparences et privilégie le matérialisme mais mieux vaut dissimuler ce genre de chose...
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Katherine Garnier Dim 25 Fév - 23:25


Repas de famille
MacKenzie's

Durant toute son enfance, Katherine avait entendu sa mère lui répéter qu'elle était la personne la plus têtue qu'elle ait connue. La rouquine, manquant d'éléments de comparaison, l'avait cru. Mais ça, c'était uniquement parce qu'aucun des deux n'avaent jamais eu à faire à Àdhamh. Cela faisait déjà près de deux heures que la française tentait de le faire changer d'avis sur une de ses décisions. Une décision pourtant facile à prendre pour Kath mais qui s'avérait être un vrai cauchemar pour le jeune homme. Mais malgré tout ses refus, elle n'en démordait pas. « Oh, allons Àd', il s'agit de ta famille ! Ils ont beau se montrer insistants avec toi, ils t'aiment beaucoup. Je ne les connais pas, certes, mais ils ne t'auraient sûrement pas invité si ta présence les importunait. » Assise nonchalamment sur un coin du bureau, la jeune femme, l'air compatissante, frictionnait le bras de son ami. Les informations qu'elle avait récolté sur les MacKenzie jusqu'à lors n'avaient pas été nombreuses. Elle connaissait le prénom des frères et soeurs de son ami, leurs occupations, elle savait aussi depuis peu que le frère d'Àdhamh était le père de Deirdre et qu'ils formaient une des familles les plus connues d’Écosse, tout comme celle de son père. Mais à en juger par l'énorme manoir dans lequel vivait ce dernier, les MacGhobainn avaient une fortune bien plus conséquente que beaucoup de familles de la ville. Ce qui différenciait la famille du jeune homme de celle de son amie, c'est que la sienne semblait bien plus unie. Entre les frères et soeurs, les cousins et les enfants, l'ambiance promettait d'être joyeuse, quand bien même le brun répétait le contraire. Katherine sentait même naître une pointe de jalousie en elle. Cela faisait une éternité qu'elle n'avait pas partagé de moments en famille. Depuis que sa mère était décédée, sa soeur Pauline et elle n'avaient que trop peu de temps pour des moments entre soeurs, les deux étant bien trop occupées par le travail à l'auberge. Désormais à des milliers de kilomètres l'une de l'autre, ces moments rares n'étaient malheureusement plus que de très lointains souvenirs.

Katherine ne pouvait s'empêcher de rire en écoutant son ami se plaindre et chercher des excuses tout à fait ridicules pour ne pas s'y rendre. D'ordinaire, elle aurait pourtant été de son côté s'il lui avait dit qu'il ne voulait pas se rendre quelque part mais il s'agissait ici de sa famille et rien n'était plus important que cette dernière. Ce n'était pas elle qui dirait le contraire. Elle secoua la tête lorsqu'il lui proposa un changement de plan pour la soirée et lui tira le bras pour le forcer à se lever. « Non, non, on ne se défile pas monsieur ! Ce soir tu es chez ta soeur ! » La française fut surprise de l'entendre se rendre aussi facilement mais ce ne fut rien face à la question qui suivit... Et c'est ainsi qu'elle se retrouva au bras de son ami, en direction de chez sa soeur, jouant à nouveau le rôle de la fiancée dont elle avait toujours autant de mal à s'habituer. Même Àdhamh ne parvenait pas à y croire. « Je t'avoue que moi non plus. Mais bon, ainsi les présentations seront faites. Du moins, en ce qui concerne ta famille. La mienne... C'est une autre histoire. Ceci dit, j'aimerai beaucoup que tu rencontres ma soeur Pauline. Vous vous entendrez à merveille ! Bon, elle ne parle pas un mot d'anglais mais je ferai la traduction. » Bien sûr, elle savait que la probabilité que ce jour viendrait était très mince mais avec un peu d'optimisme, tout arriverait à point. L'optimisme, c'est d'ailleurs ce qui retenait Kath de s'enfuir en courant en cet instant même. Bras dessus, bras dessous avec son faux-fiancé, ils avançaient désormais dans l’allée de la grande demeure. Étonnamment silencieuse, la jeune femme se laissa guider dans la maison, suivant Àdhamh à la trace. Un rapide regard à droite, un mince sourire sur sa gauche et Katherine se remit à fixer le sol sans un bruit. Au delà de la timidité face à sa fausse belle- famille, il y avait le stress et la peur de mal faire. Il n'y avait qu'à se remémorer le désastre qui avait eu lieu lors de sa première sortie officielle avec le jeune homme. Ce serait un cauchemar que de faire la même devant sa famille. Il fallait qu'elle se montre exemplaire, digne d'être la promise de leur frère. Quand le plus jeune la présente, Katherine fait une légère révérence avant de saluer avec un sourire sincère la jolie Kenno'cha et Uisdean. C'est  donc lui, le père de Deirdre, pense-t-elle immédiatement, ne réussissant à le voir autrement que comme l'homme ayant abandonné son enfant. Un peu comme si elle regardait son propre père tentant de justifier sa conduite à l'auberge à nouveau. « Enchantée, monsieur. C'est pour moi un plaisir que de m'assurer qu'il ne manque de rien. Si ma compagnie l'apaise, j'en suis ravie. » Le regard de Katherine au brun est plein de tendresse. Tout aussi sincère que les paroles qu'elle vient de prononcer.

Ses yeux se posent alors sur le bébé qu'elle n'a pas encore eu le plaisir d'approcher. Ses yeux ronds qui la dévisagent lui décrochent un large sourire et l'envie de le serrer dans ses bras se fait grandement sentir. « Il est à croquer... » murmure-t-elle à son homme, s'approchant doucement jusqu'à pouvoir caresser sa petite main. Les minuscules doigts du garçon s'accrochant alors autour de son index la font pousser un petit cri aigu que la soeur MacKenzie ne semble pas apprécier. Où serait-ce autre chose ? En tout cas, son regard montre très clairement un mécontentement, quand bien même il est accompagné d'un sourire. « Tout le plaisir est pour moi. » répond alors la française, ramenant ses bras le long du corps avant que ses deux mains ne viennent à nouveau nerveusement se retrouver. Kenno'cha la détaille lentement, lui posant alors la question la plus surprenante que Kath n'ait jamais entendue à propos de monstruosité. « Je vous demande pardon ? » répondit-elle, complètement perdue. Un coup d'oeil aux deux hommes lui suffit à comprendre qu'elle est la seule à ne pas savoir ce que cela signifie. Pendant un instant, elle pensa avoir mal compris, sa compréhension anglaise lui jouant encore parfois des tours mais l'origine du mot étant latine, il ne pouvait y avoir d'erreur. « Je ne suis pas écossaise. Je suis française. Je suis arrivée ici il y a un an à peine pour hum... retrouver mon père. » Ses yeux se posent alors sur Uisdean afin d'y voir une quelconque réaction. « C'est une longue histoire, ennuyeuse de surcroît. Il ne vaut mieux pas que je vous la raconte. » Et Kenno'cha n'insista pas puisqu'elle s'éclipsa quelques secondes plus tard, laissant Katherine seule avec les trois hommes.
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Peadrus MacKenzie Dim 11 Mar - 20:36


Repas de famille.

feat MacKenzie's.



Lorsqu’ils l’ont reçu, l’invitation de Kenno’cha les a enchantés, lui tout autant qu’Ailsa. Kenno’cha, c’est sa petite cousine, c’est une boule d’énergie, un brin de malice et un véritable goût de la vie avec qui il a toujours développé un lien fort, presque fraternel, depuis l’enfance. Avec elle – et avec ses autres cousins, d’ailleurs – il a toujours eu un côté protecteur. Bien plus jeune que lui, elle traînait déjà dans ses pattes à Castle Leod et l’observait avec une admiration sans faille. Il ne compte plus le nombre de fois, dans cette douce époque, où on l’a chambré car la plus jeune répétait à qui voulait l’entendre qu’elle comptait bien se marier avec lui ! Rien qu’à y songer, il revoit son attitude fière, ses cheveux déjà sauvages, à l’époque, et la certitude avec laquelle elle assénait cela. Un fin sourire se dessine systématiquement sur ses lèvres, quand il songe à la petite sœur d’Ùisdean.

Pour Ailsa, c’est encore autre chose. Kenno’cha, c’est une véritable tornade qu’elle n’a vue qu’à de très très rares occasions, il y a bien longtemps. Timide à l’époque, elle avait tout de même été émerveillée par cette jeune fille pleine de volonté et qui aspirait à de grands projets. Depuis, les deux femmes ont entretenu une correspondance éparse qui leur a permis de développer un lien de confidence fort. Ailsa est au courant de certaines choses à l’égard de Kenno’cha, comme sa détresse face à ses précédentes grossesses qui n’ont pas su aboutir… qu’elle n’a jamais raconté à son mari. La plus jeune lui a demandé de ne rien en dire, elle n’en a rien dit. Ailsa, c’est une femme de confiance. Elle lisait les lettres de Kenno’cha avec entrain et joie, et essayait d’y répondre de la même manière, n’hésitant pas à la tenir informée des naissances de ses deux enfants et des différents évènements de sa propre vie. Autant vous dire, du coup, qu’elle est impatiente de retrouver la jeune femme, discuter de vive voix et lui présenter ses enfants tout en rencontrant le petit Fionnlagh.

« Allez, Isla, Fingall, on y va ! »

Si l’aînée est parfaitement apprêtée, ses cheveux châtains clairs coiffés en une longue tresse qui lui tombe sur le côté, vêtue d’une jolie robe bleue cousue par sa mère, c’est le cadet qui fait des siennes.

« Je trouve pas mon cheval ! (ledit cheval étant une petite figurine de bois que lui a sculpté son père il y a plusieurs années et auquel il est très attaché)
- Tu n’en as pas besoin Fin’, viens là !
- Siiii ! »


Un regard d’Ailsa à Peadrus et ce dernier se dévoue. Au bout de trois minutes de recherche il finit par trouver la figurine et empoigne d’une main bien franche son fils.

« Bien, on y va. Fingall, je compte sur toi pour bien te tenir ! On va voir tes oncles et ta tante, cela fait longtemps que la famille McKenzie n’a pas été ainsi réunie ! » Le garçon de dix ans fait la moue, glisse le petit cheval de bois dans la poche de sa veste et rejoint sa sœur.

Le trajet se fait sans encombre, mais à n’en pas douter, ils sont en retard. Par chance, Peadrus connaît la route, lui qui s’est empressé, dès qu’il a appris la venue de Kenno’cha à Edimbourg, de l’accueillir. Aussi, il n’est pas surpris à la vue de l’imposante demeure, mais Ailsa ne peut contenir une exclamation étonnée, tout en serrant contre elle le bouquet de crocus jaunes et blancs qu’elle compte offrir à la maîtresse de maison.

Une fois devant la porte, elle s’assure que son jupon tombe correctement, lisse d’un geste maniaque le gilet de son mari et donne le bouquet à sa fille. « Isla, tu fais attention en le tenant, et tu l’offriras à ta tante. »

Sentant l’excitation des retrouvailles monter en lui, Peadrus frappe à la porte. Il sent que cette journée va être un break bien mérité dans son quotidien éreintant de garde du château. Depuis l’arrivée de la milice anglaise, il n’arrête pas, comme si cette présence leur demandait d’en faire deux fois plus pour montrer qu’Edimbourg se porte très bien sans eux, merci bien. C’est ce que pense la quasi-totalité de la population, mais beaucoup s’abstiennent de le dire, de peur des représailles. Lui le premier, alors il se contente de faire son boulot, même s’il rentre exténué chez lui. Heureusement qu’Ailsa est là. Comme toujours.

Il a frappé, mais personne ne vient. Alors il frappe une seconde fois. De là où ils se trouvent, ils entendent plusieurs voix… et finalement, on vient leur ouvrir. Mais ce n’est pas sa cousine qui se trouve derrière la porte, c’est très certainement un serviteur de la maison.

« Oh, bonjour ! Nous sommes très probablement en retard à cause de ce jeune homme... » fait-il en adressant un regard sévère à son fils qui baisse la tête.
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Ùisdean MacKenzie Dim 11 Mar - 21:30


Repas de famille
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« Je suis ravie de te rencontrer Katherine ! De quelle origine monstrueuse es-tu ? » Évidemment, le tableau familial ne pouvait pas rester aussi calme bien plus longtemps. Ma langue claque sur mon palais alors que je lance un regard d’avertissement à ma sœur. « ‘Cha ! Ce ne sont pas des choses qu’on demande ainsi. » La monstruosité, si pleinement acceptée et embrassée dans notre famille, n’a jamais été une mince affaire pour le reste du pays… Surtout pas en ces temps où il est de bon ton de rationnaliser tout ce qui nous entoure. Je connais ma sœur et je sais parfaitement ce qu’elle cherche à faire ici. Elle ne semble pas se rendre compte de la rareté de voir Àdhamh présenter quelqu’un dont il est proche. Même pour moi qui ait été tout ce temps à ses côtés, je n’ai jamais entendu le moindre mot à propos d’une potentielle femme arrivant à faire battre le cœur de mon petit frère. Ce dernier s’est toujours montré très secret à ce sujet, comme s’il avait peur que nous risquions de tout détruire. Je veux bien que la famille est… Eh bien, nous sommes des MacKenzie. Que dire de plus ? On ne peut pas rester en place trop longtemps, passant inlassablement « Je vous demande pardon ? » « Dans tous les cas, je suis bien heureuse de te rencontrer ! Mon frère ne me dit rien ! Aucun de mes frères ne me dit rien ! Ils sont cachotiers ! Mais une chanson et pouf…j’en sais des choses ! D’où viens-tu d’Ecosse ? » « Je ne suis pas écossaise. Je suis française. Je suis arrivée ici il y a un an à peine pour hum... retrouver mon père. » Décidément, la meilleure des manières de mettre les pieds dans le plats… Cela m’étonne cependant qu’Àdhamh l’ait amenée ici sans lui fait part du petit secret familial… On même de celui du pays. J’espère que cela ne la fera pas fuir. Les créatures qui peuplent l’Écosse n’ont pas toujours de quoi rassurer. Je soutiens le regard de la jeune femme lorsqu’il se pose étrangement sur moi à la mention de la recherche d’un père. Mes sourcils se froncent légèrement d’incompréhension. Serait-elle… ? Non, elle est française, elle ne peut pas être ma fille et elle peut encore moins être au courant. « C'est une longue histoire, ennuyeuse de surcroît. Il ne vaut mieux pas que je vous la raconte. » « Vous m’excusez ? Allez-vous servir à boire, manger, tout ce que vous souhaitez. Je reviens ! » Du coin de l’œil, j’observe ma sœur s’éloignée. « J’espère que tu le retrouveras. » Je souris à la Katherine, essayant de briser ce sentiment étrange que j’ai en sa présence. Rendu mal à l’aise plus par les fantômes de mon passé que par le regard soutenu qu’elle m’a lancé, je m’efface à mon tour, l’enfant toujours dans les bras. « Je vais aller voir si ‘Cha n’a pas besoin d’aide. »

Mes pas s’allongent, j’essaye de les faire les moins pressés possibles alors que mon esprit s’assombrit indéniablement. Je déteste la manière dont ces réunions de famille me mettent à chaque fois devant le fait accomplit de ce que j’ai perdu, de ce que j’ai abandonné. Je commence seulement enfin à accepter la mort d’Imogen… Et il y a encore tant de choses enfermées dans des boites que je dois gérer, émotionnellement parlant. Le fait que, quelque part, j’ai une fille. Du moins, si la maladie ou la guerre ne l’a pas emportée. Ma relation avec un certain avocat et tout ce qu’elle peut impliquer… Tellement de chose que j’en ai le vertige. Toutes ces petites choses auxquelles je me suis interdit de penser en mémoire à cette femme que j’ai aimé comme je ne pensais pouvoir aimer personne d’autre, elles sont toutes là, elles attendent dans l’ombre que, enfin, je tourne la page. Quand je rejoins ma sœur, je m’étonne de reconnaitre le visage qui lui fait face. Cette jeune femme… Le bambin dans les bras, je ne me prive pas pour rejoindre la conversation. « Ecoutez, j’ignore ce que vous voulez, mais je vais vous le dire rapidement et sans me déranger. Voilà des années que je n’ai pas vu mes frères, des années loin de mon clan et de tout le reste, alors, peu importe ce que vous désirez, ainsi que tout ce qui va avec, ce soir, je m’en fous. Je vous conseille de vous en aller sans tarder, vu votre accoutrement, j’aurais largement le prix qui vous fera partir…et si cela ne suffit pas, Monsieur Crawley vous saisira de force ou je fais appel à un garde qui doit trainer dans la rue et vous finirait au Castle. C’est clair ? » « Paix, ma sœur. Nous sommes là et nous n’irons nulle part. La soirée est jeune et il y a encore plein de temps pour rattraper les années de séparation. Cette jeune femme travaille pour Àdhamh. Du moins, c’est ce qu’elle m’a dit la dernière fois que nous nous sommes croisés. Comment vas-tu, gamine ? Un problème à la boutique de mon frère ? » Comment expliquer autrement sa présence ici, après tout ? Du coin de l’œil, je vois un nouveau groupe de personnes rejoindre le hall. Mon sourire s’agrandit alors que je reconnais Peadrus et sa famille. « Aisla, quel plaisir de te voir ! Tu es ravissante, comme toujours. » D’un signe de tête, je salue mon cousin avec lequel j’ai déjà passé une partie de la journée au Castel.

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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Deirdre Fairbairn Dim 11 Mar - 22:47





Repas de famille




« Ecoutez, j’ignore ce que vous voulez, mais je vais vous le dire rapidement et sans me déranger. Voilà des années que je n’ai pas vu mes frères, des années loin de mon clan et de tout le reste, alors, peu importe ce que vous désirez, ainsi que tout ce qui va avec, ce soir, je m’en fous. Je vous conseille de vous en aller sans tarder, vu votre accoutrement, j’aurais largement le prix qui vous fera partir…et si cela ne suffit pas, Monsieur Crawley vous saisira de force ou je fais appel à un garde qui doit traîner dans la rue et vous finirait au Castle. C’est clair ? »

La maîtresse de maison était apparue, sûrement attirée par les éclats de voix alors que le ton montait entre moi et sa servante. Je ne savais pas à ce que je m'attendais venant d'elle alors que si bien apprêtée, elle se plantait face à moi, me proposant le prix que je voulais pour faire volte de face dans la minute. J'en aurais presque ri jaune. ils réglaient tous les problèmes de la même manière dans cette famille. Ils croyaient sûrement que l'argent était la solution miracle à tous leurs problèmes. J'aurais sûrement répondu quelque chose de désobligeant à mon vis à vis si mon paternel n'était pas apparu à ses côtés quelques instants après. En le voyant, je ne pus m'empêcher de me mordre la lèvre, sentant tout mon courage et ma colère me quittait alors qu'une fois encore, je me retrouvais sans voix. De la même manière qu'à notre première rencontre, je ne trouvais pas les mots pour lui expliquer qui j'étais. Je ne sais pas ce que j'imaginais ? Débarquée ici, me planter devant lui et lui "Je suis votre bâtarde" ? Non je comptais improviser. Sauf que je ne savais par où commencer. Et ses mots ne firent rien pour m'aider à rassembler mes esprits. Il ne fit que m'embrouiller.

« Paix, ma sœur. Nous sommes là et nous n’irons nulle part. La soirée est jeune et il y a encore plein de temps pour rattraper les années de séparation. Cette jeune femme travaille pour Àdhamh. Du moins, c’est ce qu’elle m’a dit la dernière fois que nous nous sommes croisés. Comment vas-tu, gamine ? Un problème à la boutique de mon frère ? »

Il me fallu un instant pour comprendre de quoi il me parlait. Bien sûr, la boutique d'Adhamh, la raison la plus logique pour ma présence à cet endroit. Bafouillant misérablement, je sus répondre que :

« Non, oui, aucun problème à la boutique. »

Il se détournait déjà de moi pour faire face à un de leur invité quand en fermant les yeux, respirant un grand coup, je me jetais à l'eau. En ouvrant les yeux, je ne pris même pas la peine de me retourner pour lui faire face. Je fixais obstinément un point derrière la femme qui m'avait rejoint en premier, je ne savais si j'aurais la force de le dire en le regardant. Il était plus facile, plus lâche aussi quelque part, de le dire alors que je lui donnais mon dos, alors que je pouvais cacher la larme qui menaçait de s'échapper de mon oeil et ma lèvre qui était prise d'assaut par mes canines dans l'espoir d'avoir une voix qui ne tremblait pas. Je ne savais pas s'il daignerait ne serait-ce qu'écouter, mais j'étais lancée.

« Vous avez rencontré Sileas Fairbairn, il y a de ça dix-huit ans. Huit ans plus tard, elle venait vous trouver pour vous mendier de l'aide, alors que l'hiver s'était fait plus rude et qu'elle manquait de ressources pour nourrir sa fille. Vous ne lui avez pas accordé un instant de votre temps. A peine plus de quelques mots échangés et moins d'un regard adressé à cette enfant que vous saviez être la votre.»

Puis le silence. Alors que j'avais finalement vidé mon sac, un silence de plomb s'abattit sur la petite assemblée qui se tenait là, dans le hall de ce manoir. Je me sentais soulagée quelque part, alors ignorant la perle salée qui avait roulé sur ma joue, je fixais la maitresse de maison.

« Je ne veux pas de votre argent. Tout ne s'achète pas par les temps qui courent.»
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Kenno'cha MacKenzie Lun 12 Mar - 17:40

« Ah il y a une manière de demander ? Avec pudeur ? » Demande Kenno’cha en mimant un air sage, papillonnant des cils, aussi innocente que la vierge qu’elle n’est plus. « Ou timidement ? » Elle questionne son frère avec cet air si espiègle sur les traits, qu’elle en devient délicieuse, aussi adorable que la petite fille courant dans les couloirs du château et tout aussi forte de caractère !

Pour Kenno’cha demander sa monstruosité n’est pas une impolitesse, au contraire, c’est dans l’ordre naturel des choses ! Comme demander à quelqu’un s’il est marié ou veuf, voir célibataire ! Après tout, il n’y a pas plus de fierté pour la rousse que sa famille et son sang et donc son origine monstrueuse ! S’il fallait s’en cacher désormais, et bien, elle ne l’accepterait pas ! A la surprise de la demoiselle, Kenno’cha sourit, l’air de dire qu’elle saurait bien assez tôt et d’un regard à ‘Dam, la dame laisse entendre que cela aurait dû être une des premières choses à dire ! Voyons ! « Une française ! J’adore la France, il faudra qu’on parle longuement toi et moi ! » S’exclame la jeune femme dans un français presque parfait, à peine teinter d’un petit accent écossait ! Bon, voilà qui est un énorme plus pour la demoiselle, une française ! Elle peut faire donc quelques incartades, que Kenno’cha lui pardonnerait ! Après tout, elle est française !

Hélas, la fin des réjouissances s’annonce en quelques secondes, jetant un voile d’agacement à l’esprit de la seule femme de la fratrie de souche, qui, pourtant, sans le montrer et avec élégance, vient à s’éclipser. Changeant de visage aussi vivement qu’elle s’éloigne d’eux, la voilà face à cette jouvencelle dépenaillée, aussi indélicate que dérangeante. Kenno’cha ignore de qui il s’agit mais ce n’est pas le soir, pas le moment et elle voudrait la paix ! Quoi qu’elle ne soit pas certaine que cela existe chez eux, la paix. Et là voilà donc à faire quelques explications bien claires à la demoiselle, jusqu’à l’arrivée d’Uisdean à qui elle jette d’abord un regard noir, comme un reproche sous-jacent.

« Non, c’est toi qu’elle est venue voir ! » Et la voilà déjà à reprocher à l’aîné, d’une seule phrase, la présence de la demoiselle. Elle la juge jouvencelle en amour et non rien d’autre, qui ne pourrait pas trouver son aîné –et n’importe lequel des hommes Mackenzie de toutes façons- séduisants et plaisants ?

Devant le silence de la demoiselle, il ne suffirait d’un rien à Monsieur Crawley pour l’empoigner et la faire partir, ce qui serait plus que satisfaisant, pourtant, la suite…quelle suite ! Et si Kenno’cha hausse un sourcil, elle ne laisse aucun silence s’installer quant à elle, décidée à la jouer ainsi qu’elle peut l’être, elle laisse échapper un rire délicieux, léger, captivant, à peine soufflée pour autant. « Vous savez ma chère, je vais vous faire une confidence. Il y a plusieurs possibles à la fin de tout ceci. Premièrement, votre mère a peut-être été un peu chatouillée par la présence de mon frère, les hommes…ils ne rangent leurs appendices que peu de fois. » Par choix, elle préfère ignorer le calcul de ses pensées, ni même réfléchir, au possible tromperie de son aîné vis-à-vis de sa femme. Elle risquerait de ne pas lui pardonner, quand bien même, cela n’est pas de ses affaires. « Et au pire des cas, ce ne serait pas la seule provinciale agitée par les passions de quelques nuits. Mais je ne veux ni insulter votre mère, ni mon frère, ni personne d’autre. » Malicieuse toujours, elle continue. « Ainsi les dires n’ont de preuve que le doute, hélas, mais passons aussi. Pas d’argent donc ? L’intérêt de venir réclamer votre lignage ne s’apparente en rien à un besoin monétaire, mais seulement paternel…c’est donc à mon frère de faire son choix. Je conviens que si vous aviez voulu taper dans la richesse, vous auriez choisi Siomon pour ce genre de chose !» Prenant son fils des bras de son aîné, Kenno’cha observa ‘Dean un instant. « Une place se rajoute aisément à ma table, Mademoiselle, car ainsi si je suis votre tante, j’ai tout intérêt à vous connaître. Mais…si vous y venez, nous irons nous changer avant. »

Ce ne sont pas ses histoires et les bâtards existent bien à travers l’histoire, et puis…le problème est «’Dean, pas à elle ! Hors de question cependant qu’elle passe à table dans cet état, une robe plus adéquat pour partager le repas de famille serait parfait.  Changeant de visage subitement, Kenno’cha se permet enfin de pousser un grand cri de surprise en voyant son autre cousin, Deidre lui paierait tout de même de lui avoir fait raté son arrivé, s’élançant, elle va serrer sa belle-cousine, se sentant bien heureuse de la rencontrer, elle, sa confidente. Et puis Peadrus à qui elle colle l’enfant.

Sans les effrayer elle s’abaisse au niveau des gosses et se présente, rayonnante, et les invite à filer vers le salon, où il pourrait trouver de quoi grignoter. Elle accepte les fleurs et les respires avec joie, observant les descendant filer. « Ils sont magnifiques ! Je suis tellement heureuse Aisla ! Venez ! Passons à côté, peut-être que la demoiselle nous rejoindra ! »

Attrapant la main de sa belle cousine, Kenno’cha l’entraîne, filant doucement, Peadrus peut bien rester en soutient, elle, elle préfère encore laisser à son aîné le choix de tout ! D’ailleurs, elle revient au couple jeune, entourés des enfants et la rousse lance. « Ce n’est rien, la potentielle fille bâtarde de ‘Dean… »Oh, on pourrait lui faire des yeux ronds. « Quoi ? On est en famille, on ne se cache rien ! » Un fin sourire glisse sur sa bouche, parce qu’au fond, le culot de la demoiselle ne lui déplait pas ! «J’espère qu’elle sera à notre table. Après tout, c’est une réunion de famille ! »

Cependant, était-ce la vérité que tout cela ? Elle l’ignore, elle le chercherait d’elle-même, plus tard, parce que si la jouvencelle voulait un père, elle se coltinerait aussi une tante ! Le sang est important, qu’il soit officiel ou dissimulé !
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“ Méfiez-vous de l'espiègle créature à la voix cristalline, elle vous séduit de ses mimiques et de son air charmant, pourtant, les sirènes se sont penchées sur son berceau...pour qu'elle séduise les hommes de son engouement joueur si délicieux, et surtout pour dévorer vos âmes au son de ses chansons..." Ainsi parla Léandre de la jeune femme dans un de ses romans
Jeune veuve presque éplorée, elle porte à bout de bras l'Empire Textile de Grawn Textile, faisant fortune avec le lin. Chanceuse à ses affaires, qu'elle tient d'une main excellente, ainsi que lui a appris son époux, le tout reviendra à son fils, seul et unique héritier Grawn.
Amoureuse de chant et manipulatrice des notes, un air coule toujours sur ses lèvres pour vous plaire et vous emporter dans la sarabande de son existence pleine de vie!
Elle est douce comme terrible, mais merveilleuse de légèreté, cachant un esprit plus aiguisé que l'on ne pourrait le soupçonner. Femme qui rêve d'être forte, elle admire Diderot et la philosophie de son siècle, rêvant de France et de courir les salons, elle ne croit en Dieu que pour les apparences et privilégie le matérialisme mais mieux vaut dissimuler ce genre de chose...
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Ùisdean MacKenzie Lun 12 Mar - 21:34


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« Non, oui, aucun problème à la boutique. » Les sourcils du ceasg se froncent d’incompréhension alors qu’elle lui annonce ne pas être là pour ce qui lui semble être la réponse la plus logique à sa présence. Quoi d’autre peut amener cette fille ici, en ces lieux tout particulièrement. Indiscutablement, l’instinct de protection de l’ainé se met en marche. La gamine a beau ne pas avoir l’air bien imposante, il se décide à la garder bien à l’œil. « Non, c’est toi qu’elle est venue voir ! » Son regard retombe sur Kenno’Cha, surprit par l’annonce de cette dernière. Lui ? Il connait à peine la brunette qui lui fait face… Comment pourrait-elle être ici pour le voir lui ? Quelqu’un l’aurait-elle dépêchée ici avec un message de la part du Capitaine demandant encore quelque folie d’organisation à réaliser ? « Vous avez rencontré Sileas Fairbairn, il y a de ça dix-huit ans. Huit ans plus tard, elle venait vous trouver pour vous mendier de l'aide, alors que l'hiver s'était fait plus rude et qu'elle manquait de ressources pour nourrir sa fille. Vous ne lui avez pas accordé un instant de votre temps. A peine plus de quelques mots échangés et moins d'un regard adressé à cette enfant que vous saviez être la vôtre. » Alors que la jeune femme énonce la raison de sa présence, se révélant enfin comme étant cette enfant qu’il pensait perdue à cause du chagrin d’un deuil trop difficile à portée, le lieutenant se fige, palissant un peu. Dire que cette annonce le chamboule serait encore un mot trop faible. L’ours au cœur tendre fixe la brune, en proie à ses démons internes. Il se souvient bien de cette soirée, en effet… Il se souvient de la douleur de la perte, du rappel cuisant de son infidélité qu’il n’a pas été capable d’assumer, refusant d’aider cette femme et cet enfant, tout occupé qu’il était à pleurer Imogen, à essayer de trouver un moyen de passer au-dessus de cette perte. Une perte qui lui a couté l’éducation de sa fille… « Je ne veux pas de votre argent. Tout ne s'achète pas par les temps qui courent. » « Vous savez ma chère, je vais vous faire une confidence. Il y a plusieurs possibles à la fin de tout ceci. Premièrement, votre mère a peut-être été un peu chatouillée par la présence de mon frère, les hommes…ils ne rangent leurs appendices que peu de fois. » L’homme lance un regard de mise en garde à sa petite sœur, connaissant son tempérament et la manière dont elle peut se montrer protectrice avec le reste de la famille. Cette jeune femme est sa fille, il n’en doute pas un seul instant… Et il compte bien rattraper le temps perdu, ne pouvant plus porter le poids de la culpabilité de cet abandon qu’il aime se dire involontaire. Et il ne compte pas laisser sa sœur tout gâcher.

« Et au pire des cas, ce ne serait pas la seule provinciale agitée par les passions de quelques nuits. Mais je ne veux ni insulter votre mère, ni mon frère, ni personne d’autre. Ainsi les dires n’ont de preuve que le doute, hélas, mais passons aussi. Pas d’argent donc ? L’intérêt de venir réclamer votre lignage ne s’apparente en rien à un besoin monétaire, mais seulement paternel…c’est donc à mon frère de faire son choix. Je conviens que si vous aviez voulu taper dans la richesse, vous auriez choisi Siomon pour ce genre de chose ! » Alors que la rousse reprend son fils de ses bras, le militaire ne peut dissimuler sa surprise. Il se serait attendu à voir sa sœur foutre l’impromptue à la porte, lui clamant que son frère ainé n’était pas du genre à courir les lits. Et pour le coup, il lui est reconnaissant de se montrer ouverte à la présence de la jeune femme dans leur cercle familial. Sans doute que devenir mère a changé pas mal de chose dans la manière dont la veuve voit le monde. « Une place se rajoute aisément à ma table, Mademoiselle, car ainsi si je suis votre tante, j’ai tout intérêt à vous connaître. Mais…si vous y venez, nous irons nous changer avant. » Ùisdean reste avec sa fille alors que Kenno’Cha leur dégage un espace de parole rien qu’à eux. Il faudra qu’il pense à la remercier pour cela quand ils auront un moment seuls tous les deux. D’un regard, il s’excuse pour la situation auprès de Peadrus avant de reporter son attention sur sa fille. Longuement, il a pensé à ce qu’il pourrait dire ou faire si jamais sa fille venait à réapparaitre dans sa vie. Des scénarios, il a en imaginé à ne plus savoir quoi en faire. Mais, maintenant qu’il est face au fait accomplis, ce ne sont que des pensées, quelque chose d’impalpable et les mots lui manquent. Encore aujourd’hui, il n’aime pas faire face au décès d’Imogen, préférant se dire qu’il arrive enfin à en guérir plutôt que de réellement prendre le temps d’y penser. Il a peur de replonger dans le chagrin, de continuer à s’accrocher à ce fantôme. Et là, avec la jeune femme dont il a déjà oublié le nom qui lui fait face, ce n’est pas chose possible. Mal à l’aise, il passe une main dans ses cheveux, essayant de trouver quelque part où commencer un début de conversation. On le lui a toujours dit… Malgré son charisme naturel, dû à son héritage monstrueux, il n’a jamais eu le mot tendre. Il est un leader guerrier, pas un diplomate aux mots fins et aiguisés. Qu’il aimerait avoir le verbe de Sómhairl en ce moment… Qu’il aimerait pouvoir avoir un quelconque contrôle sur la situation. « Je crois que des excuses s’imposent… Même si elles ne résoudront rien. » Il passe une main sur son visage, se sentant misérable pour de bon.

Faire face à la brune aujourd’hui lui ramène trop de souvenirs… Et il n’a pas envie de se laisser à nouveau engloutir comme par le passé, pas alors qu’il est en train de vivre quelque chose d’aussi épanouissant avec un certain avocat de sa connaissance, pas alors que sa vie semble enfin redémarrer après la longue apnée du deuil dont il n’a pas réussi à se débarrasser. « Il y a une raison à mes actes, mais je doute qu’elle ait la moindre importance pour toi… Rappelle-moi ton nom déjà ? » Il s’approche de la jeune femme, prenant son visage en coupe entre ses paumes, détaillant son visage. Oui, il y retrouve bien là le regard de Sileas… Et quelques petites choses de lui. L’émotion brille dans son regard alors que, sans doute pour la première fois, la réalité de son statut de père le frappe. Toutes ces années perdues à se morfondre dans la perte d’Imogen… Alors qu’il aurait pu élever sa fille… La chair de sa chair… Cela le laisse tout chose, tout esseulé, tout écorché. Du pouce, il caresse la joue de la jeune femme, ses besoins d’affections remontant avec le trop plein d’émotions générés par cette soudaine annonce. « Je suis profondément désolé de l’attitude que j’ai pu avoir. Je n’ai aucune excuse à te donner pour justifier ce que je t’ai fait à toi, ma fille. Accepterais-tu de rattraper le temps perdu ? »

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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Àdhamh MacKenzie Ven 16 Mar - 16:28




Les MacKenzie et leurs invités
Repas de famille




« ‘Dam…Tu m’as tellement manqué !
- Tu m’as manqué aussi ! Désolé de ne pas être passé plus tôt, avec le travail à la boutique, c’était compliqué.
- Eh bien, tu ne m’avais pas dit que tu avais une compagne, Àdhamh. Enchanté de te rencontrer, Katherine. Je compte sur toi pour bien prendre soin de lui. Il a tendance à être pas mal tête en l’air.
- C’est pas vrai, je ne suis pas tête en l’air.
- Enchantée, monsieur. C'est pour moi un plaisir que de m'assurer qu'il ne manque de rien. Si ma compagnie l'apaise, j'en suis ravie. »

Il esquisse un sourire tendre. La jeune femme ne se doute pas à quel point ce qu’elle dit est vrai. L’avoir à ses côtés lui enlève un réel poids de ses épaules. Ne plus se soucier des interrogations des membres de sa famille ou faire face à la demande présente d’une descendance. Le Ceasg respire de nouveau et c’est uniquement grâce au dévouement de celle qu’il considère comme sa meilleure amie et qu’il ne pourra jamais assez remercier.

« Il est à croquer...
- Oui, regarde-le, ce petit bout de chou sera loin d’être malheureux ici… Ah non, pas mes cheveux !
- Et bien… Ah pour une fois, je ne suis pas la dernière au courant ! Je suis ravie de te rencontrer Katherine !
- Tout le plaisir est pour moi.
- De quelle origine monstrueuse es-tu ?
- ‘Cha ! Ce ne sont pas des choses qu’on demande ainsi.
- ‘Cha ! Tu ne peux pas lui demander ça, ça ne se fait pas !
- Je vous demande pardon ?
- Dans tous les cas, je suis bien heureuse de te rencontrer ! Mon frère ne me dit rien ! Aucun de mes frères ne me dit rien ! Ils sont cachotiers ! Mais une chanson et pouf…j’en sais des choses ! D’où viens-tu d’Écosse ?
- Je ne suis pas écossaise. Je suis française. Je suis arrivée ici il y a un an à peine pour hum... Retrouver mon père.
- Une Française ! J’adore la France, il faudra qu’on parle longuement toi et moi !
- Non, tu vas lui faire peur et elle ne voudra plus me parler après. »

Il grimace légèrement, mal à l’aise de la tournure de la discussion. Il aurait peut-être dû en parler avec Katherine avant de cette histoire de monstruosité… Mais d’un autre côté, comment aurait-il pu prévoir que sa soeur demanderait son héritage de but-en-blanc ?! Heureusement, Kenno’Cha quitte la pièce, bientôt suivie par Ùisdean. Il ne reste plus que la jeune française et lui dans cette grande pièce. Il lui adresse un sourire à mi-chemin entre la gêne et la honte. S’il est loin de renier son appartenance Ceasg, il est conscient que ce n’est pas quelque chose à ébruiter et que celle qui est désormais sa compagne n’est pas familière avec le concept. « Désolé pour ça, j’aurais dû t’en parler avant. Je ne pensais pas qu’on aborderait le sujet ici. Pour faire court, les membres de notre famille descendent de créatures du folklore qui ont vraiment existé ! On est proche de la mer et certains d’entre nous ont des capacités. Comme des sirènes ! Je sais que ça sonne un peu bizarre, mais c’est un fait. Maintenant que tu sais que les MacKenzie sont des Ceasgs, tu fais vraiment partie de la famille ! » Àdhamh marque une rapide pause, laissant le temps à sa compagne de digérer les informations. Ses lippes s’arquent en une moue inquiète. « Ça va ? Tu ne vas pas t’enfuir en courant ? Plaisante-t-il sans vraiment y mettre le ton. » La monstruosité est déjà mal perçue par certains Écossais alors il n’ose même pas imaginer ce que l’étrangère pourrait en penser. L’orfèvre attend impatiemment sa réaction et la craint partiellement, conscient que cela pourrait mettre fin à la confiance qu’elle lui accorde. Certes, il ne lui a jamais révélé quoi que ce soit sur sa nature, mais est-ce réellement quelque chose dont on discute ? Peut-être. Honnêtement, le bijoutier n'en a aucune idée. Ça ne lui a juste pas traversé l'esprit de lui en faire part et maintenant, il doit gérer une possible crise. « Je ne veux pas que ton opinion de moi change à cause de cet héritage. Tout ça, ça ne change rien du tout ! Je suis toujours Àdhamh MacKenzie, le bijoutier qui se permet de donner des cours de bonnes manières alors qu'il est clairement pas le mieux placé pour ça ! Et puis… Et puis attends une seconde… Tu m’as bien dit que ton père était Écossais, non ? Est-ce que ça veut dire que toi aussi, tu descends d’un monstre ? »
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Peadrus MacKenzie Sam 17 Mar - 16:03


Il s’y attendait, mais le constater de visu le fait toujours sourire. Kenno’cha est toujours une tornade d’énergie, encore plus lorsqu’elle s’improvise hôtesse de maison. Même si les personnes présentes sont nombreuses, en différentes pièces, elle fait en sorte d’avoir un regard sur tout et un mot pour tous. C’est son rôle, me direz-vous, mais elle fait ça parfaitement… si on met de côté cette franchise qui la caractérise. Non pas que cela dérange Peadrus, loin de là, c’est un trait de caractère qui l’a toujours amusé concernant sa cousine, mais il sent bien qu’elle manque parfois de tact. Enfin… Kenno’cha ne serait pas Kenno’cha sans cela.

Lorsque la porte leur est ouverte, il pose une main encourageante sur l’épaule de son fils pour l’inviter à avancer. Celui-ci observe tout avec des yeux ronds, intimidé. Isla, sa sœur, s’avance déjà prudemment, et contourne le serviteur pour chercher sa tante, et lui offrir les fleurs qu’elle tient farouchement contre elle. Les adultes, eux, ont compris que quelque chose se tramait, entre Kenno’cha et une jeune fille qu’ils aperçoivent de là où ils se trouvent. Ne sachant guère ce qui se passe, ils n’ont pas grand-chose à en dire, jusqu’à ce que Ùisdean s’avance, tout en saluant Ailsa et les enfants.

« Merci Ùisdean, je vois que tu te portes bien !
- Bonjour, mon oncle !
- Bonjouuur ! »


Peadrus a un sourire bien affiché sur le visage tandis qu’il salue son cousin, son collègue, son supérieur. Peu lui importe, il se dit que la vie est bien faite pour lui avoir ainsi permis de recroiser Ùisdean. D’autant que ses enfants, et particulièrement Fingall, aiment voir leur oncle. Le plus jeune lui voue même une grande admiration, redoublée depuis qu’il sait que l’homme est devenu Premier Lieutenant.

Peadrus n’a aucune idée de qui peut bien être la jeune femme face à qui sa jeune cousine parle avec animation, aussi se contente-t-il de regarder, de loin. Ailsa et les enfants ce sont déjà avancés et, à son attitude, il ressent une certaine tension dans la posture de son cousin, au fur et à mesure que l’échange se poursuit. Intrigué, Peadrus n’ose dire un mot de plus, jusqu’à ce que Kenno’cha semble réaliser sa présence, ainsi que celle d’Ailsa. Et là c’est tout le visage de jeune femme qui s’illumine. Isla lui tend les fleurs avec une certaine fierté et Ailsa lui sourit tout autant. « Kenno’cha, je suis ravie de te voir, tu resplendis ! »

Ce n’est peut-être pas quelque chose à dire à quelqu’un qui porte le deuil… et pourtant, cela semble parfaitement convenir à l’instant. Sans doute est-ce du à la présence des siens, de sa famille, mais la jeune MacKenzie rayonne réellement, ce qui fait plaisir à voir. Ailsa a une tendre affection pour celle-ci et serre gentiment la main de la maîtresse de maison qui déjà l’emporte dans une autre pièce. Les enfants ne se font pas prier pour les suivre, alors que Peadrus reste tout de même intrigué par ce qui semble se jouer derrière. Même si une partie de lui est presque frustré de ne pas avoir pu saluer comme il se doit sa petite Kenno’cha, en vérité ! Il s’est avancé dans la pièce, suivant sa femme du regard jusqu’à ce qu’elle disparaisse de sa vue. Il entend les quelques mots de sa cousine (le manque de tact, comme je vous disais), qui parle d’une « potentielle fille bâtarde de ‘Dean »… et cela lui fait faire les gros yeux, jusqu’à se retourner vers les deux autres concernés. Ùisdean et la jeune fille ont repris une conversation qui paraît des plus sérieuses, en effet, sans se quitter des yeux.

L’aîné des cousins MacKenzie sent bien que ça ne le regarde pas, mais une curiosité toute légitime dans un cas comme celui-ci lui fait trainer le pas et les oreilles. Suffisamment pour entendre les excuses d’Ùisdean, et l’emploi de ces deux mots, surprenant dans la bouche de ce dernier « ma fille ». Ainsi donc… ? Ce serait vrai ? … Maladroitement, Peadrus porte ses yeux sur son cousin, le scrute un instant et constate bien que rien ne ment dans son attitude. Leurs regards se croisent et l’aîné se doute que sa surprise se lit clairement sur son visage. Il ne dit rien, et sait que ce n’est pas une conversation dont il a à être témoin, il s’excuse en baissant la tête, penaud, et s’empresse de rejoindre l’autre pièce, clairement plus animée.

Là, il voit ses deux enfants faire les timides face à Àdhamh et la jolie jeune femme à ses côtés, tandis qu’Ailsa termine une douce étreinte auprès de Kenno’cha, tout en observant avec des yeux brillants le nourrisson que tient cette dernière.

Sans hésiter, il se dirige vers les deux femmes et affiche un grand sourire à Kenno’cha : « Kenno, c’est une joie de te voir ! Et le petit Fionnlagh tout autant. » Avec tendresse, il glisse son index sur les joues rebondies du bébé. « Il a définitivement tes yeux. »

Derrière lui, la voix d’Isla le rappelle aux autres personnes dans la pièce, et il se retourne pour saluer. « Àdhamh, bonjour ! J’ai l’impression que ça fait une éternité qu’on ne s’est pas vus ! » Il s’avance vers le bijoutier, et salue avec élégance la femme qui l’accompagne. « Mademoiselle, enchanté, je suis Peadrus MacKenzie, l'aîne des cousins d'Àdhamh ! » Non loin, son fils Fingall semble ne pas savoir où se mettre, alors il vient à sa rescousse.

« Et celui-ci est mon fils, Fingall. (du bras il l’invite à s’approcher.)
- B-bonjour.
- Et ma fille.
- Enchantée, je suis Isla ! »


Que de présentations… et quelle idée d’être les deniers à arriver, aussi !
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Deirdre Fairbairn Dim 18 Mar - 0:36





Repas de famille



« Et au pire des cas, ce ne serait pas la seule provinciale agitée par les passions de quelques nuits. Mais je ne veux ni insulter votre mère, ni mon frère, ni personne d’autre. Ainsi les dires n’ont de preuve que le doute, hélas, mais passons aussi. Pas d’argent donc ? L’intérêt de venir réclamer votre lignage ne s’apparente en rien à un besoin monétaire, mais seulement paternel…c’est donc à mon frère de faire son choix. Je conviens que si vous aviez voulu taper dans la richesse, vous auriez choisi Siomon pour ce genre de chose ! »

Je n'avais aucun un mal à rester de marbre face aux paroles de la maîtresse de maison. Mon esprit était focalisée sur la réaction de mon géniteur. Toute ma rage, ma colère, m'avaient quitté et je ne pouvais songer qu'à une chose ; la peur du rejet. La peur qu'il nie ouvertement mon existence. D'avoir la preuve, par deux fois, qu'il ne fallait rien attendre de la part de cet homme. En pensant à cette éventualité, je me rendais compte que je ne m'en remettrais sûrement pas.
L'enfant que j'étais jadis a pu oublier, mais après avoir déployé tant d'énergie pour le retrouver, je ne pourrais supporter qu'il nie mon existence, qu'il fuit une nouvelle fois ses responsabilités. Et par dessus tout, je voulais le connaître, je voulais comprendre la raison qui l'avait poussé à nous renvoyer, ma mère et moi, ce soir là. Je me rendais compte que quelque part, je continuais à être cette petite qui voulait absolument avoir un père. Qui voulait découvrir le héro de guerre qu'on lui avait si bien dépeint. Et cette petite n'était pas prête pour une nouvelle déception. S'y ajouter les conséquences s'il venait à me chasser à nouveau de sa vie. Je perdrais probablement mon travail ; après tout Messire Àdhamh n'aurait aucune raison de me garder suite à ce scandale. Ce qui me ferait perdre toute source de revenus et me contraindrait à choisir entre vivre dans les rues nauséabondes d'Edimbourgh ou retourner dans les Highlands et aider ma mère dans son travail, retournant à la case départ.

Alors qu'il revenait sur ses pas pour me faire face et que lentement le hall se vidait, je combattais l'envie de déguerpir sur le champ pour ne pas entendre ce qu'il pouvait bien avoir à me dire. Comme la première fois, j'avais la sensation que mon esprit était déconnecté de la réalité. L'émotion me nouait la gorge. Et c'était comme si le temps était suspendu, comme si l'univers entier était relié a ce moment. Je savais que de mon côté, cet instant définirait toute le reste de mon existence.

« Je crois que des excuses s’imposent… Même si elles ne résoudront rien. »

Les mots mirent quelques instants à résonner dans mon esprit. Des excuses ? Des excuses ! Voulait-il dire qu'il... ? Mon coeur se gonfla de ce fol espoir qu'il veuille de moi.

« Il y a une raison à mes actes, mais je doute qu’elle ait la moindre importance pour toi… Rappelle-moi ton nom déjà ?»

Dans mon esprit, la scène se déroulait au ralentis, mon esprit méprisant chaque geste. Chaque mot. Voulant se souvenir dans les moindres détails de ce qui se déroulait sous mes yeux.

«-Je.. Je suis Deirdre Fairbairn.»

Je sus à la seconde où ses paumes se poserent sur mes joues que je n'arriverais  pas à contenir l'émotion qui me serrait la gorge. Je mentirais en disant m'attendre à cette réaction. J'en avais tant et tant rêvé que cela semblait irréel. Improbable. Ça ne pouvait pas être entrain d'arriver pour de vrai ? Était-il réellement entrain de s'excuser de m'avoir lâchement renié la première fois ?
Alors que son pouce caressait ma joue, ma main se mit spontanément sur la sienne, fermant les yeux, appréciant ce contact. Cette marque d'affection.
Mon esprit continuait de douter... Pourtant ses derniers mots ne firent que confirmer ce que je pensais.

« Je suis profondément désolé de l’attitude que j’ai pu avoir. Je n’ai aucune excuse à te donner pour justifier ce que je t’ai fait à toi, ma fille. Accepterais-tu de rattraper le temps perdu ? »

Ma fille. Cette appellation brisa quelque chose en moi et sans crier gare, mes larmes se mirent à ruisseller le long de mes joues. Je n'arrivais pas à formuler une seule pensée cohérente. Mon coeur allait exploser tant ces mots étaient aussi inattendus que bienvenus. Que cela pouvait faire du bien à entendre.
Ma fille... Je n'avais jamais imaginé qu'un jour, je puisse entendre ça de la bouche de mon père. Pas après les dires si contradictoires de ma mère. Je m'attendais à tellement moins... de considération. J'étais prête à crier, à revendiquer mon appartenance à son lignage, à me disputer... Mais je n'avais pas imaginé ce scénario. Être acceptée si facilement... C'était si inespéré.
Cela n'effaçait pas 18 ans d'absence mais c'était tellement bon à entendre.

Alors que j'arrivais difficilement à reprendre constance, je réussis à formuler une plainte du bout des lèvres.

«-Vous n'aviez pas le droit...»

Qu'est-ce que je pouvais dire de plus à cet instant ? Depuis que j'avais retrouvé sa trace, je m'imaginais ce moment. Mille et une questions me brûlaient les lèvres ; Pourquoi avoir décider de m'abandonner ? Pourquoi vouloir de moi maintenant ? Qu'est-ce qui avait changé ? N'était-il pas trop tard pour se rattraper ? Étais-je prête à lui faire une place dans ma vie ? À rattraper le temps perdu ?
Me détournant de lui, je me forçais au calme, séchant mes larmes du bout de mes manches, tentant de retrouver une respiration réguliere.

«-Vous... Vous le voulez réellement ?»

Je luttais difficilement contre l'envie de fuir, le trop plein d'émotions m'étouffant. J'avais besoin d'air frais. Ou d'aller me baigner. Les deux.
Je n'étais pas prête pour ça.
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Katherine Garnier Dim 18 Mar - 15:56


Repas de famille
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Depuis que Katherine était arrivée à Édimbourg, elle avait cessé d'écouter les commérages. Au départ, c'était simplement parce qu'elle ne les comprenait pas et lorsque la barrière de la langue fut enfin brisée, sa grande curiosité avait étonnamment décidé de la laisser tranquille. Du moins, pour un temps. Malgré tout, les messes basses au travail ou à l'auberge où elle logeait lui parvenaient toujours aux oreilles et les sujets qui revenaient le plus souvent, hormis les histoires de tromperie et l'identité du tueur de la ville, étaient les phénomènes étranges aperçus par certains habitants. On parlait de cannibalisme, d'individus capables de pousser autrui à se suicider ou à lui infliger des souffrances horribles ou encore de déformations physiques qu'on disait liés à de très vieilles histoires écossaises. Eilidh n'avait jamais voulu s'étaler sur ce sujet dès que Katherine lui demandait, lui répétant sans cesse que les gens n'avaient rien de mieux à faire que d'inventer des histoires stupéfiantes pour effrayer leurs semblables. Pour la jeune femme, il ne s'agissait que de balivernes, étant de ceux qui ne croient que ce qu'ils voient et que la Bible sainte a conditionné à penser que les êtres humains façonnés par le Créateur n'ont rien d'extraordinaires si ce n'est leur habilité à penser et à le glorifier. Pourtant, l'esprit vif de la rouquine ne cessait de se poser des questions : s'il ne s'agissait que de mythes, pourquoi la populace en parlait encore aujourd'hui ? Pouvait-elle lier le comportement étrange de son père lors de leur rencontre à ces "on-dit" ? Dans tous les cas, jamais elle n'aurait pensé que le terme "monstruosité" puisse être utilisé de la sorte et surtout qu'on vienne à lui demander son lien avec celui-ci. Ce qui expliquait en grande partie sa réaction et qui la plongeait d'autant plus dans l'incompréhension. Le plus surprenant cependant restait le calme de Kenno'cha, comme si le fait d'aborder un tel sujet était tout aussi normal que de bavarder de la pluie et du beau temps. Sans parler des deux frères qui, par leurs agissements, confirmaient à Katherine qu'il s'agissait là d'un sujet de discussion tout à fait sérieux mais néanmoins secret. La rouquine était en train de réaliser qu'elle vivait depuis presque un an dans une ville dont, à sa grande surprise, elle ne connaissait finalement toujours rien.

Subitement, plus rien n'eut d'importance. Ni l'endroit où elle se trouvait, ni les gens qui l'entouraient. La française se perdit dans ses songes où les paroles et les regards qu'on lui adressaient passèrent inaperçus. Elle repensa à son père et à ce qu'il s'était passé le jour de leur rencontre, comment un simple contact charnel entre lui et son beau-frère avait fait apparaître une marque sur la peau de ce dernier. Il n'avait rien dans sa main mais il l'avait pourtant fait souffrir, agissant ensuite dans le plus grand des calmes en lui donnant des conseils sur comment soigner la blessure qu'il venait pourtant de lui infliger. Et puis... Les propos de son patron qui décrivaient son père comme étant un homme dangereux, propos que celui-ci n'avait jamais réfuté. "Mais ne soit pas naïve non plus, personne n'est un modèle de vertu" lui avait-il dit, la nuit de leur grande discussion au manoir. Cette phrase avait-elle un sens caché ? Tout était désormais à remettre en question. Katherine n'avait alors plus qu'une envie : connaître la vérité à propos de cette histoire de monstruosité pour ainsi découvrir celle sur son père... Quand elle reprit enfin ses esprits quelques instants plus tard, il ne restait plus qu'Àdhamh et elle dans la pièce. Les autres avaient disparus et elle ne savait même pas où. Le brun la regardait, visiblement mal à l'aise malgré son sourire qui se voulait rassurant. « Désolé pour ça, j’aurais dû t’en parler avant. Je ne pensais pas qu’on aborderait le sujet ici. Pour faire court, les membres de notre famille descendent de créatures du folklore qui ont vraiment existé ! On est proche de la mer et certains d’entre nous ont des capacités. Comme des sirènes ! Je sais que ça sonne un peu bizarre, mais c’est un fait. Maintenant que tu sais que les MacKenzie sont des Ceasgs, tu fais vraiment partie de la famille ! » La française dévisagea son fiancé comme s'il avait complètement perdu l'esprit. Tout ce qu'il venait de lui dire n'avait absolument aucun sens. "Créatures", "sirènes", "Ceasg", qu'est-ce que tout cela pouvait bien signifier ? Elle n'avait aucune idée de ce qu'était une sirène et encore moins un ceasg alors imaginer que son meilleur ami et sa famille puissent y être reliés lui semblait inimaginable.

« Ça va ? Tu ne vas pas t’enfuir en courant ? » Très franchement, la jeune femme y songeait. Elle avait entendu beaucoup d'histoires sur des futures mariées ayant tenté de fuir après avoir découvert une vérité traumatisante sur leur future belle-famille et elle comprenait désormais pourquoi, sauf que ces filles en question voulaient échapper à un conjoint violent ou une belle-mère haineuse, pas parce qu'elles avaient appris que leur soit-disant fiancé et les siens étaient en réalité des créatures au nom étrange. « J'aimerai bien mais mes pieds refusent de m'obéir... » répondit-elle sur un ton ironique, un rictus s’échappant alors de ses lèvres. « Je ne veux pas que ton opinion de moi change à cause de cet héritage. Tout ça, ça ne change rien du tout ! Je suis toujours Àdhamh MacKenzie, le bijoutier qui se permet de donner des cours de bonnes manières alors qu'il est clairement pas le mieux placé pour ça ! Et puis… Et puis attends une seconde… Tu m’as bien dit que ton père était Écossais, non ? Est-ce que ça veut dire que toi aussi, tu descends d’un monstre ? » Ça y est. Il venait indirectement de confirmer la question qui taraudait l'esprit de la rouquine. Son père était donc lui aussi ce qu'ils appelaient "un monstre". Elle ne savait pas quel genre de monstre, si toutefois il y en avait, mais il était bel et bien différent. Bien sûr Katherine commença à se demander si ce n'était pas pour ça qu'il avait abandonné sa mère et si cette dernière l'avait toujours su mais avait emporté ce secret dans sa tombe. Peut-être que c'était aussi parce que la demoiselle allait recevoir cet héritage monstrueux que Llewyn MacGhobainn était parti. Àdh venait de le dire : si Kath avait du sang écossais, elle était elle aussi un monstre. Elle, un enfant de Dieu, était un monstre. C'était de la folie, un cauchemar dont elle devait se réveiller au plus vite. « C'est... C'est impossible. » balbutia-t-elle, ses mains tremblantes venant jouer nerveusement avec les pointes de sa chevelure de feu. « J'ai... Je ne sais pas du tout de quoi tu parles. Je ne suis pas un monstre ! Ma mère était tout à fait normale et cet homme, il... certes, il a eu un comportement étrange la première fois que je l'ai vu mais rien ne dit que c'est un ceasg ou je ne sais quoi ! Toute cette histoire est complétement dénuée de s... » Interrompue par l'arrivée de Kenno'cha dans la pièce, Katherine s'éloigna de son ami, allant se poster près du feu crépitant dans la cheminée. C'est alors que d'autres inconnus entrèrent à leur tour, eux aussi faisant partie de la grande famille des MacKenzie. En apercevant la présence d'enfants, Katherine plissa sa robe et remit un peu d'ordre dans ses cheveux, affichant un air confiant et un sourire chaleureux. « Enchantée monsieur, je suis Katherine Garnier. La fiancée d'Àdhamh. » répondit-elle en saluant le patriarche en retour. Elle plia alors les genoux pour se mettre à la même hauteur que les enfants, serrant la main du petit garçon qui peinait à la regarder dans les yeux. « Bonjour Fingall, bonjour Isla. Je m'appelle Katherine, ravie de faire votre connaissance. Vous êtes très joliment vêtus ! » Sa main vint alors caresser les cheveux bruns de la petite fille. « Je suis envieuse de ta  coiffure, j'aimerai avoir la même mais mes cheveux sont rebelles. Ils refusent de m'écouter, je ne peux rien en faire ! » Se redressant finalement pour échanger un rire complice avec leur père, elle attendit que celui-ci s'éloigne avec les enfants pour s'approcher à nouveau d'Àdhamh. « Ces enfants aussi sont des monstres ? Et le bébé ? »
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Ùisdean MacKenzie Dim 18 Mar - 17:03


Repas de famille
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Quand Deirdre se met à pleurer, Ùisdean se sent doucement paniquer. Il fait pourtant ce qu’il faut, là, non ? Alors, pourquoi elle pleure ? Comment on arrête les pleurs de son enfant ? Si le forgeron a été amené à côtoyer pas mal d’enfants, devant même parfois s’occuper de son très jeune frère, aujourd’hui il porte soudainement le poids de la responsabilité d’un père. Un poids qui, il le sent, n’est pas très stable sur ses épaules. Désemparé, il l’est un peu. Il n’a jamais été très habile quand il est question de consoler un chagrin ou de trouver les bons mots. Il n’est pas l’un de ces êtres pleins de sagesse. Non, il est plutôt du genre à forcer son passage à la force de ses mains, peu importe ce que les autres en pensent. Et aujourd’hui, il fait face à une situation qu’il ne peut forcer, qu’il ne veut pas forcer. Rapidement, il cherche du regard Peadrus. Peadrus a toujours été plus modéré et plus sage que lui… Peadrus doit savoir quoi faire. Malheureusement pour le lieutenant, il n’y a plus la moindre trace de son cousin dans le hall. Il se retrouve donc à devoir gérer la crise de larmes de sa fille, seul. Il aurait cru que ça aurait été un truc instinctif regardant sa propre enfant, qu’il aurait directement su quoi faire ou quoi dire… La vérité est bien moins belle. L’homme est totalement perdu. Doit-il la prendre dans ses bras ? Doit-il la réconforter de quelques mots ? Doit-il garder le silence ? « Vous n'aviez pas le droit... » D’une main, il lui lisse les cheveux. Dire qu’il se sent mal est un euphémisme. « Je sais… Je sais... » Souffle-t-il comme seule réponse. Que dire de plus ? Il n’aurait pas dû repousser la gamine et sa mère. Il aurait dû prendre ses responsabilités, peu importe qu’Imogen viennent tout juste de trépasser après de longues semaines d’agonie. Mais il n’en avait pas eu la force. Il avait été lâche et aujourd’hui, il doit faire face à cette erreur. « Vous... Vous le voulez réellement ? » Il lâche enfin le visage de sa fille, allant chercher dans une poche un mouchoir en tissus qu’il lui tend sans un mot, l’invitant à se sécher les joues. « Je ne suis pas le genre d’homme à revenir sur ma parole une fois que je me suis arrêter sur une idée. Tu es ma fille et aujourd’hui je suis prêt à en prendre la responsabilité. Mon seul regret est de ne pas l’avoir fait plus tôt. »

N’y tenant plus, il la tire à lui dans une douce étreinte. Le genre d’étreintes dont seuls les ceasgs semblent avoir le secret. En silence, il fixe le mur derrière Deirdre, son esprit confus par la nouvelle se perdant dans ses pensées. Le plus naturellement du monde, il passe une main paternaliste dans la chevelure brune, comme pour la rassurer physiquement sur le fait que, oui, il est là aujourd’hui et qu’il n’irait plus nulle part. Intérieurement, l’homme est confus. Il ne peut pas renvoyer l’enfant et faire comme si elle ne s’était jamais présenté à lui. Et pourtant, même s’il l’a toujours désiré, il a du mal à se concevoir père. Il n’en a pas la carrure, il n’en a pas la patience. Un doute profond prend possession de l’homme qui serre doucement sa fille contre lui. Et s’il n’était pas à la hauteur ? Et s’il ne faisait que blesser davantage la jeune femme en acceptant qu’elle reste à ses côtés ? Et si la présence de la brune le ramène à chaque fois à la perte d’Imogen ? Sera-t-il capable d’être le père qu’elle attends de lui qu’il soit ? Lorsqu’il la relâche, il a gommé le mieux possible ses troubles de son visage. Sauter à pied joint là-dedans, il compte bien le faire… Mais cela ne retire rien au côté effrayant de la chose. « Nous devrions peut-être rejoindre les autres… Si tu te sens prête à affronter le reste de la famille… »
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Deirdre Fairbairn Lun 19 Mar - 20:32





Repas de famille



« Je ne suis pas le genre d’homme à revenir sur ma parole une fois que je me suis arrêter sur une idée. Tu es ma fille et aujourd’hui je suis prêt à en prendre la responsabilité. Mon seul regret est de ne pas l’avoir fait plus tôt. »

Attirée doucement dans les bras de mon père, je ferme les yeux et me laisse aller. Tout s'était passé si vite, et pourtant, le temps semblait s'allonger alors que je me réfugiais dans son étreinte réconfortante. Mon père. Comme c'était étrange d'y songer ainsi. Jusque là, je m'étais toujours refusé de penser à lui ainsi. Jusque là, il n'avait rien eu d'un père. Il n'avait été à mes yeux qu'un homme lâche qui avait fuit ses responsabilités vis à vis de moi, et vis à vis de ma mère. Ce même homme qui pendant 18 ans avait été absent, pour lequel je nourrissais des sentiments aussi confus que contradictoires et qui venait d'accepter de me voir débouler dans sa vie comme un boulet de canon. J'avais passé tant de temps à imaginer différents scénarios de retrouvailles, mais aucun n'égalait celui qui s'était déroulé sous mes yeux. Rien de ce que mon subconscient avait pu crée n'arrivait à la hauteur de ce qui s'était dit, des mots qu'il avait su trouver, comme s'il savait exactement ce que j'avais toujours rêvé d'entendre. J'étais si heureuse, si excitée à l'idée de finalement connaître mon paternel, que j'en oubliais le lieu où je me trouvais, les personnes qui dans une autre pièce discutaient, attendant sûrement qu'il les rejoigne. Cette famille qui se réunissait après des années de séparation. Me calmant doucement, je mis à sourire bêtement. C'était réellement entrain d'arriver. Ton père veut de toi... Je n'arrive pas à y croire. Ça dépasse tout entendement.
Aucun mot ne pourrait décrire l'état d'euphorie dans laquelle je me trouvais. Je n'avais aucune idée de ce à quoi pourrait ressembler d'avoir une relation avec son père, mais je savais qu'en dépit de tout, mon choix était fait depuis longtemps ; je voulais lui laisser une chance de rattraper tout ce temps perdu.

« Nous devrions peut-être rejoindre les autres… Si tu te sens prête à affronter le reste de la famille… »

Alors qu'il me relâche, je prends le temps de sécher des larmes, respirant un bon coup en pensant à la nouvelle épreuve qui m'attendait. Combien étaient-il là bas ? Katherine avait-elle bien accompagné Àdhamh ? Je n'étais pas sûre que je puisse me passer de son soutien à cet instant. Rejoindre la famille... Sa famille à lui. Ma famille ? Y penser seulement me semblait si étrange. Je n'aurais jamais cru penser un jour aux Mackenzie comme une partie de ma famille. J'étais, je suis, une Fairbairn. Ma famille était dans les Highlands, ce côté maternel qui avait accepté de me voir porter leurs noms. Ceux qui m'avaient toujours accepté, malgré mon statut de bâtarde, qui avaient été là à tout moment dans ma vie. et qui avaient tout fait pour que je sois épanouie, malgré nos maigres moyens. Et voilà qu'à présent, j'allais aussi connaître ce côté paternel qui ne se doutait sûrement même pas de mon existence. Je grimace en fixant ma tenue et me souvenant des paroles de la maîtresse de maison. Je suppose qu'il était légitime qu'elle veuille que je me change.

"Un instant, s'il vous plait."

Je prends une minutes pour remettre en ordre ma tignasse. Heureusement pour moi, je les coiffais toujours pour travailler, je supposais qu'il aurait été mal vu d'arriver avec les cheveux lâchés. Mais en soit, au point où tu en es...
Je prends une dernière longue respiration pour me donner contenance, me construit le visage le plus serein que je puisse avant de regarder à nouveau mon père.

"Je vous suis, Messire."

En le suivant, je chasse tant bien que mal de chasser le stress qui s'empare de moi à l'idée de rencontrer les Mackenzie. Le salon était à mes yeux beaucoup trop plein. Je cherchais directement des yeux ma meilleure amie, espérant trouver dans son regard le moindre soutien. Étais-je vraiment prête ? Je n'avais plus réellement le choix, alors je m’efforçais de sourire.
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Kenno'cha MacKenzie Mar 20 Mar - 9:36

“Le bébé? C’est ma petite boulette de Ceasg!!” Clame Kenno’cha en revenant, suivant les enfants et se laissant gagner par une ivresse tout à fait merveilleuse! La dame rousse aux cheveux indomptable -tout comme le caractère- se laisse glisser dans la pièce, maîtresse de demeure et éclatante d’un charisme poussé qu’elle laisse de tout temps, exploser! “Nous allons être un de plus à table! Mais je n’ai rien prévu pour elle…” Kenno’cha parle seule et fait une moue, réfléchissant un peu à tout cela. Elle aime offrir des choses, donner à sa famille et tout un tas de petites merveilles, mais elle n’a rien pour Deidre! Bien soit, elle lui offrirait une chose bien particulière, et pour le moment…

“Les enfants! Regardez! C’est pour vous!” Posant le bébé dans les bras de Katherine, qui a l’air d’une charmante gagateuse avec les mômes, le pas aérien de Kenno’cha se dirige vers deux larges boîte posées. Elle attrape la première et la confie à la fille de Peadrus, puis la seconde au garçon. “Sachez les enfants, qu’il n’y a que des choses utiles pour votre éducation, c’est très important, des sucreries achetées aujourd’hui…” Commence-t-elle en pouffant avec eux, et faisant un clin d’oeil. “Mais c’est pour après manger hein, sinon vous allez me faire gronder!” Elle s’agenouille au sol en laissant sa robe s’étaler comme une auréole autours de son corps. “Un livre de conte chacun, sur l’Ecosse, ça parle de Ceasg vous allez voir, c’est merveilleux. Et de Mackenzie aussi, c’est important que ça parle de Mackenzie!” Rit-elle avec éclat. “Et je vous laisse découvrir le reste!” Des petits jouets de bois magnifique de leurs âges et d’autres choses que Kenno’cha avait demandé à leur mère et qui leur serait utile ou qui leur ferait plaisir.

Avec tendresse, elle les sert, le visage si doux de tenir dans ses bras ses cousins, tout particulièrement la jeune fille. La Ceasg aurait aimé avoir une fille, le premier de ses enfants en aurait été une, elle le sait mais au lieu de penser à la tristesse de ses pertes, elle se redresse et va bisouiller le visage de son bébé avec adoration. “Il a déjà l’appel de la mer, tu sais!?” Lâche-t-elle à “Dam en riant. “Un vrai petit triton celui-là! Et oui…” Le bébé rit alors qu’elle fait des bruits de bouche, mais elle ne le reprends pas des bras de Kath, non, c’est sa tante il faut qu’il s’habitue à elle.

Kenno’cha est pour ce principe que son fils ne serait pas sauvage, il irait dans les bras de ses oncles, ses tantes et ne se cacherait pas dans ses jupes! Ah grand Dieu non! Se rapprochant d’un pas mutin de Peadrus, elle lui lance un petit regard amusé. “Alors mon mari quand je serais grande, tu t’attendais à ça ce soir?” A Dean et sa fille? Non, sûrement pas! Espiègle la dame fait signe à sons erviteur de servir un verre à chacun de vin ou d’autres, et se prend elle-même un breuvage avant de constater l’arrivée de Uis et de sa fille. Eclatante d’un sourire, la veuve se rapproche.

“Ah vous venez parmi nous! J’ai une idée! Une merveilleuse idée! Nous allons aller entre fille, j’ai quelque chose à t’offrir ma nièce! Et les hommes...et bien. Ils font les hommes, ils restent là et parlent fort! “ Sous cette espièglerie, Kenno’cha veut laisser le temps à Dean de parler aux autres! Et puis au moins, entre femmes, elles seraient plus à l’aise. “Kath laisse le bébé à un des hommes! Viens aussi!” Elle fait signe à Ailsa et garde la main de Deidre non sans lui chuchoter. “Dis-moi, fin limière comme ton père? Charisme pour sûr, tu es très … Mackenzie pour sûr!” Faisait-elle encore une boulette? Oh, il la prendrait pour une originale! Mais elle la suppose bien Ceasg, trop ce petit quelque chose qu'elle connait chez les siens...et si elle était Selkie? Oh non...non. Dean ne peut s'être laisser envoûter que par une Ceasg, ce serait terrible de l'inverse! Il n'y a que des Ceasg chez eux!

“Ah tout ça! ça me donne envie de chanter!” Lance Kenno’cha, qui, emportée commence à fredonner un air, en attendant les demoiselles et la dame, pour monter à l’étage et faire changer Deidre. Non qu’elle ne puisse pas passer à table ainsi, mais Kenno’cha souhaite qu’elle soit aussi bien apprêtée que toutes ici! Et puis, ça lui permettrait de lui offrir quelque chose...puisqu’elle est Mackenzie elle fait partie des enfants et ...elle a droit à quelque chose! C’est étrange d’ailleurs de la considérer comme une enfant de sa part, alors que leur âge est si proche.

C’est l’heur du dé

Succès: L’air fredonné fait son office, tout le monde ne peut plus s’empêcher de sourire et de sentir transporté d’une joie simple, mais heureuse. Les frères et le cousin reconnaîtraient bien là l’influence de la rousse.
Echec: L’air fredonné ne porte rien dans ses notes, c’est un simple fredonnement, Kenno’cha leur fait d’ailleurs un clin d’oeil...allons les garçons, ce n’est pas maintenant qu’elle commencerait avec son chant! Plus tard peut-être!
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Jeune veuve presque éplorée, elle porte à bout de bras l'Empire Textile de Grawn Textile, faisant fortune avec le lin. Chanceuse à ses affaires, qu'elle tient d'une main excellente, ainsi que lui a appris son époux, le tout reviendra à son fils, seul et unique héritier Grawn.
Amoureuse de chant et manipulatrice des notes, un air coule toujours sur ses lèvres pour vous plaire et vous emporter dans la sarabande de son existence pleine de vie!
Elle est douce comme terrible, mais merveilleuse de légèreté, cachant un esprit plus aiguisé que l'on ne pourrait le soupçonner. Femme qui rêve d'être forte, elle admire Diderot et la philosophie de son siècle, rêvant de France et de courir les salons, elle ne croit en Dieu que pour les apparences et privilégie le matérialisme mais mieux vaut dissimuler ce genre de chose...
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Ceann-Uidhe Mar 20 Mar - 9:36

Le membre 'Kenno'cha MacKenzie' a effectué l'action suivante : Le Destin


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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Àdhamh MacKenzie Jeu 29 Mar - 18:48




Les MacKenzie et leurs invités
Repas de famille




Mauvaise question. Sujet sensible. L’Écossais aurait pu le remarquer s’il n’était pas empêtré dans son propre malaise. De toutes les manières possibles et imaginables, il ne pensait pas que l’annonce de sa monstruosité se ferait de cette façon. Sa sœur a vraiment le don pour mettre les pieds dans le plat… Un peu comme lui, en fait. Il faut croire que l’indélicatesse est de famille.

« C'est... C'est impossible.
- Sans vouloir en rajouter une couche, si, c’est possible. Ça fait partie des secrets de ma famille donc je sais assez de quoi je parle, dit-il dans un léger éclat de rire.
- J'ai... Je ne sais pas du tout de quoi tu parles. Je ne suis pas un monstre ! Ma mère était tout à fait normale et cet homme, il... Certes, il a eu un comportement étrange la première fois que je l'ai vu mais rien ne dit que c'est un ceasg ou je ne sais quoi ! Toute cette histoire est complètement dénuée de s... »

Interrompus par l’arrivée de Kenno’Cha et de Peadrus, Àdhamh n’a pas le temps de rassurer la jeune Française. Il n’apprécie pas de devoir remettre cette discussion à plus tard, mais les nouveaux arrivants ne lui laisse guère le choix.

« Àdhamh, bonjour ! J’ai l’impression que ça fait une éternité qu’on ne s’est pas vus !
- En effet, ça fait longtemps que tu n’es pas passé à la boutique ! N’hésite pas revenir faire un tour quand tu auras un peu de temps, je travaille sur de nouvelles pièces qui pourraient t’intéresser. Ou intéresser Isla !
- Mademoiselle, enchanté, je suis Peadrus MacKenzie, l'aîné des cousins d'Àdhamh !
- Enchantée monsieur, je suis Katherine Garnier. La fiancée d'Àdhamh. »

Quelques politesses sont échangées, banalités auxquelles l’orfèvre ne prête aucune attention. Répondant par automatisme ou ne répondant pas du tout, il est interpellé par Katherine une fois son cousin et sa petite famille suffisamment éloignés pour qu’on ne puisse pas les entendre.

« Ces enfants aussi sont des monstres ? Et le bébé ?
- Oui. Et oui. Si les parents sont des monstres, les enfants le sont obligatoirement. Du coup, si ton père en est un, tu l’es forcément aussi. C’est peut-être pas un Ceasg, à vrai dire, je suis pratiquement sûr que tu ne l’es pas, mais tu devrais un jour lui poser la question. Tu trouveras sûrement une explication à des trucs “bizarres” qui t’arrivent.
- Il a déjà l’appel de la mer, tu sais !? Un vrai petit triton celui-là! Et oui…
- Vraiment ? C’est bien mon neveu, ça ! Il tient du meilleur de ses oncles ! Répondit-il sur le même ton enjoué que sa sœur. »

Katherine lui passe le petit Fionnlagh alors qu’elle et les autres demoiselles sont emportées par Kenno’Cha. Un léger sourire se glisse sur les lippes du bijoutier, attendri par les gazouillements du poupon. Àdhamh aimerait bien avoir des enfants aussi, même s’il a bien peur que la route jusque-là soit difficile. Le Ceasg aime Katherine, la considère comme sa meilleure amie, et même plus, mais concevoir un enfant ? Rien que d’imaginer la jeune Française dans le même lit que lui l’envahit d’une sensation de malaise et de gêne. Pas qu’elle ne soit pas jolie, ce n’est pas ce qu’il dit ! Enfin, techniquement, Àdhamh n’a qu’une vague idée de l’apparence physique de son amie, et puis, de toute façon, ça n’a rien à voir là-dedans !
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Peadrus MacKenzie Sam 31 Mar - 18:09


La fiancée d’Àdhamh.

« La fian… ?
- Bonjour Katherine, ravie de vous rencontrer, je suis Ailsa, la femme de Peadrus. »


Avec un léger mouvement de coude à son mari, Ailsa s’est rapprochée d’Àdhamh et son amie, et coupe Peadrus dans ses questions indiscrètes. Elle est surprise, oui, mais n’en dit rien. Elle est au contraire très heureuse pour Àdhamh, qui a toujours été un jeune homme très discret et s’étendant peu sur sa vie privée. Peadrus hoche la tête et retient une légère moue, se remémorant que oui, décidément, il ne passe pas suffisamment à la boutique du bijoutier, ne serait-ce que pour éviter de passer à côté de telles informations !

« Compte sur moi Àdhamh, je viendrais admirer ça dès que possible ! » Chez Peadrus, le matérialisme exacerbé qu’il a hérité de son sang Ceasg fait de lui une véritable « pie voleuse », incapable de passer son chemin face à de beaux objets. D’autant plus s’il sait que grâce à eux il pourra faire plaisir aux membres de sa famille. Une très mauvaise manie, car entre les paris et ce genre d’achats compulsifs, sa paie n’est pas extensible ! Mais bon, s’il peut aider grâce à certains de ses achats à faire tourner le commerce d’Àdhamh, est-ce une mauvaise chose ?!

Ailsa secoue la tête mais ne dit rien, amusée de voir sa jeune Isla toute fière du compliment qui lui est fait. Il faut dire que c’est une jeune fille qui fait toujours attention à son apparence et prend grand soin de sa chevelure. Même si sa mère l’aide parfois, c’est bien elle qui a pris l’habitude d’ainsi tresser ses cheveux lors d’occasions importantes. « Oh, merci beaucoup ! Mais vous avez aussi de beaux cheveux, je suis sûre que je pourrais vous aider à les tresser ! »

Chacun gravite ça et là dans la pièce, jusqu’à ce que l’attention revienne à qui de droit, à savoir Kenno’cha, qui en bonne maîtresse de maison semble avoir tout prévu. Avec un grand sourire, elle s’avance vers Isla et Fingall, tout en leur présentant deux grosses boites. Isla est intriguée, et Fingall observe avec deux yeux ravis. « Oh, Kenno… il fallait pas. » Souffle Ailsa, même si elle savait que son amie avait bien prévu quelque chose pour ses enfants puisqu’elle lui avait demandé ce qui leur ferait plaisir, elle ne s’attendait pas à tant !

Peadrus, lui, sait parfaitement qu’il ne sert à rien de faire la leçon à sa jeune cousine, elle est du genre à n’en faire qu’à sa tête. Et puis, si c’est une manière de rattraper un peu le temps perdu et de renforcer le lien avec ses neveux, pourquoi l’en empêcher ? La preuve, ainsi assise à même le sol, auréolée de sa robe, elle a des allures de princesse de contes. Il voit bien l’admiration naître dans les yeux de sa fille, qui boit les paroles de sa tante. Il faut dire qu’entre les ouvrages pour l’aînée et les figurines de bois pour le plus jeune, elle a vu juste !

Déjà, Isla récupère l’ouvrage avec douceur entre ses mains, comme s’il s’agissait d’un objet sacré, et remercie chaleureusement sa tante avec un large sourire. « Merci ma tante. » Mais Fingall, lui, est déjà dans sa bulle à s’amuser avec les jouets en bois. Le connaissant, il va rapidement s’inventer une bataille farouche dont un cavalier sera le grand héros…

« Fin, qu’est-ce qu’on dit ? » Questionne Peadrus en s’approchant de son fils.

« Oh, pardon. Merci beaucoup. »

C’est déjà ça. Peadrus et sa femme ne savent pas bien comment les choses ont été abordées avec la fiancée d’Àdhamh, mais ils comprennent assez vite que la question de la monstruosité a déjà été évoquée, vu que Kenno'cha évoque l’appel de la mer. C’est un sujet guère évident à expliquer à des étrangers et Ailsa la première vous le dirait. Lorsqu’elle a découvert l’héritage Ceasg de son mari, elle qui vient d’une famille parfaitement humaine, elle a pris peur. Il a fallu du temps pour qu’elle l’apprivoise, qu’elle comprenne qu’on pouvait mener une vie – presque – normale et simplement… s’adapter. Ses enfants restent ses enfants, même s’ils ont déjà tout deux l’appel de la mer et le besoin affectif de leur père, et que Fingall est né avec des pieds palmés. Dans un coin de son esprit, Ailsa se dit qu’elle pourrait peut être discuter avec la jeune fiancée d’Àdhamh, à l’occasion, pour lui permettre de mieux appréhender tout ça, puisqu'elle aussi est déjà passée par là.

Kenno’cha, elle, ne semble pas forcément réaliser la surprise sur le visage de Katherine et s’avance vers Peadrus avec cette énergie qui est la sienne. « Oh, tu sais, te connaissant je m’attends toujours à un moment grandiose ! Mais je dois admettre que la barre est déjà placée bien haute. Et que tu gâtes bien trop mes enfants… mais ça, ça n’a rien d’une surprise, hein ! Reste à voir si le repas sera du même genre ! » Il lui adresse un sourire amusé, qui s’estompe quelque peu en voyant Ùisdean et la jeune fille… sa nièce, donc, entrer dans la pièce.

Par chance, l’hôtesse de maison est toute aussi forte pour entrer dans le lard que pour apaiser les tensions, et en quelques mots elle fait comprendre à tout le monde que oui, cette nouvelle MacKenzie est bienvenue, et qu’elle va l’intégrer bien vite à la famille. Rapidement, Ailsa se retrouve embarquée dans une expédition dans une autre pièce tandis que Peadrus, Ùisdean et Àdhamh se retrouvent entre eux. Exception faite du petit Fionnlagh désormais dans les mains du bijoutier, d’Isla qui lit dans un coin et de Fingall qui joue en faisant des bruits d’explosion.

Peadrus laisse son regard glisser sur les deux frères qui lui font face avant de lâcher : « Hé bien, vous deux, vous êtes de sacrés cachottiers, tout de même ! Une fiancée ? Et une fille ? Et dire que la journée n’est pas terminée... »
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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Katherine Garnier Lun 16 Avr - 20:41


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Un monstre. Katherine ne parvenait pas à s'y faire. C'était absolument fou et pourtant cela ne semblait pas déranger personne dans cette maison. Elle était partagée entre l'envie de s'enfuir et le déni. Après tout, peut-être qu'il était en train de lui faire une farce pour savoir si elle était bien prête à l'épouser et à supporter sa famille. Mais Kenno'cha n'avait pas l'air de plaisanter, pas avec tant de spontanéité. Avant que Katherine ne puisse réagir, celle-ci se retrouva avec le bébé dans les bras. Sans vraiment s'en rendre compte, elle le serra tout contre elle, collant sa joue à son petit front comme si l'enfant était une ancre, un réconfort. Rien que de penser qu'un petit être innocent tel que lui puisse être un monstre lui retournait l'estomac. Il n'avait rien d'un monstre. Aucune des personnes présentes dans cette pièce n'en montrait les caractéristiques, d'ailleurs. Elle même ne se sentait pas monstre, il lui était d'ailleurs impossible de se remémorer la fois où elle avait eu un comportement étrange. Si c'était le cas, sans nul doute que sa mère ou sa soeur lui aurait dit. Et puis, cela arrivait à tout le monde de faire des choses inexplicables, après tout ! Les lèvres de la jeune femme se collèrent tendrement sur le front du bébé, sa main caressant doucement son dos. Doucement, elle commença à le bercer en tournant sur elle-même, se retrouvant alors face à sa meilleure amie qui venait tout juste d'entrer dans la pièce.

« Deirdre ! » s'exclama Kath, soulagée de la voir ici. Elle fit un pas en avant mais fut vite interrompue par Kenno'cha qui souhaitait toutes les femmes dans une seule et même pièce. Pourquoi ? La française n'en avait aucune idée. À regret, elle donna le petit à Àdhamh et courut rejoindre son amie : « Qu'est-ce que tu es venue faire ici ? » Attrapant son poignet, la française l'emporta avec elle dans un coin de la pièce où les emmenaient la soeur MacKenzie. Avec tout ce brouhaha, cette agitation et les songes de Katherine occupant son esprit, elle n'avait rien suivi de l'histoire. Si Deirdre était là, c'était pour une seule et unique raison. « Il t'a reconnue ? » Question tout à fait idiote, il était clair que son père l'avait reconnue sinon elle ne serait pas ici, considérée comme un membre de la famille. « Qu'est-ce qu'il s'est passée ? Raconte-moi ! » C'était mentir que de dire que la rouquine n'était pas jalouse de son amie. Déjà plus d'un mois qu'elle avait parlé à son père, qu'elle s'était confiée à lui en espérant une réponse positive de sa part et rien ne s'était passé. Absolument rien. La jeune femme avait été tellement froissée par cet échange qu'elle n'osait même plus aller le retrouver. S'il était réellement un monstre, comme le disait Àdhamh, peut-être qu'il finirait par la manger. « Je t'envie, si tu savais... »
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Pouvoirs : Elle est nyctalope, capable de distinguer ton corps dans la pénombre. Si la pièce s'assombrit, sa vue s'adapte sans problème... enfin, jusqu'à ce qu'elle soit plongée dans le noir complet.
Inconvénients : Emétophobe, elle ne supporte pas de voir quelqu'un vomir ou même de l'entendre. De telle sorte qu'elle finit par vider son estomac à son tour. Elle a également le sang-froid, ce qui est un avantage lors des jours de fortes chaleurs mais qui peut s'avérer très problématique à l'arrivée de l'hiver puisqu'elle supporte très mal les basses températures.
« let it shine. »


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Cycle 2 Re: Repas de famille [les merveilleux MacKenzie! et leurs invités particuliers]

Message par Ùisdean MacKenzie Mar 17 Avr - 11:44


Repas de famille
MacKenzie's

« Deirdre ! » « Ah vous venez parmi nous ! J’ai une idée ! Une merveilleuse idée ! Nous allons aller entre fille, j’ai quelque chose à t’offrir ma nièce ! Et les hommes...et bien. Ils font les hommes, ils restent là et parlent fort ! » Ùisdean observe sa sœur sans comprendre, les sourcils légèrement froncés. Qu’a-t-elle donc en tête ici ? Alors qu’il donnait le bras à sa fille jusque-là, il laisse sa sœur lui ravir sa main et l’emporter, non sans interroger sa cadette du regard. « Kath laisse le bébé à un des hommes ! Viens aussi ! » En silence, le lieutenant observe le bébé qui change encore de bras alors que sa sœur s’enfuis avec les deux jeunes femmes qui ne doivent pas être loin d’avoir le même age, à les regarder côte à côte… Une chance qu’il y a une telle différence d’âge entre lui et Àdhamh sinon il n’aurait pu s’empêcher de se voir troublé par le tableau de son frère mariant une femme ayant l’âge de sa fille… Lui qui a peur de ne pas être un bon père prends cependant déjà pas mal des réflexes de protections paternels. Son regard coule sur les enfants de son cousin. La fillette lit dans son coin, visiblement déjà passionnée par le monde qui l’entoure. Sans doute finira-t-elle érudite. Si seulement Sómhairl n’avait pas été aussi agressif vis-à-vis de son blase, peut-être aurait-il songé à lui demander de prendre un peu le temps pour expliquer le monde de la poésie à sa nièce… Parfois… Souvent, il se surprends à regretter cette tension entre leurs deux familles. Comme si l’hérésie de leurs corps masculins se rencontrant l’un l’autre n’était pas suffisant, il fallait y rajouter l’injure faite à leur nom, à l’histoire de leurs familles respectives. Tant de petites choses qui l’empêche de présenter cet homme qui lui est si cher aux siens. Il le sait, ils seraient heureux pour lui de savoir que, à nouveau, il aime comme il a pu aimer Imogen, si pas plus. Mais le crime sodomite sera-t-il être pardonné ? Et l’insulte aux MacKenzie ? Trop d’inconnues qui donnent le vertige à l’héritier qui n’a qu’une envie en cet instant, revêtir son breacan et aller se perdre dans ces endroits où il peut arrêter de réfléchir à tout cela le temps d’une lutte ou deux.

« Hé bien, vous deux, vous êtes de sacrés cachottiers, tout de même ! Une fiancée ? Et une fille ? Et dire que la journée n’est pas terminée... » La remarque a le mérite d’arracher Ùisdean à ses sombres pensées. Son regard quitte enfin la petite Isla pour retomber sur son cousin. Prit à défaut en même temps que son frère, il serait tenté de vouloir lui aussi en apprendre plus sur cette fameuse fiancée sortie de nulle part. Mais, il le sait, il ne peut esquiver la question qui lui a été indirectement posée. Soupirant lourdement, le MacKenzie prend un siège, remerciant du regard l’homme étant venu leur apporter le vin. « Je n’étais pas vraiment en état de gérer la chose lorsque je l’ai appris… » souffle-t-il, espérant qu’il n’ait pas à rentrer davantage dans les détails et que son frère comme son cousin comprenne implicitement ce à quoi il fait allusion. Il déteste avoir à parler d’Imogen. Sans doute gardera-t-il a vie cette sensation de trop peu, de ne pas avoir pu aller au bout des choses. Sans doute que les regrets seront toujours présents concernant cette incroyable personne qu’il n’a que trop peu eu le temps de côtoyer à ses yeux. Il pensait sincèrement que son amour pour un certain poète le sauverait de toute cette tristesse et de toute cette mélancolie… Il avait pensé que, une fois qu’il aurait accepté tout ce qu’il peut ressentir pour cet homme, il ne sera plus question de penser ainsi à Imogen… Et cela lui avait longtemps fait peur, le faisant hésiter à se donner pleinement à cet homme qui pourrait le tuer d’un mot ou deux. Étrangement, son amour pour Sómhairl n’a en aucun cas altéré la manière dont il pense à Imogen. La culpabilité avait un moment été de mise et, maintenant, il n’y a plus que ce qu’il a toujours connus… Le regret d’une vie arrachée trop tôt. A la mort de sa femme, il avait cru mourir à son tour. Il n’avait pas été loin de se laisser dépérir d’ailleurs. « Mais il n’est jamais trop tard pour prendre ses responsabilités… » Une main en doute se perds dans sa barbe rousse alors que son regard retombe sur Peadrus. Il a toujours eu ce petit quelque chose qu’il a toujours admiré en lui. Cette capacité à être un père aimant et attentif. « Du moins, j’ose l’espérer… » Cela sonne presque comme une question, un besoin de se faire entendre dire que, aujourd’hui, il a pris la bonne décision… Tout aussi effrayante soit-elle. « Je n’ai aucune idée de comment être un bon père… » confie-t-il, espérant voir son ainé voler à sa rescousse.
Ùisdean MacKenzie
I cannae keep calm. I am a MacKenzie.

Ùisdean MacKenzie
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Inconvénients : Fort besoin affectif - Goût du sang
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I told you lies and said what you were meant to hear just as you wished, my dear. To reach the eye of the storm. So we began to float and drifted out into the tide for every wave to swallow us alive.

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