1762 - L'été de l'année dernière, Édimbourg, Écosse. Les vagues frappaient contre la rive en un bruit constant et répétitif, comme une douce berceuse chantée par la mer du nord, une caresse légère sur votre front, un tendre baiser rassurant de la nature. Tout indiquait un matin normal sur les quais du port de Leith, si ce n’étaient les corps inertes qui flottaient comme des billots de bois mou abandonnés. Six corps. [...] Lire plus.
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Hit and Run

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Cycle 2 Hit and Run

Message par Ùisdean MacKenzie Sam 9 Déc - 23:57


Hit and run
Peadrus ξ Ùisdean

La poussière me colle au visage et au torse. Son gout âpre assèche ma bouche alors que je me passe un linge sur le visage. Mon breacan caresse mes genoux abimés par les heures de luttes. J’ai le souffle court, j’ai besoin de boire. Je n’aurais peut-être pas dû retourner là, je n’aurais pas dû me laisser retomber dans mes anciens travers. J’ai une position de luxe et de confort là où je suis aujourd’hui. Lieutenant au castel… Ce n’est pas rien. Je ne suis plus payé une misère, j’ai même la possibilité d’avoir quelques hommes sous mes ordres. Pourquoi tout risquer ? Pourquoi retourner patauger dans la fange des rues ? Peut-être est-ce juste qui je suis. Je ne suis peut-être plus depuis longtemps cet homme qui porte un uniforme impeccable, qui se balade l’épée au flanc en beuglant des ordres. Je suis un Highlander. Ma force réside dans ma capacité à me salir les mains pour ce que je veux. J’ai besoin de ce contact, de la sensation des forces qui s’opposent, de la texture des muscles roulant sous les miens alors que nous cherchons mutuellement à nous mettre à terre. J’ai besoin de l’odeur de la sueur, du gout de la terre sur mes lèvres. Je suis un guerrier, ma place est sur un champ de batail, pas à donner des ordres à l’abri dans un castel. Alors le backhold est ma manière à moi de me raccrocher à ce que j’étais, à l’individu que j’ai été par le passé. Si cela finissait par s’apprendre, nul ne doute que personne ne pourrait protéger ma réputation, pas même le Capitaine. Entre les paris et le port du breacan… Sans même parler de la pratique d’une lutte appartenait à la culture du pays que les britanniques sembles si prompts à nous retirer, à étouffer comme si nos croyances et nos célébrations se voyaient indigne de leur regard, comme si nous n’étions que des barbares en besoin de civilisation. Je vais me laisser tomber sur un tabouret dans un coin, essayant d’éviter les personnes voulant me féliciter pour les combats du soir. J’ai de l’argent à empocher pour ça mais, avant tout, j’ai besoin de désaltérer le fond de mon gosier… Peut-être même de me vêtir à nouveau. Pour ce qui est de la transpiration, je crains que cela n’attende ce soir. Pour l’heure, je continue de porter mon tartan, les couleurs de MacKenzie ondulant doucement, suivant mes mouvements. Affichage imprudent mais remplit de la fierté hautaine du clan vaincu qui refuse de courber l’échine. Identité pure que l’on ne peut renier, couleurs imprégnant jusqu’à mon âme.

L’air est lourd et malgré l’hiver qui arrive, la chaleur humaine chauffe le sous-sol de ce bar. L’humidité crue et froide de ce qui devait être une cave de stockage s’est rapidement vu chassée par la moiteur tempérée des corps. L’air est vite devenu saturé de la transpiration des combattants et de la surpopulation de la salle une fois que les combats avaient commencés. Alors que les luttes viennent de se terminer, quelques personnes commencent déjà à partir du lieu clandestin, se faufilant goutte à goutte pour ne pas attirer l’attention de la nouvelle garde. D’un geste de la main, j’attrape un serveur, lui demandant de m’amener une bière pour assouvir la soif. Je me redresse de mon tabouret, me penchant sur l’erzat de bar installé dans le sous-sol, récupérant le sac contenant mes vêtements de ville. Je n’aime pas porter mon breacan trop longtemps… Pas dans ces circonstances. Alors je récupère mon pantalon que je passe par-dessous le tissu symbolique, me permettant ainsi de le retirer pour commencer à le plier en attendant ma boisson. Alors que je range l’objet illégal et pourtant si précieux dans mon sac de tissus de fortune, l’enterrant sous quelques vêtements sales et sentant la sueur, mon regard accroche une tête connue dans la foule. Un large sourire monte sur mes lèvres alors que je lève une main, attirant l’attention de mon cousin par la même occasion. Ce n’est alors plus qu’une question de temps avant qu’il ne se dirige vers moi. « Je ne savais pas que tu venais parier ce soir, Peadrus. J’espère que je t’ai fait gagner un peu d’argent. Laisse-moi te payer une bière. » C’est un peu étrange entre lui et moi depuis que j’ai eu ma promotion au château. Peadrus est celui qui m’a fait entrer dans le milieu, et pourtant, c’est moi qui suis passé de simple soldat, de simple garde au statut prestigieux de Premier Lieutenant… Et pour des raisons qu’il pourrait remplir s’il avait été au même endroit que moi au même moment… Je me suis sentit gêné vis-à-vis de lui pendant un moment. Après tout, il aurait été logique qu’il grimpe les échelons avant moi, ayant plus d’ancienneté, ayant fait ses preuves dans la guerre qui a secoué le pays… Je suis héritier d’un clan Highlander et fortement attaché à ma culture. Ma place n’est pas celle de Premier Lieutenant du château. Mais je ne perds pas espoir. Probablement qu’au fil du temps, je vais pouvoir bénéficier de ma position pour lui rendre la pareille concernant le fait qu’il m’ait aidé à obtenir le poste de garde dans un premier temps. Seulement, avec mes gardes étrangers venant fouiner dans le coin, je n’ose pas trop m’accorder ce genre de libertés pour le moment. C’est incroyable à quel point on peut parfois sembler étouffer de ne pas pouvoir faire ce que l’on veut.
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Cycle 2 Re: Hit and Run

Message par Peadrus MacKenzie Dim 10 Déc - 20:14


Hit and Run

feat Ùisdean.



La situation est bien vite devenue intenable, en ville. Les gardes anglais ont décidé d’imposer leur présence par tous les moyens, sans réellement tenir compte des forces de l’ordre déjà sur place. Pire, c’est à croire qu’ils se croient les maîtres du monde et cherchent même querelle à tous pour n’importe quelle raison. L’humanité passe après les ordres de la couronne, apparemment. Et le sous-entendu latent de vouloir affirmer la puissance anglaise en terres écossaises n’échappe à personne, ce qui irrite de plus en plus les habitants.

Aussi, le travail au château devient compliqué. Beaucoup viennent se plaindre ou font l’amalgame entre les gardes du château et les autres… ce n’est pas faute pourtant d’expliquer, de différencier, de vouloir calmer les esprits, rien à faire. Peadrus s’évertue pourtant à essayer de se faire entendre. Des habitants comme des gardes, mais c’est épuisant sans être efficace. Il sent bien que les choses vont finir par dégénérer… il le sent. Et comme souvent, n’est guère entendu. Tant pis, il continuera à s’épuiser, si c’est ce qu’il faut. Au moins, il saura qu’il a fait son maximum. Et lorsqu’il faudra prendre un parti, il prendra celui d’Edimbourg avant toute chose. C’est devenu sa ville et son foyer. Il n’oublie pas ses racines, jamais. Mais c’est ici qu’il est devenu homme, qu’il est devenu lui. C’est pour conserver au maximum cette quiétude qu’il a endossé ce rôle et qu’il compte s’y tenir. De son mieux.

Mais bon, n’allez pas le croire bon samaritain parfait, loin de là. Il connaît ses travers, comme son attrait du jeu, qui a tendance à l’éloigner un peu trop de sa femme et ses enfants, le soir, et le pousse à dilapider son argent pourtant durement gagné. Heureusement, lorsqu’il se rend aux paris de backhold, il a un réflexe assez simple : toujours parier sur son cousin quand celui-ci participe aux combats. La légalité de tout cela, ils en parlent peu… pour quoi faire ? Combattant ou parieur, ils savent qu’ils risquent gros tous les deux avec leurs mauvaises habitudes. Mais bon, il sait que cette fureur guerrière est dans les gênes de son cousin. Que celui-ci exprime parfaitement sa rage et sa colère dans ces moments là, dans ces combats d’hommes qui ne laissent aucune place à la subtilité. Force brute contre force brute, le premier qui renverse l’autre, le cloue au sol, gagne. Peadrus a déjà fait ce genre de combat, mais les années sont parvenues à le rouiller, et il n’a jamais été un très bon combattant dans ce type d’affrontement. Cela fait bien longtemps qu’il a arrêté. Au fond de lui, comme dans bien des domaines, il admire Ùisdean et cette façon qu’il a de s’exprimer ainsi. Faisant fi de tout le reste, s’affirmant aux yeux de beaucoup comme une bête de muscles respectable. Le genre de type dont le moindre regard peut vous faire taire. Quand on le voit combattre, on comprend que cette rage bouillonne et qu’il n’est pas plus mal de le voir l’utiliser dans ces combats, plutôt qu’ailleurs. Ces combats et les paris qui vont avec sont illégaux, alors personne n’en parle. Personne ne prendrait le risque.

Ce qui n’est pas plus mal, songe Peadrus, en récupérant l’argent gagné grâce à la victoire de Ùisdean. Lorsqu’il est venu ici ce soir, il ne savait pas qu’il y trouverait son cousin. Ça leur arrive pourtant assez souvent, en vérité, mais ils ne se concertent pas toujours. Il faut dire que c’est ainsi qu’ils se sont retrouvés, donc ça n’a rien de surprenant pour autant. Comme souvent lorsqu’il fuit les tracas, Peadrus préfère se retrouver dans l’un de ces pubs, à boire, parier et jouer avec le peu de chance qu’il a. Faire le choix de Ùisdean, souvent, est porteur. Alors il s’en va en direction de son cousin, désormais assis sur un tabouret dans un coin du pub. Peadrus le scrute un temps, de loin. Il n’y a pas à dire, toujours suintant de la sueur de l’effort, le corps se soulevant d’une respiration effrénée, vêtu du tartan de la famille, il est l’incarnation la plus pure de l’esprit guerrier des MacKenzie, et certainement une grande fierté pour leurs ancêtres. Il n’en fait aucun doute. C’est en ça qu’il y a des hommes qui ont des âmes de leader, et d’autres condamnés à rester derrière. Peadrus le sait, l’a toujours su, et en prend son parti. En ça, la nomination de son cousin au rôle de Lieutenant du castel n’a rien de bien étonnant.

Machinalement, Peadrus range son argent dans la poche de son pantalon et s’approche de Ùisdean qui l’a repéré également et lui fait un large sourire. « Il fallait bien ça pour me changer les idées, va ! » Il s’assied sur le tabouret voisin, scrutant le tartan symbolique qu’il garde dissimulé au fin fond de sa maison, lui. Et qu’il n’aurait guère le courage de porter, actuellement. Il n’en dit rien mais ses yeux trahissent certainement un voile triste à cette vue. Il se redresse quand même et reprend, l’air de rien. « Heureusement, je te suis toujours un fidèle supporter, et il faut dire que tu me permets la plupart du temps de gagner quelques pièces, ça et là. Pourtant, le dernier combat n’était pas évident, hein ?! Félicitations pour ta victoire. Je vais pas dire non pour la bière, mais tu aurais mérité que ce soit moi qui te l’offre. La deuxième tournée sera pour moi ! »

D’un signe de la main, Peadrus apostrophe donc le serveur, qui en profite pour servir les deux cousins en même temps, de deux larges pintes, qui tombent à propos, vu la chaleur du lieu. « Allez, santé ! »
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Cycle 2 Re: Hit and Run

Message par Ùisdean MacKenzie Dim 10 Déc - 21:59


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« Il fallait bien ça pour me changer les idées, va ! » Je m’empêche de m’assombrir, comprenant le sous-entendu de mon cousin. La situation est loin d’être agréable ces derniers jours. Depuis que les anglais se sont ramenés pour nous dicter leur loi avec plus de virulence qu’à l’accoutumé, il est en effet difficile de conserver un quotidien plus calme. Mon nouveau statut me protège en partie mais j’ai déjà du souvent intervenir pour protéger certains de mes hommes, devant gronder et pester devant les envoyés royaux pour essayer de faire un peu respecté la valeur du travail des miens. Nous ne sommes pas responsables de la garde de la ville, juste de son château. Et si la situation est frustrante pour moi, je n’ose pas imaginer ce à quoi elle doit ressembler pour mon cousin. Son regard tombe sur le sac où j’ai rangé mon breacan comme à mon habitude et ce que je vois dans ses yeux me fait un peu mal. Les anglais nous auront donc vraiment tout prit, n’est-ce pas ? Notre tartan représente tellement plus que notre famille ou notre fierté. C’est quelque chose d’imprimé en nous, c’est notre identité. Nous interdire de nous en vêtir est déjà suffisamment strict comme cela… Qu’ils viennent en plus s’immiscer dans la manière dont nous gérons notre ville laisse un arrière-gout amer dans le fond de ma gorge. Et si encore les débordements ne touchaient que les soldats… Mais non… Bien sûr, au nom de la royauté ces personnes se permettent toute et n’importe quoi vis-à-vis du peuple. Et nous ne pouvons encore une fois rien faire à part courber l’échine et attendre que cela passe. Parfois, je regrette plus que d’autres jours d’avoir perdu cette guerre. Et chaque jour qui passe avec ces peigne cul sur nos terres me rends de moins en moins enclin à accepter cette défaite et ce, malgré les années s’étant écoulées. « Heureusement, je te suis toujours un fidèle supporter, et il faut dire que tu me permets la plupart du temps de gagner quelques pièces, çà et là. Pourtant, le dernier combat n’était pas évident, hein ?! Félicitations pour ta victoire. Je vais pas dire non pour la bière, mais tu aurais mérité que ce soit moi qui te l’offre. La deuxième tournée sera pour moi ! » Je lui tape amicalement l’épaule alors qu’il passe sa commande auprès d’un serveur qui ne tarde pas trop à nous amener de quoi boire. « Allez, santé ! » J’accompagne mon cousin avec un plaisir non feint, buvant plusieurs grosses gorgées, laissant avec délectation la mousse de la bière se perdre dans les poils de ma barbe. Posant ma chope sur le bar, j’en profite pour recommencer à éponger la sueur, dans l’optique de me redonner figure humaine ou au moins de ne pas trop attirer les regards dans la rue, le temps de rentrer chez moi en profitant du couvert de la nuit.

« Garde ton argent pour ta femme et tes enfants, Pea. Je suis seul à charge, contrairement à toi. » Passer du temps avec mon cousin a été la réelle bonne surprise de ma vie à Édimbourg. Tant de temps perdus dans un conflit idiot… Les chances qu’on se recroise n’étaient pas bien grandes et je ne peux qu’être reconnaissant envers la vie pour nous avoir donné la chance de croiser à nouveau nos chemins. Peadrus a toujours eu un côté apaisant pour moi. Il est cet ainé sage et calme que j’ai toujours respecté pour la manière dont il sait contenir les choses. Avec lui, rien ne déborde. C’est quelqu’un de bon, mon cousin. Beaucoup trop bon pour lui-même. Et j’ai un immense respect pour ça chez lui. Il sait contenir ses émotions pour le bien des autres… J’en ai toujours été incapable, débordant dès la première émotion un peu forte ressentie. Là où je suis un torrent, il est un ruisseau calme et paisible. Et j’aimerais avoir la force de caractère nécessaire pour avoir une vie aussi paisible et aussi rangée que la sienne. Une femme, des enfants, un emploi stable, un quotidien heureux. A la place, j’ai une relation considérée immorale avec mon logeur pour lequel je me consume de désir et d’amour, je reçois des promotions douteuses qui font circuler des rumeurs dans mon dos et je n’ai pas l’ombre d’une famille en vue… Tout ce que je sais faire, dans le fond, c’est être une grosse brute pleine de muscle. « Comment va ta famille d’ailleurs ? Cela fait un moment que tu ne m’as plus donné de nouvelles d’eux. »

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Cycle 2 Re: Hit and Run

Message par Ceann-Uidhe Dim 10 Déc - 21:59

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Cycle 2 Re: Hit and Run

Message par Peadrus MacKenzie Lun 11 Déc - 23:10

Pour boire, ni l’un ni l’autre ne se fait prier, et Peadrus entame goulûment la pinte devant lui. Comme on dit, ça fait du bien par où ça passe. A ses côtés, Ùisdean n’est pas en reste et boit avec la même générosité.

« Baaah... » Il hoche la tête silencieusement. En vérité, Peadrus sait qu’il est bien loin d’être le parfait père économe qui met sa famille avant ses vices. Il le sait. Ce n’est pas faute de culpabiliser, parfois, de ses mauvais réflexes de jeu… mais il ne peut pas s’en empêcher. C’est comme ça. Il aime le goût du risque, des paris, se dire qu’il passe à ça, à ça !, d’une belle somme. Que le prochain coup sera le bon. Qu’il va se refaire. De vous à moi, il se refait rarement. Il sait pourtant, qu’il devrait parfois être plus vigilant. Non pas que ses gosses vivent dans la misère par sa faute, hein. N’allons pas dans l’excès. Disons juste que s’il faisait d’autres choix, souvent, il pourrait peut-être leur faire profiter de plus de ci, ou plus de ça. Heureusement qu’Aisla, elle, est l’âme raisonnable de ce foyer. Pour rebondir et alléger les choses, il glisse alors, sur le ton de la rigolade : « Après, c’est c’que tu dis, Ùis ! Si ça s’trouve, tu dois bien avoir deux-trois marmots qui se cachent dans les rues d’Edimbourg avec notre beau sang MacKenzie dans les veines ! »

A vrai dire, Peadrus n’a jamais bien compris comment un bon parti comme son cousin se retrouve toujours éternellement seul et très discret sur ses fréquentations. Ce n’est pas faute, pourtant, que bien des filles d’ici lorgnent sans élégance sur son corps d’athlète ! Mais bon… l’aîné se dit que son cousin a sans doute mieux à faire et à penser que ça. Parce qu’après tout, une femme, une famille, ce n’est pas un choix à prendre à la légère. Et s’il n’est pas forcément le plus à même à gérer un budget, Peadrus reste quand même un de ces pères qui cherchent, maladroitement, à faire de son mieux. De son mieux pour sa femme et pour ses enfants. Même s’il n’a eu qu’en modèle un piètre exemple de père, et qu’il sait déjà qu’il n’est que trop absent, lorsqu’il est là, avec eux, oui, il fait de son mieux.

A la question d’Ùisdean, d’ailleurs, il se redresse, reprend une grande gorgée de sa pinte et répond, l’œil brillant. « Ah ça, ils vont bien ! Isla est superbe, tu la verrais… elle va devenir un beau grain de fille ! Elle va bientôt fêter ses treize ans tu sais. Je pense qu’Aisla voudra faire quelque chose pour l’occasion, tu passeras nous voir ? » Même s’ils ne le voient pas bien souvent, chaque passage d’Ùisdean à la maison reste un évènement pour les enfants, surtout pour le plus jeune Fingall, dix ans, qui s’est mis en tête que lui aussi, plus tard, il sera lieutenant du castel ! « Fin’, c’est un vrai cavalier déjà. Dix ans ! J’ai l’impression que le temps passe à une de ces vitesses… tu le verrais, il commande son poney comme un chef. »

Peadrus marque un temps d’arrêt et enchaîne, presque mélancolique. « Et Aisla, tu sais, c’est une perle ma femme. Je sais même pas ce qu’elle fout avec un type comme moi, en vrai. C’est un roc. Elle bosse toujours en tant que couturière, et elle s’occupe des gosses… les femmes, je sais pas comment elles font, parfois j’ai l’impression que leurs journées sont plus longues que les nôtres, j’te jure ! » Au moins, pour ça, on pourrait presque le croire en avance sur son temps, le Peadrus. Parce que même s’il reste quand même bien content de profiter de toute cette énergie dépensée par sa femme, il a le mérite de reconnaître son travail, à la maison, comme à l’extérieur.

Ils sont en train de discuter comme ça, les deux cousins MacKenzie, lorsqu’un bruit à l’étage, plus fort que le bordel habituel, met tout le monde sur le qui-vive. Le serveur fait un signe pour inviter tout le monde à se taire, mais c’est inutile, la grande majorité a le même réflexe. On n’entend plus que de fortes respirations, dans l’attente de savoir ce qui va se passer. Les présents dans cette partie du pub savent très bien que si la garde leur tombe dessus, ils auront des ennuis de toute sorte. Ce n’est pas la première fois, d’ailleurs, que Peadrus manque de se faire arrêter alors qu’il parie… mais c’est la première fois que la menace ne vient pas forcément de la garde de la ville, mais bien des anglais qui ont décidé de jouer les shérifs, tout en excès et en violence gratuite. Alors il retient son souffle, comme les autres, il fixe Ùisdean avec un air anxieux. Tous les deux risquent gros, de par leur fonction… et vu la situation actuelle, il suffirait de pas grand-chose pour que les habitués du pub, ceux de l’étage du dessus, ou ceux ici, veulent répliquer par la force.

« Hé merde... » murmure Peadrus, les yeux rivés sur la porte dont l’autre partie, dissimulée, mène sur le passage des habitués du backhold.

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Message par Ceann-Uidhe Lun 11 Déc - 23:10

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Cycle 2 Re: Hit and Run

Message par Ùisdean MacKenzie Mar 26 Déc - 15:58


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Peadrus ξ Ùisdean

« Baaah... Après, c’est c’que tu dis, Ùis ! Si ça s’trouve, tu dois bien avoir deux-trois marmots qui se cachent dans les rues d’Edimbourg avec notre beau sang MacKenzie dans les veines ! » Le nez dans ma chope, c’est un faux rire qui accueille cette remarque. De batards, je n’en ai connaissance que d’une. Une petite brune au regard brillant de combativité. Aucun doute sur le fait qu’il eût s’agit de ma fille. Le regret d’une vie sans doute. Peut-être aurais-je du faire sur le moment ce que les années seulement m’ont permis de faire et laisser Imogen là où elle doit rester pour épouser cette femme, prendre soin de notre enfant… Peut-être même me faire un héritier au milieu de tout cela. L’isolement n’était peut-être pas le meilleur des chemins à prendre. Mais encore aujourd’hui, alors que j’étreins Sómhairl, je ne peux m’empêcher de songer aux boucles blondes et au sourire de ma belle Imogen. Si l’avocat apaise mes craintes et mes doutes, s’il m’aide à laisser son fantôme me quitter pour de bon, quelque chose d’elle reste toujours là. Ce sont des petites choses, des éléments de riens qui me soufflent que, quelque part, peut-être que je n’arriverais jamais à accepter la mort de mon ex-femme.  Une paire d’alliances conservées, les petites manies qu’elle avait que je ne peux m’empêcher de singer encore et toujours, inlassablement. J’aurai pu prendre cette femme pour épouse, reconnaitre notre enfant mais ni l’une ni l’autre n’aurait été heureuse de vivre à mes côtés à cette époque. Tel un animal blessé, la douleur de la perte m’avait acculé, m’avait rendu plus sec que jamais, plus brutal. Et si aujourd’hui je porte le regret de n’avoir jamais reconnu cet enfant obtenu hors mariage, je sais au plus profond de moi que cela n’aurait pas été possible de le faire dans ces conditions. Alors je me contente d’aboyer un fau rire, enfouissant mon nez et mes regrets dans la mousse d’une bière de mauvaise qualité. « Ah ça, ils vont bien ! Isla est superbe, tu la verrais… elle va devenir un beau grain de fille ! Elle va bientôt fêter ses treize ans tu sais. Je pense qu’Aisla voudra faire quelque chose pour l’occasion, tu passeras nous voir ? » « Ça sera avec le plus grand des plaisirs. Cela fait longtemps que je ne les ai plus vus. Ils doivent avoir bien grandit. Treize ans, déjà… Voilà qui ne nous rajeuni pas… » Quel âge aurait ma fille aujourd’hui ? Prenant compte qu’elle a survécus aux famines, à la guerre et aux aléas de la vie paysanne… Elle devrait avoir dans les dix-huit ans déjà… Déjà en âge de se marier, si ce n’est pas déjà fait… Je me demande ce qu’elle devient parfois…

« Fin’, c’est un vrai cavalier déjà. Dix ans ! J’ai l’impression que le temps passe à une de ces vitesses… tu le verrais, il commande son poney comme un chef. Et Aisla, tu sais, c’est une perle ma femme. Je sais même pas ce qu’elle fout avec un type comme moi, en vrai. C’est un roc. Elle bosse toujours en tant que couturière, et elle s’occupe des gosses… les femmes, je sais pas comment elles font, parfois j’ai l’impression que leurs journées sont plus longues que les nôtres, j’te jure ! » « Elles doivent avoir un truc en plus que nous n’avons pas… Et quand je t’entends parler d’Aisla et des enfants, j’en viens toujours à me demander si je n’ai pas raté quelque chose dans ma vie pour ne pas avoir eu droit à tout cela. » Un bruit à l’étage nous fait relever la tête. Et alors que je m’apprêtais à reprendre notre conversation là où nous l’avions laissé, les bruits s’intensifient. Ce n’est pas normal, ce n’est pas qu’une simple bataille d’ivrogne. Mes mains se resserrent autour du sac où j’ai fourré mon breacan. Le tartan est celui de mon clan, des MacKenzie. Je ne suis même plus sensé avoir le droit de le posséder. Si on me prends avec cela… Ou s’il est tout simplement trouvé sur place, je ne suis pas sûr que ma position de premier lieutenant puisse seulement me protéger un peu… Pas avec les anglais en ville. « Hé merde... » Je me lève prestement, me faufilant entre les gens immobiles et silencieux pour me diriger vers les bancs alignés dans le fond de la cave. Je me pose à genoux devant et d’une main agile, je fais sauter la sécurité, dévoilant le faux-fond du meuble. Ce dernier est plus ou moins prévu pour ça. Ce n’est pas la première fois que des gardes mettent les pieds ici et nombreux sont les lutteurs à aimer porter leur breacan pendant l’effort. Et si certains gardes de la ville sont prêt à fermer les yeux moyennant finance ou simplement tant que l’on ne fait pas trop de vagues, je n’ai absolument aucun doute sur le fait que les anglais n’hésiteront pas le moindre instant avant de tous nous envoyer croupir au château en attente d’un jugement. Je referme le tout et je me relève, rejoignant Peadrus le plus silencieusement possible. « Ce n’est pas exactement comme cela que je comptais finir ma soirée… » Je lui souffle l’information au creux de l’oreille avant de me diriger vers la porte dérobée qui donne accès à cette partie du bar. Je suis toujours torse nu quand j’y arrive. La porte s’ouvre alors devant moi, laissant un garde armé portant les couleurs anglaise apparaitre.


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Cycle 2 Re: Hit and Run

Message par Ceann-Uidhe Mar 26 Déc - 15:58

Le membre 'Ùisdean MacKenzie' a effectué l'action suivante : Le Destin


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Cycle 2 Re: Hit and Run

Message par Peadrus MacKenzie Mer 14 Fév - 22:56

Ignorant des pensées de son cousin, Peadrus affiche toujours cette fierté bien à lui, et cette reconnaissance douce à l’évocation de sa famille, et plus précisément de sa femme. Il se dit toujours qu’il a de la chance, lui qui s’estimait bien mal parti dans la vie, loin de l’héritier glorieux et influent que son père attendait de lui. Il a su se faire une position, se créer un foyer, et un quotidien qui, sans être brillant, lui convient. Il sait se contenter de la joie des petites choses, voir ses enfants en bonne santé et qui grandissent lui fait plaisir. Savoir qu’il peut compter sur la douce présence de sa femme, tout autant. Alors oui, quand il en parle, c’est avec un sourire qu’il ne parvient pas à contenir.

Il hoche la tête en entendant Ùisdean lui répondre et il sait que sa présence fera extrêmement plaisir à ses deux enfants. Seulement, la fin de la phrase de son cousin lui fait froncer les sourcils. Il veut lui souffler de ne pas faire cette tête là, qu’il a encore du temps, qu’il ne sait pas de quoi sera fait demain… mais le bruit à l’étage les interrompt. Eux comme tous les autres parieurs. Ils ont l’habitude, pourtant. Ils savent que leurs activités en ces lieux ne sont pas autorisées, mais cela ne les empêche jamais de revenir, malgré le risque… Sauf que là, les choses sont différentes. Et ce n’est que lorsque les craintes se matérialisent qu’on le réalise. Ce ne sont pas simplement les gardes de la ville qui font leur ronde, mais bien les gardes anglais qui n’attendent qu’un prétexte pour se défouler. Et s’ils trouvent cette arrière-salle…

Comme les autres, Peadrus se crispe, essaie de rendre sa respiration la plus silencieuse possible, et reste dans l’attente. Tous ont le regard rivé sur la seule porte donnant à l’étage. Des bruits de pieds qui s’avancent… le père du famille tourne la tête en voyant Ùisdean qui s’active alors, pour se diriger vers le fond de la cave, où il trouve le moyen de dissimuler son breacan. C’est judicieux, il faudrait pas donner plus de matière à échauffer les esprits. C’est en le voyant bouger que Peadrus réagit, comprenant qu’ils n’ont pas le choix. Il ne faut pas qu’ils se fassent prendre, sinon ils risquent le cachot. Il déglutit. Ce serait mettre sa femme et ses enfants dans une mauvaise posture. Il murmure à peine : « Et je ne pense pas qu’une prise de backhold nous aidera... ».

Et là, tout s’enchaîne. Ùisdean, torse nu, s’est décalé pour atteindre la porte, mais celle-ci s’ouvre avant qu’il ait pu faire quoique ce soit. Derrière, c’est un garde anglais qui apparaît. L’homme n’hésite pas et sort rapidement son épée, Ùisdean recule, et Peadrus derrière lui. « Oh bordel… ! »

Déjà, un brouhaha s’élève, dans la pièce du haut, derrière eux, autour d’eux. Et comme mû par un réflexe collectif, les différents parieurs s’avancent en direction de la porte, comme si leur nombre allait aider… le garde s’agite : « Halte, on n’bouge pas ! » qu’il crie. Sauf que le mouvement de masse masque quelque peu sa voix et d’autres le bousculent, essayant de s’engouffrer dans la porte.

Mais derrière, d’autres gardes se regroupe, et Peadrus a un léger moment de tétanie. Ce n’est pas la première fois qu’il se retrouve dans une telle situation, pourtant, mais là il a clairement un doute quant à savoir jusqu’où ces gardes envisagent d’aller pour imposer l’ordre (ou plutôt semer le chaos). Dans un réflexe instinctif, Peadrus prend une dernière grande gorgée de sa pinte, pour la finir, et garde l’imposant verre à la main. Il n’a pas mieux comme arme sur lui, dans l’immédiat.

Sur le côté, l’un des parieurs tente le tout pour le tout et plonge sur le garde positionné sur le devant. C’est le coup d’envoi. Des coups sont donnés dans tous les sens, et Peadrus se retrouve même à abattre son verre sur la tête d’un garde qui s’est lui aussi avancé dans sa direction. Il le regarde s'affaler soudainement en se tenant la tête de douleur.

« Ùis, si t’as une bonne idée, c’est le moment ! » fait-il en direction de son cousin, derrière lequel il se positionne, dos-à-dos. Plus encore que de vouloir se bastonner, l’idéal serait bien de s’en sortir sans accroc, et au plus vite.
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